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Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
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Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
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La commune d'Ottignies a fait effectuer des mesures sur la ligne 140 en direction de Fleurus

« Du bruit comme à Bierset »

Par Cherche l'info • Trop de nuisances dans nos vies • Mardi 29/06/2004 • 0 commentaires • Version imprimable

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Cet article concerne une ligne de chemin de fer. Une phrase intéressante: "Le juge a reconnu que les dommages subis dépassaient ce qu'un particulier peut supporter pour l'intérêt de la collectivité." 29 juin 2004 - Le Des Ottintois subissent des nuisances analogues à celles des riverains des aéroports. C'est ce qui ressort des mesures effectuées. Le dossier sera envoyé à la SNCB. CATHERINE MOREAU Voilà belle lurette déjà que les riverains de la ligne 140 (-Fleurus) se plaignent des nuisances sonores et des vibrations causées par les trains de marchandises. En particulier depuis décembre 2002 lorsqu'a été mis en service l'axe Athus-Meuse destiné au depuis Anvers vers l'est de la France, la Suisse et l'Italie. Pour éviter de surcharger, à la hauteur d', la ligne 161 (-Namur) qui accueillera le futur RER, la SNCB a décidé alors de faire basculer le trafic des trains de marchandises sur la ligne 140. L'augmentation du nombre de convois a vite suscité la mobilisation de riverains réunis dans l'ASBL Villages en ligne qui plaident pour la réduction des nuisances en attendant la mise en site propre de cet « eurocorridor ». Actuellement, il passe entre trente-cinq et quarante trains de marchandises par 24 heures, explique Jean-Luc Vander Borght, le président de l'ASBL. La SNCB annonce une augmentation progressive d'ici 2010. Mais ensuite, elle évoque une capacité de 120 à 140 trains sur la ligne. En décembre dernier, le collège ottintois avait décidé de confier au Centre scientifique et technique de la construction (CSTC) le soin de réaliser des mesures de et de vibrations. Et le choix s'est porté sur deux habitations situées dans la rue... du Chemin de fer, situées toutes deux à douze mètres de la voie ferrée, l'une à trente-cinq, l'autre à cent cinquante mètres du pont ferroviaire métallique. Les résultats ? Pour les deux habitations, le mesuré durant la nuit dépasse (70,6 et 65,4 décibels) la norme prévue dans le projet d'arrêté royal couramment utilisé par la SNCB (70 décibels durant la journée, 65 durant la nuit). Les riverains se trouvent dans la même situation que ceux de la zone A des aéroports (plus de 70 décibels) qui peuvent prétendre au rachat de leur bien par les pouvoirs publics et à une prime de déménagement, a expliqué le bourgmestre Jean-Luc Roland. Et ils doivent, en outre, subir les nuisances dues aux vibrations. Du côté des mesures de vibration, les résultats montrent que si l'on n'atteint pas les normes pouvant mettre en péril la stabilité du bâtiment, les valeurs dépassent, cependant, celles qui sont admises pour préserver le sommeil des riverains. Le collège ottintois réclame donc de la SNCB des améliorations à court terme. Christian Mertens, responsable de ces analyses au CSTC, a évoqué le remplacement du pont métallique, la réduction ou la suppression du passage nocturne des trains... Nous soutenons le des marchandises par chemin de fer mais nous pensons qu'il y a un minimum de mesures de protection à prendre pour les riverains, a souligné Jean-Luc Roland. Je suis disposé à faire réaliser, en collaboration avec la SNCB, des mesures en milieu plus rural, notamment dans le village de La Roche, a réagi Michael Goblet, le bourgmestre stéphanois. Reste aux maïeurs des communes concernées (, Court-St-Etienne, , Fleurus et Sombreffe) à prendre leur bâton de pèlerin pour rencontrer ensemble le président et l'administrateur général de la SNCB. Une démarche légère, au regard des intérêts économiques en jeu ? En janvier dernier, une riveraine de la ligne 140 a gagné en appel son procès contre la SNCB, a fait remarquer Jean-Luc Vander Borght. Le juge a reconnu que les dommages subis dépassaient ce qu'un particulier peut supporter pour l'intérêt de la collectivité.