Mots-clés : plan de dispersion, astreinte, Région Bruxelloise, Région flamande, Région wallonne
Obligé de trouver une solution pour éviter les astreintes que pourrait lever Bruxelles Air Libre à partir du 10 mai prochain, le gouvernement fédéral pousse à la charrette pour avancer dans ce dossier sans pour autant apporter de solution… laissant le soin aux Régions de " dépatouiller " une affaire, pourtant du ressort de de gouvernement fédéral. Auhour d'hui, un " comité de concertation Etat fédéral-Régions " de ce mercredi analysera une proposition flamande pour tenter de sortir de cette crise, une proposition qui n'apporte rien qui n'est propre à susciter l'adhésion des autres parties…
" C'est faux, s'insurge Kris Peeters, ministre flamand de l'Environnement(CD&V). L'accord de 2005 prévoyait de limiter le nombre de vols nocturnes à 18.000 parmi lesquels 5.500 décollages. Notre proposition fait passer ces chiffres respectivement à 16.000 vols et à 5.000 décollages. Ce n'est pas neutre. "
rapporte CHRISTOPHE SCHOUNE dans un article publié dans le Soir de ce 24 avril.
" Le texte du gouvernement flamand précise en outre que " chaque avion (...) qui vole conformément aux routes établies ne peut plus être en infraction avec les normes de bruit bruxelloises. La Région bruxelloise prendra dès lors les mesures nécessaires ".
précise le journaliste
Aucun des points litigieux (ni la création d'un institut pour la gestion des nuisances sonores, ni la question de l'isolation des bâtiments, ni la révision du plan Anciaux de dispersion des vols) n'est réglé par cette note dit-on au gouvernement bruxellois. Il s'agirait plus d'une provocation qu'autre choses
Et CHRISTOPHE SCHOUNE de conclure
Ce que ne manque pas de souligner cet autre observateur de haut vol : " Le gouvernement flamand ose encore remettre en cause les normes de bruit bruxelloises alors qu'elles ont été validées définitivement par la Cour de cassation en décembre 2006. Il convient de rappeler qu'à peine 6 % des survols liés au plan Anciaux sont infractionnels. Ce qui ne met nullement en cause la viabilité de l'aéroport. Tant qu'il n'y aura pas un cadastre du bruit, on ne sortira pas de ce problème. Mais il ne faut pas être dupe, le gouvernement d'Yves Leterme n'a aucun intérêt à faire cette fleur à Guy Verhofstadt.