S'identifier - S'inscrire - Contact

Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


Bruxelles-National: Pourquoi Mr Schouppe propose-t-il de survoler la base ou la zone de Beauvechain ?

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Vendredi 04/07/2008 • 1 commentaire • Version imprimable

Mots-clés : , , , , ,

Communiqué de .

Consultez également ces articles:
Comme vous avez pu le lire par ailleurs, Madame Wiaux et Messieurs Flahaut et Michel s’insurgent des réponses données par Mr Schouppe à la Chambre ce jeudi. Nous ne pouvons que soutenir les déclarations de nos représentants brabançons. « Ce n'est pas en déplaçant les nuisances sonores qu'on trouvera une solution au problème. ».[1]
 
Les propos tenus

Cependant, il nous paraît important de bien comprendre les propos du secrétaire d’état. Nous avons donc reproduit ci-dessous un extrait du compte-rendu de la Chambre.

Mme Ingrid Claes, , a posé trois questions précises au secrétaire d’état :

  1. La proposition du groupe de travail de Louvain peut-elle être acceptée de sorte que les décollages soient effectués en ligne droite jusqu’après Louvain et que le vol ne prenne la direction de la destination qu’au-delà de Louvain ?
  2. La balise de continuera-t-elle à servir de point de repère ?
  3. Par le biais d’une adaptation des normes de vent ou d’une autre manière, peut-on revenir à l’utilisation des pistes conformément à l’évolution historique?

Monsieur Schouppe y a répondu ceci.

Mme Claes met fort à propos le doigt sur les conséquences qu’entraîne le trafic à destination de l’est et du sud-est pour la région de Louvain.

La situation à est encore moins enviable que dans d’autres régions dont les habitants ne cessent de se plaindre. En effet, tous les vols partant de vers l’est et le sud-est s’y concentrent en raison de l’obligation faite aux pilotes d’éviter le domaine militaire de .

La clé du problème réside dans la négociation à mener avec la Défense pour que l’ civile puisse utiliser l’espace aérien de . Nous parviendrions à délester le carrefour aérien de des avions décollant de vers l’est ou le sud-est et partant, à éviter cette concentration si nous pouvions signer avec l’armée un accord portant sur l’utilisation commune de cet espace aérien sur la base des principes du « flexible user space » que nous tentons d’instaurer en Europe. Dans cette hypothèse, nous pourrions directement envoyer les avions vers les balises suivantes.

Un accord avec les militaires est important non seulement pour Bruxelles, mais aussi pour et : un recul de quelques dizaines de kilomètres au sud de l'axe Sambre-Meuse faciliterait le trafic aérien au départ et à destination des trois aéroports. M. De Crem se montre sensible à cette revendication.

Si nous pouvons parvenir à un accord avec le département de la Défense, nous pourrions réduire les nuisances dans la région de Louvain en faisant en sorte que les avions se dirigent directement vers leurs balises. Il y aurait ainsi une répartition des nuisances sonores. Il s’agit d’une dispersion de fait, sans que ne doive être suivi le historique. Il serait ainsi possible d’arriver à une solution convenable pour et ainsi que pour et . En ce qui concerne les normes, j’estime que ce n’est pas le qui doit primer, mais bien la direction et la force du vent. Afin d’éviter toute décision purement , les normes doivent être les mêmes partout.

Nos commentaires

Nous sommes heureux de constater que Mr Schouppe considère la situation autour de la balise d’ comme peu enviable.

Mais Mr Schouppe n’a pas répondu aux intéressantes questions de la députée.

Il propose le survol de la zone militaire comme solution aux problèmes des habitants de la région de Louvain, ce qui, dans l’état actuel de nos connaissances, n’offrirait aucune amélioration à leur situation.

Il propose également cette solution à la multiconcentration[2] sur la balise d’. Elle ne résoudrait cependant rien.

En effet, il faut savoir
  • Que ce que l’on appelle la zone de (qui regroupe de nombreuses communes) doit être survolée à 6.000 pieds et qu’elle est déjà quotidiennement concernée par plus de 50% du trafic de décollage de (sans compter les vols de et les transnationaux et certains atterrissages).
  • Que l’on peut constater aux environs de l’aérodrome même des survols d’avions civils en provenance de .
  • Que donc le domaine militaire n’est pas évité (au-delà de 6.000 pieds).
  • Qu’il n’empêche donc pas à notre sens d’envoyer directement vers les balises de destination.

