Mots-clés : Plan de dispersion, Région wallonne
Lire Bruxelles-National: Le gouvernement wallon devra bouger dans le dossier des nuisances aériennes.
AvertissementL'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook. Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.
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Par Cherche l'info
• Avions: actualité, bruit et pollution
• Jeudi 18/06/2009
• 7 commentaires
•
Mots-clés : Plan de dispersion, Région wallonne Communique de presse de Trop de Bruit en Brabant wallon ASBL
En 2008, treize bourgmestres brabançons, toutes tendances confondues, ainsi que la députation provinciale du Brabant wallon avaient signé une lettre commune pour dénoncer la manière dont étaient traités les habitants de la province dans ce dossier des nuisances aériennes.
Depuis, le plan Schouppe a été mis en place sans que la situation de nos concitoyens ne s’améliore. Si nous avions souligné les avantages communs à tous les riverains de ces mesures, nous avions souligné également l’absence d’avancées pour le Brabant wallon. Rien n’était prévu pour rétablir l’équilibre rompu. Sur le terrain, comme nous l’écrivions dans notre communiqué du 3 juin (voir ci-dessous), la situation aurait même tendance à empirer. Les autorités communales de Chaumont-Gistoux l’ont bien compris en interpellant les négociateurs des futures coalitions. Comme d’autres, ils ne sont pas dupes de la validité du Plan Schouppe et des intentions sous-jacentes.
Certes, et qui mieux que nous qui suivons ce dossier depuis 2004, nous savons que l’échelon fédéral est fondamental dans ce dossier. En faut-il du temps pour que les promesses de respecter les décisions de justice, d’en revenir à situation de 1999 et bien d’autres, soient tenues. Mais, de grâce, ne nous cachons pas derrière cela pour ne pas agir. Il est clair que les régions ont leur mot à dire, ne serait-ce que par les multiples accords de coopération qui devront être signés dans ce dossier. Craindre, par exemple, les représailles contre les aéroports wallons est un non sens. Les attaques sont déjà là. Attaque contre Bierset en dénonçant de possibles erreurs de procédures. Attaque contre Gosselies, en développant un terminal low cost contre toutes les règles.
Evitons surtout le piège de croire que rétablir l’équilibre de 1999 empêchera l’exploitation de l’aéroport de Zaventem. Evitons tout autant de laisser croire à la région flamande (et à l’état fédéral) que le développement de l’aéroport peut se faire sans contrainte, au détriment d’autrui. Aucun plan d’exposition au bruit, aucune norme, aucune réelle réflexion mais bien des aberrations en termes d’aménagement du territoire ou de respect du citoyen est le quotidien de Zaventem. En Wallonie, à l’étranger, les zones aéroportuaires sont soumises à des règles qui, même quand elles sont encore insuffisantes, ont le mérite d’exister.
Les négociateurs pour un futur gouvernement bruxellois ne pourront pas faire l’impasse sur le dossier des nuisances aériennes. Cela n’autorise pas ceux qui pratiquent le même exercice pour la région wallonne d’éluder la question et de se reposer sur leurs collègues bruxellois ou fédéraux.
Il faut agir maintenant. Il faut écouter le message des ces treize bourgmestres. Il faut participer à la négociation, viser le rétablissement d’un équilibre rompu. Ce qui est perdu peut être reconquis et ce qui est encore à perdre ne peut pas être abandonné.
Une question de volonté et nous espérons que la région wallonne n’en manquera pas dans ce dossier.
Denis MARION et Hermann PIRMEZ
Administrateurs à Trop de Bruit en Brabant wallon.
Lire Bruxelles-National: Le gouvernement wallon devra bouger dans le dossier des nuisances aériennes. Commentaires
Re:
par Identité non publiée.
le Lundi 22/06/2009 à 09:34
C'est quoi encore ce projet 'Cerhexe...' ?
Re:
par Identité non publiée.
le Lundi 22/06/2009 à 09:42
C'est un projet de raccordement autouroutier au Sud de Liège. Rien à voir avec le ministre Cerexhe, ni avec l'aéroport de Zaventem...
