Des arguments pour tous les riverains des aéroports…
Un complément à l’article « REDUIRE LES VOLS DE NUIT POUR LIMITER LE RECHAUFFEMENT GLOBAL? »
Les autorités du transport aérien pourraient réduire fortement l'impact sur le climat des traînées de condensation émises par les jets commerciaux en régulant les vols de nuit, affirme une étude britannique à paraître jeudi dans la revue scientifique Nature.
Les particules de glace qui se forment dans l'atmosphère à partir de la vapeur d'eau contenue dans les gaz d'échappement des réacteurs ne jouent actuellement qu'un rôle minime dans le réchauffement de l'atmosphère, mais les choses pourraient évoluer avec l'augmentation prévue du trafic. Car ces longues traces blanchâtres jouent en matière climatique le même rôle que les nuages de haute altitude, comme les cirrus. Ils piègent le rayonnement infrarouge de la Terre et l'empêchent de se dissiper dans l'espace, ce qui contribue au réchauffement de l'atmosphère. Mais leur surface brillante réfléchit aussi la lumière du Soleil, ce qui a un effet refroidissant.
En dressant le bilan énergétique, on s'apperçoit que les rejets des réacteurs d'avion contribuent globalement au réchauffement de la planète: l'effet "réchauffement" fonctionne en effet 24 heures sur 24, alors que l'effet "refroidissement" ne fonctionne que pendant les périodes d'ensoleillement.
A l'aide de ballons sondes et d'avions scientifiques, le département de météorologie de l'Université de Reading a surveillé pendant un an l'entrée du corridor aérien liant la Grande-Bretagne aux Etats-Unis, là où les appareils commerciaux entament leur survol du territoire britannique. Ils ont constaté que les nuits, parce qu'elles sont plus froides, sont particulièrement favorables à la formation de traînées de condensation. Si les vols de nuit ne représentent qu'un quart du trafic aérien, ils génèrent ainsi de 60% à 80% du réchauffement climatique imputable aux traînées de condensation. Pour les mêmes raisons, les vols réalisés en hiver contribuent pour moitié au réchauffement annuel, pour 22% du trafic total.
"Cette découverte a des implications allant au delà de sa pure valeur scientifique", a souligné l'auteur principal de l'étude Nicola Stuber, cité dans un communiqué publié par l'Université de Reading. "Elle pourrait être utilisée par les décideurs politiques pour réduire l'impact sur le climat de l'aviation commerciale", a-t-elle noté.
L'étude relève que ces résultats ont été obtenus dans une région où sont déjà appliquées des restrictions aux vols de nuit. "Pour les pays sans restrictions aux vols de nuits, la contribution de ces vols au réchauffement pourrait être encore plus important"
Source AFP
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Par Cherche l'info
• Avions: actualité, bruit et pollution
• Vendredi 16/06/2006
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Commentaires |
Faudrait arrêter l'expansion des aeroports
nous ne sommes pas demandeurs tout simplement.