Mots-clés : Plan de dispersion, Trop de Bruit en Brabant wallon
Nous sommes heureux de voir que notre travail de sensibilisation a produit ce résultat et nous remercions les bourgmestres signataires pour leur engagement dans ce dossier.
Puissions-nous, tous ensemble, poursuivre cet effort.
Les administrateurs et les membres actifs de Trop de Bruit en Brabant wallon ASBL
22 Bourgmestres qui exigent la fin immédiate du plan de dispersion et le retour à l'utilisation historique des pistes à l'Aéroport de Bruxelles-National
22 Bourgmestres des régions de Bruxelles-Capitale, Wallonie et de Flandre, représentant plus de 600.000 habitants ont signé une lettre commune adressée au Premier Ministre, aux 5 Vice-Premiers Ministres ( Reynders, Onkelinx, Dewael, Vandeurzen et Milquet ) ainsi qu'au Secrétaire d'Etat à la Mobilité ( Schouppe ), pour demander l'abandon définitif de toute politique de dispersion des nuisances des avions, en exigeant de revenir à l'utilisation historique des pistes à l'Aéroport de Bruxelles-National, voici le contenu de cette lettre :
Nous soussignés Bourgmestres démocratiquement élus de communes situées en Région de Bruxelles-Capitale, en Région Flamande et en Région Wallonne et qui sont intensivement survolées par les atterrissages et décollages depuis l'Aéroport de Bruxelles-National avons l'honneur de vous faire part de nos revendications communes en matière de gestion des nuisances sonores générées par le trafic aérien au-dessus du territoire de nos communes.
Nous soutenons unanimement les revendications suivantes en matière de gestion du trafic aérien à Bruxelles-National :
- fin immédiate du plan de dispersion de Bert Anciaux
- abandon définitif de toute politique tendant à la dispersion des nuisances par une dispersion des vols et des utilisations de pistes
- respect strict de toutes les décisions de justice
- norme de 8 noeuds de vent arrière sans rafales et de 15 noeuds de vent latéral sans rafales uniquement pour les pistes 07/25
- utilisation préférentielle de jour des pistes 25 et conjointement de nuit des pistes 20 et 25
- limitation des vols de jour à maximum 250.000 mouvements par an
- limitation des vols de nuit à maximum 15.000 mouvements par an, dont maximum 5.000 décollages de nuit
- diminution du quota individuel de bruit des avions à 8,0 de nuit; 12,0 le matin entre 06 et 07 heures; 48,0 en journée et 12,0 en soirée de 21 à 23 heures
- création d'une autorité neutre et indépendante de contrôle des routes et procédures qui soit habilitée à constater et réprimer toutes les infractions aériennes
- interdiction absolue de toute nouvelle construction d'habitation en bout de la piste 25R
- interdiction de développement de nouvelles activités aéroportuaires à Bruxelles-National ( contre le terminal Low Cost )
- isolation et expropriation des habitations trop exposées aux bruits et nuisances des avions
- établissement d'une politique cohérente d'aménagement du territoire autour de l'Aéroport de Bruxelles-National
- objectivation totale de toutes les nuisances par une cartographie du bruit sur base de relevés sonométriques objectifs
- transparence totale de tous les créneaux d'information mis à disposition des riverains par le service autonome de médiation pour l'aéroport
Nous vous remercions dès lors de bien vouloir prendre en considération notre position commune et unanime reprise dans ces 15 revendications, et d'en tenir compte impérativement lors de vos négociations futures sur l'organisation et la gestion du trafic aérien autour de Bruxelles-National.
Les 22 Bourgmestres qui ont signé cette lettre représentent officiellement les communes de :
Auderghem (Gosuin), Evere (Vervoort), Schaerbeek (Jodogne), Saint-Josse (Demannez), Watermael-Boitsfort (Payfa), Woluwe-Saint-Lambert (Maingain) et Woluwe-Saint-Pierre (Draps)
Kraainem (d'Oreye) et Wezembeek-Oppem (van Hoobrouck)
Braine-L'Alleud (Scourneau), Chaumont-Gistoux (Decorte), Grez-Doiceau (Clabots), Incourt (Walry), Ittre (François), Jodoigne (Wahl), La Hulpe (Dister), Lasne (Defalque), Nivelles (Hart), Rixensart (Vanderbecken), Walhain (Smets), Waterloo (Kubla) et Wavre (Pigeolet)
J'ai atterri à Bruxelles sud la semaine dern!ère vers 19h 45. J'ai donc ensuite tenté de regagner mon domicile à Genval par chemin de fer. Un bus confortable du TEC rallie la gare de Charleroi en 15 minutes. Première surprise, il n'y a qu'un train par heure entre Charleroi et Ottignies, mais inutile de s'en faire car il est en panne et on demande aux (rares) passagers de passer par Namur. Le train en provenance d'Arlon est, miracle, à l'heure MAIS il doit s'accrocher à une autre rame, qui refuse obstinément de repartir. Alors le train d'Arlon repart en direction d'Arlon, s'arrête en rase campagne, repart en marche arrière en direction de Bruxelles, puis rebrousse à nouveau chemin pour revenir en gare de Namur pour se réaccrocher à la rame en panne.
Bien sûr le retard prend des proportions appréciables et je vois la possibilité de rater la dernière correspondance. Heureusement, le garde du train accepte de téléphoner (avec son GSM personnel) à la gare d'Ottiginies et gràce à cela, je suis enfin chez moi à presque minuit!
En d'autres termes, il m'a fallu plus de quatre heures pour faire les 40 km qui me séparent de l'aéroport.
Mon histoire n'est qu'une illustration de l'état de délabrement qu'à atteint le domaine du transport et ce n'est pas en mettant des centaines de millions pour une gare à l'aéroport ou aux Guillemins que l'on va résoudre le problème du matériel usé jusqu'à la corde et du personnel totalement démotivé.
N'importe qui peut constater que plus de six ans après la décision du RER, aucun chantier sérieux n'est ouvert sur la ligne d'Ottignies (sauf le tronçon flamand qui est presque fini!).
Le gouvernement a manifestement d'autres chats à fouetter et Schouppe est le plus médiocre ministre des transports de tous les temps.
Alors qu'il ne maintient même pas l'outil en état de marche, espérer qu'il fasse aboutir des mesures "audacieuse" est du domaine du rêve.
C'est pas mal de rappeler de temps en temps que 'on existe mais il est inévitable que les choses ne peuvent au mieux que de ne pas empirer.