Mots-clés : Plan de dispersion

Aujourd'hui, je suis passé par Brussels Airport (à 14h20) dans un zinc de Cook Airlines revenant de Madère. Une caractéristique intéressante était que la procédure d'atterrissage est affichée assez précisément et en temps réel: on a :vitesse au sol, altitude, et distance de l'aéroport, ainsi que la position relative

Tout semble d'abord indiquer que l'on va atterrir sur la 02 en venant du sud. Ah oui, j'oubliais, la 02 est fermée à cause du courrier US, donc logique on va obliquer vers l'est et descendre en ligne droite sur la 25 .

Mais pourquoi faire simple quand c'est si simple de faire compliqué?

En effet, on est alors à 15km de Zaventem et l'avion vire soudainement vers l'ouest tout en continuant à descendre. Il s'éloigne jusqu'à 30km de l'aéroport et descend en dessous de 1000 m. Il entame alors une magnifique hélicoïde autour de Bruxelles et survole TOUT le hinterland ouest, nord et nord est à 1000m et en virage, càd en position maximum de bruit; il finit par s'aligner sur la 25L et se poser après un dernier virage. Pendant près d'un quart d'heure, on a pu observer des centaines de villas et immeubles survolées à l'heure du dessert dominical.

Ici l'explication Anciaux ne tient plus. On en arrive tout doucement, ce qui était suggéré par la catastrophe évitée de justesse du Kalita à l'uranium, à imaginer que la gestion du trafic aérien belge est dans des mains assez peu nettes et que l'excuse du politique et du communautaire est peut-être un faux-nez; si la tête de ces technocrates est aussi dérangée que l'accumulation de leurs conneries le laisse croire, va falloir commencer à songer à construire des abris dans ses caves.

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