Lettre du Ministre Flahaut juste avant les élections
par Marie-Claire
le Lundi 22/06/2009 à 20:06
Nos réf. AF/FrG/cc88-09 Madame, J’ai bien reçu votre courriel adressé à des dizaines de personnalités politiques et autres organismes institutionnels relativement à l’utilisation de la piste 02 par l’aéroport de Zaventhem. Vous me permettrez de vous préciser d’emblée que je n’ai pas attendu la problématique dont question pour « veiller aux intérêts des Brabançons wallons ». Je n’ai eu de cesse de m’en préoccuper et d’agir concrètement en faveur de ma région et de mes concitoyens, à chaque moment de ma carrière politique et je n’attends pas les campagnes électorales pour le faire. Ceci étant, j’ai interpellé à plusieurs reprises le Ministre Schouppe à ce sujet, notamment en septembre 2009 lors de sa nouvelle proposition de plan de dispersion des nuisances sonores de l’aéroport et de son impact sur le Brabant wallon. Sachez que je considère inacceptable que le Brabant wallon soit systématiquement ignoré dans les concertations ayant trait aux plans de gestion des nuisances sonores et environnementales. Je considère que le Secrétaire d’Etat ne peut passer outre la concertation et jouer cavalier seul dans un dossier aussi délicat, touchant à la quiétude et à la sécurité des citoyens. Je l’ai interpellé quant à son calendrier de concertations et sur la manière dont il entend associer les élus locaux. Je l’ai également interrogé sur les aspects du dossier impliquant une révision éventuelle des dispositions particulières pour la base aérienne de Beauvechain. Les réponses (et les non réponses) ont, à ce jour, toutes été décevantes. Puisque cet aéroport est géré (à tort, j’en conviens) par les politiques, il m’apparait clairement indispensable de mettre dorénavant autour de la table des élus du Brabant wallon. Restons lucides : il s’agit bien d’un dossier politique et communautaire et c’est infiniment regrettable. Les questions devraient être réglées par les seuls techniciens et professionnels du transport aérien. Mais cela me semble utopique chez nous. Rien ne sera facile mais cela ne doit en rien nous faire renoncer à notre vigilance ou au maintien de la pression politique francophone, citoyenne et médiatique. C’est aussi un formidable générateur de rentrées fiscales pour On a vu par ailleurs les chantages à l’emploi lors du départ de DHL mais l’on voit aussi les projets de développement d’un terminal « low cost » dans les prochains mois. Dès lors, sans vouloir céder au « syndrome du grand complot » mais aussi sans se leurrer, je crois vraiment indispensable une exigence de reconnaissance de Je sais que les Ecologistes et quelques autres imaginent un aéroport sous contrôle. On a vu ce qui s’est passé lorsque Madame Durant (francophone et écologiste) était aux commandes ! Moi, je suis un pragmatique qui travaille avec des réalités, non avec des rêves, ce qui me permet de vous dire que les aéroports continueront de se développer dans les années à venir, à Zaventhem, à Charleroi, à Bierset ou ailleurs parce que les réalités économiques sont là et que ce sont elles qui prédominent le plus souvent, même si je le regrette. Les crises financières et/ou du pétrole auront certes, par moment, un rôle régulateur mais qui ne sera pas significatif. On pourra intervenir sur la vétusté des avions et autres paramètres mais les résultats de ce type d’intervention sont de moyen ou de long terme. Il faut donc comme dit précédemment, que En tant qu’ancien ministre de Je ne suis ni fataliste ni pessimiste, j’ai l’habitude des défis et celui-là ne me décourage pas mais je me refuse, à l’instar d’autres, à vous faire d’irresponsables promesses. Restant à votre écoute et vous remerciant de votre confiance, je vous prie d’être assurée Madame, de mes sentiments les meilleurs. Pour ordre : André Flahaut Vous remarquerez que rien n'est dit pour le retour aux pistes et aux normes de vent historiques. Pistes et normes qui respectent notre santé, notre sécurité et notre qualité de vie en respectant aussi les emplois à l'aéroport de Zaventem. Il semble que nous ne devrons rien attendre de ce ministre, non plus. Bien sur que des promesses n'ont pas à être faites qui ne peuvent être tenues. Mais bon sang, aucun de nos gouvernants ne prend en compte les décisions de justice. A croire qu'elles n'existent pas !
