Mots-clés : Transport
Les Verts au Parlement européen s'y sont clairement opposés
Parmi ces rapports, celui de de Mme Barsi-Pataky. Les Verts au Parlement européen se sont clairement opposés à toute initiative qui viserait à introduire des poids lourds gigantesques sur les routes européennes.
Selon Marie-Anne Isler-Béguin, eurodéputée Verte française, "le lobby des giga-liners", camions de 60t, a fait rage cette semaine au Parlement européen. Ils ont en effet essayé d’imposer l’introduction des 60t sur les routes européennes mais n’y sont pas parvenus, une large majorité a rejeté leur amendement. Les Verts s’en réjouissent et rappellent que d’un point de vue écologique et contrairement à ce que prétendent les lobbies, les véhicules de 60t ne réduiraient pas les émissions de CO2.
L’augmentation du poids et des volumes de ces camions rendrait le mode routier encore plus compétitif sur le plan tarifaire et augmenterait ainsi le nombre de transports routiers au détriment des modes alternatifs. Etant bien plus lourds, ces camions ne pourraient plus être acheminés par ferroutage, il faudrait à nouveau équiper tous les wagons, et cela engendrerait des frais considérables.Ceci conduirait à transférer vers la route des produits et déchets qui, à l’heure actuelle, ne sont transportés que par le rail ou le fluvial.
Enfin, ces véhicules qui transportent de la marchandise constituent une véritable menace pour la sécurité routière, aggraveraient les accidents, mettraient en péril les infrastructures routières, augmenteraient les frais de rénovation des routes et des ponts en cas de détérioration. Il faudrait envisager de multiples transformations des infrastructures routières, aires de repos, ronds points, ponts, investissements pour de nouveaux revêtements, etc. Cela supposerait un coût de 8 milliards d’Euros".
Le principal avantage est une consommation moyenne moindre par tonne transportée. Evidemment cela est valable par rapport aux transports routiers actuels! Par rapport au train et au fluvial, c'est le contraire! De tels transports circulent déjà mais sont limités à la Scandinavie et aux Pays-Bas.
Le problème est que les états doivent être d'accord et procéder aux modifications d'infrastructure ad hoc.
Malheureusement, on va vers la même situation que le transport aérien: tout le monde s'accorde pour dire qu'il faut limiter mais tout se passe sans aucune véritable contrainte pour les pollueurs affairistes!