S'identifier - S'inscrire - Contact

Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


Bruxelles-National: NON catégorique au projet de permis de bruit pour les survols d'avions

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 11/12/2007 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés : ,

Communiqué de l' du Mardi 11 décembre 2007
Voir Des instruments économiques pour la régulation des nuisances sonores autour des aéroports ?
 
Jacques Vandenhaute, Président de l'Union Belge Contre les Nuisances des Avions, réagit catégoriquement et très négativement au projet développé par des chercheurs en économie et qui vise à octroyer un permis payant de aux compagnies aériennes en échange du survol de certaines communes.
 
L' regrette que les auteurs de ce projet d'un permis de pour les avions n'aient jamais contacté l' ni ne se soient mieux renseignés sur la spécificité de la problématique des nuisances des avions autour du site de Bruxelles-National.
 
Ainsi par exemple, les anciens quartiers de Stockel et de Sainte-Alix, fortement survolés depuis les pistes 02, 20 et 25, existaient déjà bien avant l'implantation d'un à Melsbroeck en 1950. C'est dans ce cas l' qui s'est installé APRES les habitants et pas l'inverse
 
Aucun instrument économique qui n'agisse d'abord sur les types d'avions utilisés ne pourra jamais assurer la régulation des nuisances sonores autour des aéroports. Un permis de polluer pour les avions n'apportera aucune solution et ne fera que légitimer une situation malsaine déjà invivable pour des milliers de riverains.
 
Jacques Vandenhaute, qui mène un combat acharné depuis plus de 20 ans contre toutes les formes de nuisances engendrées par les survols d'avions, rappelle que les conditions essentielles pour garantir une meilleure qualité de vie de tous les riverains des aéroports sont prioritairement d'abord les suivantes :
- adaptation des couloirs aériens au-dessus des zones les moins densément peuplées, les zones d'équipements collectifs et industriels
- mesures volontaires d'isolation et d'expropriation des habitations situées en bout de pistes
- stabilité de l'utilisation des pistes les plus longues et les mieux équipées, comme les 25, en fonction des critères historiques pour lesquels les riverains ont élu domicile
- retrait de tous les avions anciens, bruyants et polluants
- suppression de toutes les procédures dangereuses et risquées qui survolent les zones les plus densément peuplées
- concentration optimale au-dessus des zones non aedificandi, comme les deux couloirs finaux d'atterrissage des pistes 25
- fin progressive des vols de nuit, et diminution drastique du quota individuel de la nuit, le matin, le et en journée
- création d'une authentique autorité indépendante de contrôle chargée de poursuivre toutes les infractions aéroportuaires tout en veillant au respect des procédures
 
Pour Jacques Vandenhaute, seul un contrôlé offre une garantie durable du respect du périlleux équilibre entre l'environnement et l'économie.
 
La très mauvaise idée d'un permis de polluer et d'acheter le droit faire du pour les avions ne fera que bétonner le très mauvais de Bert Anciaux, lequel rappelons-le disperse les vols sans jamais avoir réduit le à la source, plan qui impose des utilisations risquées des pistes les plus courtes et les moins bien équipées, et comble de tout, évite de survoler les zones non bâties, les couloirs non aedificandi et toutes les zones industrielles et d'équipement.
 
La vraie solution est d'éliminer tous les avions les plus bruyants par des restrictions d'exploitation et des taxes plus élevées, de dissuader le trafic cargo d'avions gros porteurs pendant les périodes de repos, et de poursuivre toutes les compagnies en infraction pour non respect des procédures aériennes et des routes aériennes à suivre.
 
Pour l', c'est donc un NON catégorique au projet d'un permis de pour les survols d'avions.
 
 
Jacques VANDENHAUTE
Président de l'
Sénateur honoraire