Mots-clés : La conférence de Bali, CO² et gaz à effet de serre, Aviation, Inter-Environnement Wallonie, TBBW
Ce dimanche 2 décembre, la fédération Inter-Environnement Wallonie en partenariat avec Trop de Bruit en Brabant Wallon, les Amis de la Terre, l'ARACH (Gosselies), NET-SKY (Bierset), Bruxelles Air Libre a organisé une action ludique à l'occasion de la Conférence des Nations Unies sur le Climat (Bali, 03 - 15/12/07).
De joyeux drilles, accompagnés d'une bande d'ours polaires et de deux pingouins exilés loin de leur banquise fondante, ont déclaré l'aéroport de Charleroi fermé pour cause de changements climatiques. Ils ont distribué aux voyageurs des tickets de "Futur airlines- Volez mieux, volez moins!" (description ci-dessous) et des nounours en gomme (bio, bien sûr!). Les animaux portaient une pancarte "Sauvez-nous". C'est bien le moins que l'on puisse faire.
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<<< Les animaux exilés venus réclamer justice. |
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Un ours perdu aidé par un représentant de la loi sympathique (Ci-contre) Pingouins et ours blancs, même combat. (Ci-dessous) |
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Les ours blancs ont leur fan club (Ci-contre) |
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Les médias sensibles au message des animaux exilés (Ci-contre) Un duo de pingouins expriment ses revendications à un des journalistes présents (Ci-dessous) |
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Tickets de "Futur airlines- Volez mieux, volez moins!" Aujourd'hui, vous prenez l'avion. Mais (après-)demain, le pourrez-vous encore ? Entre 1990 et 2004, les émissions de gaz à effet de serre liées au transport aérien ont augmenté de 73% ! L'altitude à laquelle les polluants sont émis multiplie par 2 à 5 X leur impact sur le climat !! Si on considère les réductions de gaz à effet de serre nécessaires pour éviter un crash climatique (80% à l'horizon 2050 selon les experts) et l'évolution des émissions de gaz à effet de serre du secteur aérien à politique inchangée; vaux environs de 2040, l'avion sera responsable à lui seul de la totalité des émissions tolérables !!! Interroger le développement sans entrave et sans fin du transport aérien n'est donc pas un choix mais une nécessité ! Il importe de responsabiliser les utilisateurs. Prendre l'avion pour aller passer un week-end à Rome, Barcelone ou, a fortiori, New-York ou Hong-Kong constitue, par exemple, une aberration environnementale que la collectivité ne peut supporter. Les tarifs pratiqués doivent intégrer la réalité des coûts générés. Exonérer le kérosène de toute taxation, comme c'est le cas actuellement, va à l'encontre de l'intérêt commun, tant sur le plan économique qu'environnemental. Si nous voulons pouvoir continuer à voler demain, il nous faut apprendre dès aujourd'hui à voler mieux et voler moins ! |
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