Mots-clés : Plan de dispersion, Politique
La gestion actuelle de l'aéroport de Bruxelles-National augmente les risques pour la santé et la sécurité des riverains de l'aéroport, non seulement en raison du bruit inhérent aux survols mais également parce que le risque d'accident avec des conséquences dramatiques ne peut être ignoré. Il est donc urgent et impératif de dégager enfin une solution équilibrée dans ce dossier. Voici les 12 propositions :
- Tenir compte de la densité de population des zones survolées et abandonner le principe de dispersion des nuisances des vols de jour comme des vols de nuit;
- Revenir au schéma des trajectoires de vol qui prévalait avant le Plan Anciaux ;
- Diminuer progressivement le plafond des mouvements nocturnes en saisissant l'opportunité du départ de certains opérateurs actuels. Les survols nocturnes résiduels devront être localisés au dessus des zones moins densément peuplées situées dans l'axe des pistes principales, ce qui permettra d'indemniser et d'isoler les zones les plus durement touchées. A cette fin, il est nécessaire de réactiver le fonds FANVA, à charge de BlAC de percevoir, auprès des compagnies aériennes, les taxes nécessaires pour alimenter ce fonds d'indemnisation sur base du principe « pollueur-payeur» ;
- Respecter le statut de piste subsidiaire de la 02/20 et appliquer les normes de vent historiques telles qu'elles étaient en vigueur en 1999 et respecter la définition officielle de la « rafale de vent» ;
- Respecter la répartition des compétences entre les Régions et l'État fédéral et assumer pleinement les compétences en matière d'utilisation des pistes et de trajectoire de vol au niveau du pouvoir fédéral;
- Fixer un plafond raisonnable aux activités aériennes au départ et à l'arrivée de l'aéroport. Le cdH souligne qu'il est opposé au dépassement du plafond actuel de 250.000 vols diurnes et nocturnes par an ;
- Etendre la période de nuit de 23h à 7h du matin au lieu de 6h et créer un institut indépendant de contrôle des nuisances aériennes;
- Consacrer un système efficace de sanctions en ma¬tière de bruit. La validité juridique des arrêtés« Bruit» de la Région bruxelloise a été validée par la Cour de Cassation. La Région bruxelloise doit pouvoir sanctionner si le constat est fait qu'il y a violation de ses réglementations;
- Développer les synergies avec les aéroports régionaux;
- Réduire les nuisances sonores à la source en agissant sur le volume global des émissions sonores (en Quota Count) et sur celui des QC individuels de chaque avion. Par exemple, la limite devra être portée à un QC maximal de 4 pour les avions qui utiliseraient la route du Canal de nuit;
- Créer un institut indépendant de contrôle des nuisances aériennes;
- Développer les synergies avec les aéroports régionaux et mettre à l'étude la possibilité de construire un nouvel aéroport national en dehors de toute zone urbaine.
Antoine publierait déjà les traces radar qu'il possède, cela permettrait de savoir ce qu'il en est réellement de la dispersion.
Cela bien sûr démontrerait que Verhofstad, Landuyt et autres Leterme sont de fieffés menteurs mais cela peut-être n'est pas dans le programme d'Antoine.