Mots-clés : Plan de dispersion
Communiqué de presse du 26 décembre 2007
Le gouvernement intérimaire Verhofstadt III va se pencher sur les affaires urgentes parmi lesquelles figure, enfin, le dossier de Zaventem. L’association Bruxelles Air Libre Brussel a appris que le portefeuille de la Mobilité a finalement été confié au Vice-Premier ministre Yves Leterme et l’en félicite, tout en lui recommandant de renoncer à l’immobilisme de son prédécesseur et de traiter ce dossier sans tabous.
Ancien Ministre Président de la Région Flamande, ayant présidé à la mise en oeuvre des plans d’expansion qui doivent assurer l’avenir de la Région (dont le plan Start), M. Leterme est sans conteste bien placé pour découvrir à présent les conséquences funestes de l’activité excessive de Brussels Airport. Les nombreuses décisions de justice en la matière en sont la meilleure preuve, de même que le durcissement de l’attitude des associations de citoyens victimes de cet excès d’activité.
L’association Bruxelles Air Libre Brussel espère que les mesures prises le seront tout autant en faveur des habitants de la Région Flamande que des quelques 300.000 habitants de la Région la plus peuplée du pays qui sont victimes de 90% des nuisances que cause le survol à basse altitude par les avions en phase de décollage. Ayant dorénavant une vision globale du dossier des nuisances, le Ministre sera amené à conclure que c’est à la source qu’il faut les réduire, que c’est déjà depuis les années 90 que l’activité de l’aéroport de Zaventem a dépassé ce qui est raisonnablement supportable, et qu’il est absurde d’encore vouloir le développer. Ce sont là les conséquences de l’absence d’une saine politique d’aménagement du territoire et ce sont les gouvernements fédéraux successifs ainsi que, plus récemment, celui de la Région Flamande qui en sont les responsables.
Pour ces motifs l’association réclame avec force que la compétence de la politique d’aménagement du territoire soit rendue au Fédéral, afin de rendre impossible à un politicien local de faire de l’obstruction, comme se le permet le bourgemestre de Zaventem. L’association souligne que dans ce domaine la Belgique est sans doute le seul pays d’Europe qui n’aie pas de politique nationale d’aménagement du territoire. Ce dossier est également la démonstration-type de l’absence, dans le chef des divers gouvernements fédéraux et régionaux, de toute vision d’avenir pour leur capitale .
L’association s’étonne aussi de voir séparer les compétences de la Mobilité de celles du Climat, puisqu’il est évident qu’une seule et même personne serait bien mieux placée pour assurer le délicat équilibre qui doit encore toujours être trouvé entre les exigences du transport, particulièrement le transport aérien, et l’objectif de limitation des rejets de CO² dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle demande par conséquent aux ministres Yves Leterme et Paul Magnette de collaborer étroitement et d’aborder le dossier du transport aérien comme un tout, sans parti-pris, en évitant tout affrontement partocratique entre les thèses des défenseurs du milieu et celles des partisans du transport aérien.
Pour en venir au dossier proprement dit, l’association reprend les recommandations énumérées dans le mémorandum qu’elle a remis au Ministre, qu’elle remercie d’en avoir accusé réception, et qui ont pour objectif de traiter à la source le problème des nuisances causées par un aéroport situé beaucoup trop près (2 km) d’une capitale nationale et internationale pour pouvoir se développer indéfiniment. Ce qui suppose le démantèlement des vols de nuit et la limitation à 200.000 mouvements annuels du nombre des vols de jour. Les habitants de Bruxelles soulignent aussi que leur ville est la seule ville d’ Europe à être survolée de part en part à basse altitude par des avions de toutes tailles, y compris les plus lourds. Ils exigent d’être traités comme les habitants de villes telles que Louvain ou Vilvorde, autres régions densément peuplées qui, elles, n’ont pas à subir les inconvénients et les risques que comporterait le survol de leur centre à basse altitude.
Enfin, les habitants de la Région de Bruxelles Capitale demandent au Ministre de respecter les normes existantes et les décisions de justice. Vouloir refédéraliser les normes de bruit dans le seul but de pouvoir faire impunément survoler la Région par un trafic croissant serait une grossière erreur qui se payerait très cher un jour ou l’autre. Faire voter subrepticement une loi en la matière afin de limiter aux associations tout le droit de recourir à la justice serait une faute aussi grande, et une négation du principe de stand still qui doit prévaloir à l’avantage des citoyens.
Le gouvernement intérimaire Verhofstadt III va se pencher sur les affaires urgentes parmi lesquelles figure, enfin, le dossier de Zaventem. L’association Bruxelles Air Libre Brussel a appris que le portefeuille de la Mobilité a finalement été confié au Vice-Premier ministre Yves Leterme et l’en félicite, tout en lui recommandant de renoncer à l’immobilisme de son prédécesseur et de traiter ce dossier sans tabous.
