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Nuisances aériennes
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Bruxelles-National: Benoît CEREXHE déplore les atermoiements et manoeuvres du Secrétaire d'Etat à la Mobilité

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Jeudi 24/07/2008 • 3 commentaires • Version imprimable

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Le Ministre Benoît CEREXHE tient à sortir de la réserve dans laquelle il s'est volontairement tenu jusqu'à présent, dans le cadre de la négociation menée par le Gouvernement fédéral concernant la gestion des vols au départ et à l'arrivée de l' de Bruxelles-National.
Benoît CEREXHE tient à apporter les précisions suivantes. Il est urgent qu'un accord équilibré, mais qui tienne compte des irréfutables , soit dégagé en ce qui concerne la problématique de l'. Pour rappel, sous le ministère d'Yves Leterme, alors Ministre des Communications, il avait été décidé qu'un accord serait dégagé pour le 31 mai 2008.
Près de deux mois se sont écoulés depuis cette échéance sans que le dossier ne sorte de l'ornière. La note déposée en son temps par Yves Leterme présentait pourtant des avancées dignes d'intérêt.
Benoît CEREXHE regrette les atermoiements actuels du Secrétaire d'Etat à la Mobilité et ses tentatives de détricoter les grandes lignes du projet d'accord intervenu au début de l'année 2008.
Le Ministre bruxellois Benoît CEREXHE rappelle par ailleurs aux négociateurs fédéraux que depuis lors, la Justice belge a condamné de manière inéquivoque l'abaissement de la norme de vent sur les pistes 25. Une norme de 5 noeuds sur les pistes 25 est condamnable.
Pour Benoît CEREXHE, un accord équilibré ne pourra être trouvé dans ce dossier qu'aux conditions suivantes :
Un accord dans le détail ou rien du tout. Un accord ne pourra être dégagé que s'il règle à la fois la question des schémas d'utilisation des pistes et d'utilisation des routes, celle des capacités nocturnes et diurnes de l', celle des normes de vent et des procédures de vol, celle des certifications sonores autorisées pour les aéronefs et celle des organes de concertation et de contrôle de la règlementation.
L'entérinement du caractère subsidiaire de la piste 02/20. L'intégration de la 02/20 dans des plans de dispersion et l'imposition de normes de vent similaires sur la 02/20 et les 25 ne sont pas de nature à garantir le caractère subsidiaire de la piste la plus courte (02/20).
Le garantie du survol des zones les moins densément peuplées. A ce titre, il est inconcevable d'envisager une dispersion systématique nouvelle (en dotant les pistes 07 de systèmes de guidage automatiques ILS) au-dessus des communes les plus densément peuplées de la . Il semble aujourd'hui que certains souhaitent tirer argument de modifications environnementales (comme la direction changeante des vents) pour justifier de nouvelles utilisations de pistes à Bruxelles-National.
Pour Benoît CEREXHE, les changements observés tant dans l'environnement physique de l' que dans les directions de vent dans le ciel autour de celui-ci confirment que les installations de Bruxelles-National sont de moins en moins en adéquation avec leur emplacement actuel. Il est impératif aujourd'hui de spécialiser l' de comme city-aiport et d'externaliser un certain nombre d'activités vers des aéroports plus éloignés.
Le respect des en ce qui concerne les normes de vent. Benoît CEREXHE rappelle que la seule norme de vent jamais attaquée devant les tribunaux est celle qui prévalut durant plus de 30 ans : 8 noeuds. L'abaissement des normes de vent sur les pistes 25 et le relèvement des normes de vent sur la 02/20 n'a d'autre objectif que de réduire très sensiblement le survol du Noordrand au détriment d'une densification exagérée du survol de la la et de sa périphérie Est.
Le maintien plein et intégral de la dans sa compétence environnementale – définitivement reconnue par les cours et tribunaux de notre pays - relative aux normes de admissibles dans le ciel de Bruxelles.


