Mots-clés : Plan de dispersion, Brussels Airport
L’aéroport de Zaventem vient d’introduire une demande de permis d’environnement en vue de construire un terminal low-cost. Or, d’après les premières informations à notre disposition, cette demande n’est accompagnée ni d’une enquête publique ni d’une étude d’incidence environnementale.
Alors qu’il est à craindre que ce nouveau terminal induira une augmentation significative du trafic aérien et donc des nuisances sonores, il est extrêmement surprenant que la demande actuelle de permis d’environnement ne porte que sur l’évacuation des eaux usées et la climatisation du bâtiment.
De là à penser que les exploitants de l’aéroport envisagent pas ce biais de se soustraire à la nécessaire consultation publique, notamment de la Région Bruxelloise, il n’y a qu’un pas qui semble avoir été franchi.
En conséquence, Evelyne Huytebroeck, la Ministre bruxelloise de l’Environnement, et Charles Picqué, le Ministre-Président de la Région bruxelloise, soulignent que l’extension envisagée doit nécessairement faire l’objet d’une nouvelle demande de permis d’environnement en bonne et due forme obligeant à une étude d’incidence et à une enquête publique, comme prévu par la législation flamande. Cela leur a d’ailleurs été confirmé par Hilde Crevits, la Ministre flamande de l’Environnement, au terme d’un échange de courrier à ce propos.
En cas de non respect de cette procédure, les Ministres envisagent bien évidemment de faire respecter la législation environnementale notamment par le biais de recours.
Enfin, Evelyne Huytebroeck et Charles Picqué rappellent que la priorité reste de revoir le plan de dispersion actuel en tenant compte de la densité de population des territoires survolés avant d’envisager tout nouveau projet d’extension des activités aéroportuaires à Zaventem.
Service presse du cabinet d'Evelyne Huytebroeck
Ministre bruxelloise de l'Environnement, de l'Energie, du Tourisme et de l'Aide aux personnes
Le terminal est décidé et est même commencé; la région bruxelloise, la première concernée n'est tout simplement pas dans le coup! Il faudrait donc hurler et faire bouger tout ce qui le pourrait, légal ou pas, flamand ou pas. On préfère "insister" pour que les "procédures" (déjà très soft) soient respectées, alors que depuis des années, aucune des actions de ce type n'a donné un quelconque résultat.
Les membres flamands du gouvernement devraient être mis à contribution, et s'ils refusent, leur responsabilité devrait être mise en évidence sur ce qui attend leur population comme nouvelles misères.
C'est bien sûr le pot de terre contre le pot de fer mais, hélas, ici le pot de terre est en plus fêlé!