Par contre, il n’a rien répondu de convaincant sur les normes de vent. Revenir aux normes historiques de vent aurait pourtant un impact direct et positif pour les habitants de la région de Louvain (et pas seulement pour eux)

Par contre, il n’a pas parlé de la proposition (évoquée par la députée dans sa question)  07 Tout droit qui utilise des couloirs non aedificandi. Pourtant, cette solution apporterait une réelle amélioration, tant pour les communes wallonnes et flamandes concernées. [Cette solution a été soutenue officiellement par les communes de chaque côté de la frontière linguistique]

Que peut-il se cacher derrière ces réponses ?

En ce qui concerne les normes de vent, les choses sont claires. En ne remontant pas ces normes au niveau historique, il s’agit d’augmenter de manière importante l’utilisation de la piste 02/20, pourtant moins adaptée (L’accident Kalitta en est un bel exemple) et de protéger certaines zones, le Noordrand pour ne pas le citer.

En ce qui concerne et les négociations avec les militaires[3], ne s’agirait-il pas en fait de négocier une diminution de l’altitude minimale pour survoler cette zone ? Il parle d’un partage de l’espace aérien avec les militaires. Voudrait-il que les avions de ligne puissent voler dans la zone en dessous des 4.500 pieds ? (voir le graphique) Au quel cas, cela engendrera d’office une augmentation des nuisances sonores.

Dans quel but ? Peut-être, par exemple, pour permettre l’usage de la piste 20 à partir de laquelle certains avions n’atteignent pas l’altitude minimale de 6.000 pieds prescrite actuellement.

Si ce n’est pas cela, quelles autres raisons pourrait-on avancer, si ce n’est de la poudre aux yeux des électeurs flamands de la région de Louvain ? En effet, diminuer la multiconcentration sur la zone de la balise d’ ne nécessite pas de partager l’espace avec les militaires, mais bien de procéder à une scission des routes en amont de cette balise.

En conclusion…

Certes, nous ne voudrions pas passer à côté d’une solution efficace, mais rien ne semble indiquer que nous en prenons le chemin, surtout quand nous constatons que la solution 07 Tout droit reste dans les limbes sous prétexte d’arguments techniques controversés.

Dès lors, fidèle à ses engagements de défendre l'ensemble des habitants du contre les nuisances aériennes, " " souhaiterait fermement que les négociateurs francophones autour de la table se conforment à l'engagement de leur parti de défendre le retour à l'usage historique des pistes et aux normes de vent afférentes, selon le schéma qui était:

  • 8 nœuds de composante de vent arrière sans rafales, uniquement sur les pistes 25 et 0 nœud sur la piste 02/20.
  • Utilisation de la 25R pour tous les décollages (y compris le week-end)

Seule l'utilisation maximale des pistes 25 permet une dispersion naturelle par les routes sans aucune concentration[4].

Nous ne pouvons donc qu’inviter Madame Wiaux et Messieurs Flahaut et Michel à être des plus vigilants dans ce dossier et à soutenir les actions des bourgmestres brabançons « Nuisances aériennes : HUIT bourgmestres du Brabant Wallon ont envoyé une lettre à Monsieur Leterme ».

De la collaboration de tous dépend la bonne conclusion de ce dossier pour les habitants du .

Denis MARION et Hermann PIRMEZ
Président et secrétaire de .
 

[3] Il nous semble que les négociations avec les militaires avaient déjà été menées. Voir http://tropdebruit.be/news/route-plan-de-dispersion-le-plan-de-dispersion-de-monsieur-anciaux-la-note

[4] Pour autant que l’on procède aux scissions évoquées supra.


Commentaires

Lien croisé par Identité non publiée. le Jeudi 10/07/2008 à 11:30

Un « Schouppe » qui fait du bruit - lesoir.be : " Des infos supplémentaires... Consultez cet article: http://tropdebruit.be/news/bruxelles-natio...-de-beauvechain et pour les altitudes au dessus de Beauvechain voir http://tropdebruit.be/news/securite-zone-d...cette-zoneBonne lecture.<"