Pour info, voici ma réponse au Ministre Flahaut
par Marie-Claire
le Mardi 23/06/2009 à 11:05
Waterloo le 23 juin 2009 Nos réf. AF/FrG/cc88-09 Monsieur, Je vous remercie pour votre réponse. Mais en vous lisant, je ne trouve nulle part votre conviction à lutter contre les plans de dispersion des survols d’avions au-dessus du Brabant Wallon. J’avais commencé une longue lettre en réponse à la vôtre mais il semble que tous les éléments de cette triste affaire ont déjà été dit et redit et d’ailleurs on sent comme un agacement dans ce que vous écrivez. Cependant, il est à souligner une grave erreur de votre part. En effet, vous dites qu’au sein de votre propre département, vous n’avez pu supprimer ni les aéroports ni les aéronefs. Sans doute n’êtes-vous pas suffisamment informé que déjà des aéroports ont du être délocalisés pour cause des nuisances sonores. En Belgique la mer du nord inviterait à en recevoir un, par exemple et soulagerait efficacement toute la population. Ceci dit, si la Flandre prend toutes les décisions d’envoyer ses nuisances sur l’autre communauté sans que celle-ci puisse se défendre, quelle est encore la nécessité de payer pour des Gouvernements Wallon et Bruxellois ? La région wallonne a pris toutes les mesures autour de l’aéroport de Charleroi à l’encontre du bruit. Cette région devrait-elle aussi indemniser tous les survolés contre les nuisances d’un aéroport de la Flandre ? Dire que les aéroports sont l’économie d’aujourd’hui et de demain montre un manque de vision. Je vous conseille de lire « les limites du ciel, enjeux du développement incontrôlé du transport aérien de Pierre Courbe » dont voici un passage : « Véritables concentrés de technologie, les géants des airs sont également des ogres qui engloutissent d’énormes quantités d’énergie. Et les lois de la chimie sont, hélas, inflexibles : brûler du carburant dégage des fumées composées de divers produits et résidus de combustion, notamment du CO2 et d’autres gaz qui produisent un effet en termes de changements climatiques. Emis en altitude, certains de ces composés auront un effet plus marqué que s’ils étaient émis du sol. Le transport aérien est dès lors en passe de devenir l’un des principaux freins à l’indispensable lutte contre les changements climatiques en cours ». En prenant la décision de continuer de ce genre d’économie, la Wallonie retrouvera un autre déclin rapidement et sera bientôt ce qu’on appelle « une has been » Autre problème, par souci d’économie, les atterrissages se feront en continu. Cela ne changera en rien les nuisances sonores. Nous nous retrouverons comme au temps de guerre où les Stuka avaient cette politique de descente en continu et les sifflements que cela produisaient servaient à effrayer les survolés. Je pense que cette fois tout est dit. Vous êtes là comme tous vos pairs, pour défendre les concitoyens. Faire comprendre que vous n’y arriveriez pas est grave. Ce manque de rendement au travail aurait pour risque un licenciement dans une entreprise privée. Juste un rappel, tous les gouvernants ont les atouts suivants pour réussir à nous défendre : les décisions de justice, la santé, la sécurité et la qualité de vie des victimes des plans de dispersion des survols d’avions, les avis des experts et surtout le pouvoir de faire démissionner par un boycott un secrétaire d’état qui fait fi de la justice qui est encore des lois de la Belgique et donc à respecter tant au nord qu’au sud du pays. L’atout majeur est donc la bonne gouvernance et l’éthique. Interpeller E. Schouppe restera un travail inutile. Par contre mettre le Premier Ministre devant ses responsabilités est primordial. Qu’est-ce qui tous vous en empêche ? Nos politiciens francophones seraient-ils devenus les serfs des politiciens flamandophones ? Il y a obligation de faire reprendre une fois pour toutes les routes aériennes et les normes de vent historiques. Seules règles qui ne sont pas contre l’économie et les emplois de l’aéroport de Zaventem. Ainsi nous ne subirons plus la torture des nuisances sonores et atmosphériques que nous avons depuis 5 longues années. Ces survols étant dus aux plans de dispersion des survols qui nous font croire que nous habitons en début de la piste 02 alors que nous en sommes à plus de 20 kilomètres et certains à plus de 40. Et puisque l’économie fait partie des arguments principaux de tous les politiciens francophones, il est à souligner que nous n’avons pas acheté nos maisons et terrains au rabais. A vous et à tous vos pairs à prendre les mesures qui s’imposent en sauvant les victimes des plans de dispersion d’avions. Merci. Veuillez accepter, Monsieur, mes salutations distinguées. Marie-Claire.
Re: Pour info, voici ma réponse au Ministre Flahaut
par KZ
le Jeudi 25/06/2009 à 00:43
Excellente lettre et réponse au ministre. En effet, la seule solution sera soit le boycott et l'éviction de Schouppe (mais j'en doute). Ou bien alors les riverains qui se feront justice en descendant dans la rue.
par Identité non publiée.
le Mardi 23/06/2009 à 17:41
Petite suggestion aux excellents administrateurs de l'association afin qu'ils s'invitent encore plus directement à la table des négociations : pourquoi ne pas écrire une carte blanche à destination de quotidiens comme le soir ou la libre belgique? Les rédactions sont en général friantes de ces réaction citoyennes... et les politiques sensibles à ce qui se dit d'eux dans les colonnes des grands quotidiens... |
Tout à fait d'accord avec vous. Mais en plus, la Région wallonne est compétente en matière d'environnement. Elle peut donc élaborer des normes de bruit et prévoir des sanctions en cas de dépassement (comme la Région bruxelloise l'a du reste déjà fait). J'estime qu'il faut faire pression tant sur le niveau fédéral que sur le niveau régional pour obtenir des résultats satisfaisants. Ecolo a, semble-t-il, réussi à retarder le projet Cerexhe-Heuseux-Beaufays. Preuve que rien n'est impossible avec de la volonté politique, comme vous l'écrivez à juste titre !