Ancien Ministre Président de la Région Flamande, ayant présidé à la mise en oeuvre des plans d’expansion qui doivent assurer l’avenir de la Région (dont le plan Start), M. Leterme est sans conteste bien placé pour découvrir à présent les conséquences funestes de l’activité excessive de Brussels Airport. Les nombreuses décisions de justice en la matière en sont la meilleure preuve, de même que le durcissement de l’attitude des associations de citoyens victimes de cet excès d’activité.
L’association Bruxelles Air Libre Brussel espère que les mesures prises le seront tout autant en faveur des habitants de la Région Flamande que des quelques 300.000 habitants de la Région la plus peuplée du pays qui sont victimes de 90% des nuisances que cause le survol à basse altitude par les avions en phase de décollage. Ayant dorénavant une vision globale du dossier des nuisances, le Ministre sera amené à conclure que c’est à la source qu’il faut les réduire, que c’est déjà depuis les années 90 que l’activité de l’aéroport de Zaventem a dépassé ce qui est raisonnablement supportable, et qu’il est absurde d’encore vouloir le développer. Ce sont là les conséquences de l’absence d’une saine politique d’aménagement du territoire et ce sont les gouvernements fédéraux successifs ainsi que, plus récemment, celui de la Région Flamande qui en sont les responsables.
Pour ces motifs l’association réclame avec force que la compétence de la politique d’aménagement du territoire soit rendue au Fédéral, afin de rendre impossible à un politicien local de faire de l’obstruction, comme se le permet le bourgemestre de Zaventem. L’association souligne que dans ce domaine la Belgique est sans doute le seul pays d’Europe qui n’aie pas de politique nationale d’aménagement du territoire. Ce dossier est également la démonstration-type de l’absence, dans le chef des divers gouvernements fédéraux et régionaux, de toute vision d’avenir pour leur capitale .
L’association s’étonne aussi de voir séparer les compétences de la Mobilité de celles du Climat, puisqu’il est évident qu’une seule et même personne serait bien mieux placée pour assurer le délicat équilibre qui doit encore toujours être trouvé entre les exigences du transport, particulièrement le transport aérien, et l’objectif de limitation des rejets de CO² dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle demande par conséquent aux ministres Yves Leterme et Paul Magnette de collaborer étroitement et d’aborder le dossier du transport aérien comme un tout, sans parti-pris, en évitant tout affrontement partocratique entre les thèses des défenseurs du milieu et celles des partisans du transport aérien.
Pour en venir au dossier proprement dit, l’association reprend les recommandations énumérées dans le mémorandum qu’elle a remis au Ministre, qu’elle remercie d’en avoir accusé réception, et qui ont pour objectif de traiter à la source le problème des nuisances causées par un aéroport situé beaucoup trop près (2 km) d’une capitale nationale et internationale pour pouvoir se développer indéfiniment. Ce qui suppose le démantèlement des vols de nuit et la limitation à 200.000 mouvements annuels du nombre des vols de jour. Les habitants de Bruxelles soulignent aussi que leur ville est la seule ville d’ Europe à être survolée de part en part à basse altitude par des avions de toutes tailles, y compris les plus lourds. Ils exigent d’être traités comme les habitants de villes telles que Louvain ou Vilvorde, autres régions densément peuplées qui, elles, n’ont pas à subir les inconvénients et les risques que comporterait le survol de leur centre à basse altitude.
Enfin, les habitants de la Région de Bruxelles Capitale demandent au Ministre de respecter les normes existantes et les décisions de justice. Vouloir refédéraliser les normes de bruit dans le seul but de pouvoir faire impunément survoler la Région par un trafic croissant serait une grossière erreur qui se payerait très cher un jour ou l’autre. Faire voter subrepticement une loi en la matière afin de limiter aux associations tout le droit de recourir à la justice serait une faute aussi grande, et une négation du principe de stand still qui doit prévaloir à l’avantage des citoyens.
J'ai la nette impression que le combat est perdu d'avance. Le gouvernement aura beau jeu d'évoquer l'accord secret conclu avec Macquarie pour prétendre qu'il ne peut plus rien faire. De plus, si Leterme était réellement de bonne volonté, il lui aurait suffi d'un jour pour restaurer la situation de 1998, qui constitue seule une base raisonnable aux discussions à venir. Cette situation historique est bien connue de tous, et ne doit donc faire l'objet d'aucune étude préalable à son application. Or, Leterme n'a encore rien fait. Pourquoi? De plus, on l'imagine mal obtenir du NV-A, le vrai patron du CD&V, une avancée qui pourrait apparaitre comme légèrement favorable aux francophones.
Les politiciens francophones nous ont tous lachés, c'est aussi une évidence. Rappelons nous qu'avant les élections, ils prétendaient tous vouloir le retrait immédiat du plan de dispersion, et que le poste de ministre de la mobilité soit confié à un francophone, ou tout au moins à un non-flamingant. C'est tout le contraire dans la pratique. Difficile d'encore croire ne leurs promesses...