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Un nouvel appareil pour mesurer les gaz d'échappement

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Jeudi 09/08/2007 • 2 commentaires • Version imprimable

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[ - Date: 2007-08-07]

Les automobilistes pourront peut-être bientôt contrôler les émissions polluantes de leurs voitures tout en conduisant, grâce à une nouvelle de l'université de Manchester.

Les scientifiques de l'école d'ingénierie et de science analytique de l'université ont créé un appareil qui utilise des rayons laser pour mesurer les niveaux de dioxyde de carbone (), de monoxyde de carbone (CO) et de méthane (CH4) directement à l'intérieur du pot d'échappement.

Publiés dans la revue «Applied Optics» et réalisés dans le cadre du projet ASSYST (relatif à des systèmes de capteurs laser de pointe), les travaux ont été partiellement financés par le cinquième programme-cadre de (5e PC).

Actuellement, on mesure les gaz d'échappement des véhicules automobiles en les introduisant dans une boîte où ils sont mesurés par une série de capteurs. Or ce système présente plusieurs inconvénients, notent les chercheurs. Ainsi, son temps de réaction est lent et les gaz adhèrent souvent à la tuyauterie conduisant à la boîte de mesure. Le système est également sujet aux interférences.

Par contre, la diode laser à proche infrarouge se caractérise par des résultats plus rapides et des interférences moindres. De plus, les lasers et les photodétecteurs qui composent l'appareil sont immédiatement opérationnels et fonctionnent à température ambiante.

Les scientifiques ont fixé leur appareil à un moteur de voiture monté sur un banc d'essai, afin d'étudier comment les émissions varient en fonction de différentes conditions.

Le système a permis au chercheurs de constater, par exemple, comment les concentrations de gaz étudiés varient quand le moteur est mis en route; les niveaux de s'élèvent rapidement puis se stabilisent après quelques secondes, tandis que les niveaux de CO atteignent un pic au moment du démarrage du moteur, avant de retomber ensuite. La même forte élévation des niveaux de méthane, suivie d'une forte diminution, a également été constatée au démarrage du moteur.

Les scientifiques ont obtenu des informations similaires pour d'autres variables, par exemple sur ce qui se passe quand le mélange d'admission (le volume d'air et de carburant entrant dans le moteur) est augmenté et diminué.

«C'est la première fois que ce type de capteur à diode laser proche-IR est utilisé directement dans le pot d'échappement d'un moteur statique à combustion interne pour mesurer les émissions», a déclaré le Dr Philip Martin, l'un des auteurs de l'article.

Les scientifiques ont non seulement testé leur système sur le moteur du banc d'essai, mais ils ont transporté leur équipement dans le monde réel et l'ont utilisé pour mesurer les gaz d'échappement des véhicules en mouvement.

«Ce n'est que maintenant que les composants possédant la haute sensibilité et la robustesse nécessaires à l'application de cette approche dans la réalité deviennent disponibles, a expliqué le Dr Martin. Sur la base de la même technologie, nous avons déjà construit une unité routière fonctionnant avec une batterie et composée de matériaux de télécommunications solides et robustes.»

Le succès de ces tests a conduit les chercheurs à envisager la possibilité d'un système embarqué.

«De telles avancées rendent faisable l'idée d'un système de diagnostic flexible embarqué à bord des véhicule à moteur à des fins de contrôle, écrivent-ils. La dépendance des émissions à l'égard des conditions de fonctionnement du véhicule est également utile pour l'analyse des mesures à distance des émissions des véhicules.»

Actuellement, l'appareil est équipé de deux lasers opérant à des fréquences différentes; l'un détecte les niveaux de dioxyde de carbone et de monoxyde de carbone, tandis que l'autre mesure le méthane. Les scientifiques sont maintenant impatients d'ajouter d'autres lasers à leur appareil pour mesurer d'autres polluants importants comme l'oxyde d'azote, le dioxyde d'azote et des hydrocarbures spécifiques.

Pour tout renseignement complémentaire, consulter:

Université de Manchester
http://www.manchester.ac.uk/

Applied Optics
http://ao.osa.org/


Commentaires

par L'épine dans le pied le Vendredi 10/08/2007 à 10:44

Cette étude très intéressante devrait être nevoyée aux autorités helvétiques.

En effet, en Suisse, lorsque vous vous arrêtez à un feu rouge, seuls les deux premiers véhicules peuvent laisser leur moteur tourner, les suivants doivent le couper et le réallumer lorsque le feu passe au vert. Ceci entraîne un nombre incalculables de démarrage de moteur, source de fortes émissions de CO et de méthane. A voir donc si l'économie de rejet de CO2 vaut la peine de couper son moteur pour un court moment. 


Re: par La poutre dans le pied le Vendredi 10/08/2007 à 11:56

Ouais... mais ça vaudrait aussi la peine de faire le test avec ces maris qui laissent tourner leur moteur pendant une 1/2 heure avec fenêtre ouverte et airco à fond sur le parking des grandes surfaces pendant que Madame fait les courses.  Ou à ces grands-parents qui arrivent 1/4 h trop tôt à la sortie de l'école pour avoir la meilleure place de parking et éviter ainsi à leurs petits-enfants chéris le très douloureux exercice de marcher 100 mètres et laissent tourner leur moteur jusqu'à ce que la cloche sonne.  Ou à ces chauffeurs de bus qui poireautent 40 minutes au terminus en laissant leur moteur tourner.  Ou à ce mini-bus JCDecaux qui remet en place les vélos aux bornes Cyclocity (bonne idée) mais qui laisse tourner son moteur pendant le 1/4 d'heure que prend l'opération (mauvaise idée). Ou ces chauffards de taxi qui attendent leurs clients avec leur moteur qui tourne puisque le diesel consommé sera déductible à titre de frais professionnels. Ou ces chauffeurs privés qui règlent l'airco sur 19° dans l'habitacle d'une grosse berline qui va tourner pour rien en attendant que l'homme d'affaires, le Corps Diplomatique ou le politicien qu'il véhicule place son illustre popotin sensible aux variations de température sur le siège arrière.  Mais bon: on est dans une société où on n'hésite pas à consommer une énergie folle pour déplacer un objet d'une tonne de métal et de plastique juste pour véhiculer 80 kilos de viande et d'os.