Commentaires

par H le Jeudi 24/07/2008 à 17:44

L'ennui c'est que Zaventem, avec le trafic actuel, est déjà deux fois trop grand. Avec le terminal low-cost, il sera trois fois trop grand. Il est probablement le seul grand aéroport européen à être trop grand.

Outre le fait qu'il cumule toutes les erreurs possibles, comme d'être mal placé, d'être trop près de la ville, d'imposer des trajets marathoniens aux voyageurs et ainsi de suite, sa gestion de pistes et  trafic vont à l'encontre de tous les bons principes adoptés ailleurs.

Bref on a le plus merveilleux exemple d'imbécilté industrielle que l'on puisse trouver; les belges sont donc devenus des spécialistes dans ce qu'il ne faut pas faire (le développement urbain de bruxelles en est là pour témoigner) et Cerexhe est dans l'erreur quand il essaie de supprimer cette extraordinaire vitrine de notre pas-savoir-faire!


Re: par killzav le Vendredi 25/07/2008 à 22:47

Correction... savoir faire Flaminguant... pas Belge


par bird le Mardi 29/07/2008 à 09:04

Benoît Cerexhe est un type sensé, mais il ne se rend pas bien compte du risque qu'il prend -et nous fait courrir- lorsqu'il dit que sans accord sur tout, il n'y aura pas d'accord du tout.  Il est certain qu'il faut un accord global, qui couvre tous les points dont il a parlé, plus quelques uns qu'il oublie (tel que la situation du Brabant wallon, et en particulier des communes proches de Huldenberg) mais le problème, c'est que tant qu'il n'y a pas d'accord, les crapules flamingantes se permettent tout et n'importe quoi.  Ils ont donc tout intérêt à empècher tout accord, tant qu'ils ont la main.  Benoît Cerexhe fait donc (involontairement) leur jeu.  Il est donc urgent qu'une personne sensée (donc francophone) reprenne ce dossier en mains, et qu'on revienne à la situation de 1998, en préalable à tout accord.  Alors, là, on verra les flamands se grouiller de négocier.

On peut d'ailleurs se demander comment il se fait que ce soit encore à un partisan acharné du plan de dispersion, juge et partie, et qui a déjà prouvé son incompétence dans le dossier SNCB, que l'on a confié bien légèrement la gestion de ce dossier.  En effet, avant les élections, une écrasante majorité de partis politiques se prononcaient clairement pour l'abrogation de la dispersion, et Spirit s'est fait descendre en flèche aux élections, ce qui devrait en soi être suffisant pour lever tous les obstacles au retour à la normale.  De plus, les décisions irréfutables de justice, et l'exemple du crash ont encore renforcé l'urgence de revenir à plus de bon sens.  Mais rien n'y fait!  Les dés sont pipés, et quelques politiques intouchables continuent à imposer à 300.000 personnes les affres de la "dispersion" impunément, avec la complicité de quelques francophones, tels que Didier Reynders.  Incompréhensible!

J'ai donc cherché à comprendre le pourquoi de ce revirement post-électoral, et ait envoyé une demande d'éclaircissement à tous les politiques concernés.  Devinez quoi?  Je n'ai pas reçu la moindre réponse.  Trop honteux, sans doute, pour oser répondre à un citoyen qu'ils ne sont pas responsables.  Il s'agit donc bien d'une traîtrise concertée!  Pour combien de deniers?  Un poste àux finances pour Reynders?  Un bouquet de fleurs pour Milquet?  Un noeud pap rouge pour Di Rupo?  Probablement pas beaucoup plus.  Et gràce à ces politiques qui oeuvrent "pour notre bien", nous passerons encore tout cet été sous les avions (encore plus nombreux et plus bas que d'habitude, sois-disant pour cause de travaux)!  C'est ignoble et cruel.  Tout nous permettait d'espérer que le problème serait enfin résolu, et c'est tout le contraire qui se passe.  Schouppe fait tout ce qu'il peut pour l'empirer encore!

Il faudra bien qu'un jour, les politiques responsables, y compris les francophones, nous rendent des comptes...