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Transport aérien: Le secteur toujours dans le rouge

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 06/06/2006 • 1 commentaire • Version imprimable

[L’IATA s’est également élevée contre la multiplication des taxes imposées au secteur aérien, dont la taxe de solidarité sur les billets d’avions voulue par le président français Jacques Chirac. ] Pauvre secteur des transports aériens dont le carburant est le seul à ne pas être taxé...

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Commentaires

Rouge de tant mentir? par le Mardi 06/06/2006 à 16:00

Le commerce aérien ment systématiquement; si on devait additionner les pertes de toutes les compagnies aériennes occidentales depuis dix ans, le montant serait simplement inimaginable et ... invraisemblable. Comment dans ce contexte obtiennent-ils des lignes de crédit pour acheter des avions neufs comme jamais auparavant?

Je sais bien que Ryanair pousse un peu, mais comment expliquer que eux, avec des billets en moyenne le quart du prix des autres, ont une profitabilité exceptionnelle? Même le business model, assez divergent en effet, ne peut expliquer la différence.

Ainsi quand ils se plaignent du prix des aéroports, c'est assez croquignolet dans la mesure ou ils font supporter le montant intégralement au passager et sauf erreur, il n'y a aucune concurrence puisque tout le monde paie la même chose!

Ce qui anime les compagnies aériennes c'est la volonté de garder a tout prix le système actuel préférentiel, qui concurrence de manière scandaleuse les autres moyens de transport, soumis à des taxes, restrictions et contraintes sans commune mesure avec le transport aérien, tout en n'assumant aucune responsabilité dans les nuisances, qu'ils savent tout à fait imbuvables.

J'ai séjourné récemment dans un parc naturel en Espagne. Tout trafic, excepté le service du parc, y est rigoureusement interdit. Tout trafic? Non bien entendu, a toutes heures du jour et même de la nuit des avions survolent à moyenne altitude ce paradis. Cela a commencé un jour sans qu'aucune concertation ni explication n'aient été fournies et les autorités se déclarent impuissantes: le commerce aérien est-il d'essence divine qu'il peut se permettre de fonctionner hors toute citoyenneté dans  les communautés dans lesquelles ils vivent et desquelles ils vivent?