Mots-clés : Macquarie, Plan de dispersion, Brussels Airport, UE
Communiqué de presse oostrand
Au cours de la commission de l'infrastructure de ce lundi 3 mars 2008, Monsieur Leterme, répondant à différentes question parlementaires, a renvoyé les députés chez Monsieur Reynders pour toute information concernant le contrat liant l'Etat belge à la société Macquarie, actionnaire principal de Brussels Airport. Les associations de riverains attendent avec impatience de pouvoir consulter ce contrat depuis des années et demandent à Monsieur Reynders de jouer enfin la transparence! Dans ce cadre, l'état belge est d'ailleurs en infraction avec la directive européenne 90/313 du 7 juin 1990 qui vise à assurer la liberté d'accès à l'information en matière d'environnement détenue par les autorités publiques. Selon l'article 2 de la directive toute information détenue par les autorités publiques qui concerne l'environnement, ainsi que les activités (y compris celles qui sont à l'origine de nuisances telles que le bruit) ou les mesures pouvant affecter l'environnement, doit être accessible à toute personne physique ou morale.
Les activités de Macquarie donnent bien lieu à des nuisances sonores et affectent l'environnement. L'Etat belge est par conséquent contraint de rendre public toutes les clauses du contrat de vente qui portent sur toutes activités ou toute augmentation d'activités qui puisse avoir un impact sur l'environnement. Lors de cette même commission de l'infrastructure, plusieurs questions portaient également sur la construction d'un terminal low cost à Zaventem.
Les associations AWACSS-Wezembeek, UBCNA-BUTV et WAKE-UP Kraainem tiennent à souligner que la décision de la Cour Européenne de justice du 28 février 2008 dans l'affaire Bierset stipule "que tous les travaux portant sur les bâtiments, les installations ou les équipements d'un aéroport doivent être considérés comme des travaux portant sur l'aéroport en tant que tel" et oblige de fait Brussels Airport à faire une étude d'incidence avant le développement du terminal low-cost, comme exigé par la directive européenne 85/337 du 27 juin 1985.
Les associations AWACSS-Wezembeek, UBCNA-BUTV et WAKE-UP Kraainem n'hésiteront pas à s'adresser à leur tour à la justice si aucune étude d'impact préalable à la construction du terminal low cost n'est effectuée!
Enfin, les associations répondent à l'argument de Mr Leterme qui indiquait que les installations de l'aéroport sont largement sous-utilisées que ce n'est pas parce que les autoroutes sont sous-utilisées la nuit qu'on va obliger les citoyens à rouler la nuit, ni parce que la plupart des appartements à la côte belge sont vides 80 % du temps que l'on va obliger nos concitoyens à prendre plusieurs mois de vacances par an (ce qui d'ailleurs laisserait leur logement principal sous-utilisé également).
Au cours de la commission de l'infrastructure de ce lundi 3 mars 2008, Monsieur Leterme, répondant à différentes question parlementaires, a renvoyé les députés chez Monsieur Reynders pour toute information concernant le contrat liant l'Etat belge à la société Macquarie, actionnaire principal de Brussels Airport. Les associations de riverains attendent avec impatience de pouvoir consulter ce contrat depuis des années et demandent à Monsieur Reynders de jouer enfin la transparence! Dans ce cadre, l'état belge est d'ailleurs en infraction avec la directive européenne 90/313 du 7 juin 1990 qui vise à assurer la liberté d'accès à l'information en matière d'environnement détenue par les autorités publiques. Selon l'article 2 de la directive toute information détenue par les autorités publiques qui concerne l'environnement, ainsi que les activités (y compris celles qui sont à l'origine de nuisances telles que le bruit) ou les mesures pouvant affecter l'environnement, doit être accessible à toute personne physique ou morale.
Les activités de Macquarie donnent bien lieu à des nuisances sonores et affectent l'environnement. L'Etat belge est par conséquent contraint de rendre public toutes les clauses du contrat de vente qui portent sur toutes activités ou toute augmentation d'activités qui puisse avoir un impact sur l'environnement. Lors de cette même commission de l'infrastructure, plusieurs questions portaient également sur la construction d'un terminal low cost à Zaventem.
Les associations AWACSS-Wezembeek, UBCNA-BUTV et WAKE-UP Kraainem tiennent à souligner que la décision de la Cour Européenne de justice du 28 février 2008 dans l'affaire Bierset stipule "que tous les travaux portant sur les bâtiments, les installations ou les équipements d'un aéroport doivent être considérés comme des travaux portant sur l'aéroport en tant que tel" et oblige de fait Brussels Airport à faire une étude d'incidence avant le développement du terminal low-cost, comme exigé par la directive européenne 85/337 du 27 juin 1985.
Les associations AWACSS-Wezembeek, UBCNA-BUTV et WAKE-UP Kraainem n'hésiteront pas à s'adresser à leur tour à la justice si aucune étude d'impact préalable à la construction du terminal low cost n'est effectuée!
Enfin, les associations répondent à l'argument de Mr Leterme qui indiquait que les installations de l'aéroport sont largement sous-utilisées que ce n'est pas parce que les autoroutes sont sous-utilisées la nuit qu'on va obliger les citoyens à rouler la nuit, ni parce que la plupart des appartements à la côte belge sont vides 80 % du temps que l'on va obliger nos concitoyens à prendre plusieurs mois de vacances par an (ce qui d'ailleurs laisserait leur logement principal sous-utilisé également).