Mots-clés : Plan de dispersion, Brabant wallon, Brussels Airport
En réponse à ces articles:
Le mois d'août sera chaud
Kubla indigné
"La direction de l'aéroport de Zaventem a tenu à répondre aux déclarations de Serge Kubla. [...]La direction de Zaventem affirme pourtant que les travaux ont été annoncés en détail au printemps dernier. Toutes les communes membres de la commission de concertation de l'aéroport auraient donc été tenues au courant."
lit-on dans la presse
Quelle magnifique hypocrisie... ou méconnaissance totale de l'institution... de la part de Brussels Airport.
La commission de concertation de l'aéroport ou Overleg Commissie Vlaams Brabant ne compte dans ses membres aucune commune bruxelloise ou wallonne. En outre, il eut déjà des réactions en mai dernier dont il ne fut pas tenu compte. Ce qui en bon français s'appelle, excusez-nous, du beau foutage de gueule...
L'équipe de TBBW
Pendant toutes ces années, Belgocontrol a joué le jeu de prétendre qu'ils n'étaient que les exécutants de décisions politiques sans cesses revues et qu'ils ont beaucoup de mal à appliquer sur le terrain. Mais nonobstant, ils "font de leur mieux" tout en assurant en priorité la sécurité.
Des bruits récurrents et même plus que des bruits ont suscités pas mal d'interrogations sur Belgocontrol. La contre vérité et la désinformation fait manifestement partie de leur culture; le camouflage d'erreurs et le rejet sur des exécutants extérieurs sont un sport humainement compréhensible, mais qui devrait être sanctionné dans leur cas. Des décisions au détriment des francophones et qui vont bien au delà des décisions politiques apparaissent régulièrement. La manipulation des chiffres et des événements à posteriori, patente dans certains cas, n'a donné lieu à aucune enquête. Le conseil d'administration (ou ce qui en tient lieu), qui compte des amis à Kubla, se tait dans toutes les langues, selon les bonnes pratiques mises au point dans le désastre Sabena.
La faiblesse de notre pouvoir politique a conduit en fait que Belgocontrol est devenu un état dans l'état. En soi, cela n'est pas rédhibitoire, car le trafic aérien demande de la part de l'organisme qui en est chargé une telle "responsiveness" qu'il ne peut être question que des éléments extérieurs s'en mêlent pour tout et pour rien! Bien entendu, le risque dans ce contexte est que des individus ou un groupe d'individus poussent le cochonnet un peu trop loin et dépassent l'empowerement déjà considérable mais nécessaire à leur délicate mission.
Dans le passé, des situations semblables avaient été observées notamment aux US (Reagan) et en UK (Thatcher). La solution avait été de virer les cadres qui se prenaient pour Dieu le père.
N'en est-on pas là aujourd'hui? Sans doute, sauf que nous n'avons rien qui ressemble à Margaret Thatcher, même de très loin....