Un article du 16 juillet 2004 publié sur LeSoir.be La revendication était bien amenée : pour les riverains de la ligne de chemin de fer 140 à Fleurus, dédiée essentiellement au transport nocturne de marchandises, le député PS Eric Massin, tirant arguments d'une étude, avait comparé le niveau des nuisances sonores à celles des habitants d'un quartier de zone A d'aéroport. Il s'agissait de savoir si la SNCB avait programmé le placement de murs antibruit pour les protéger de nuisances appelées à augmenter à l'image du trafic qui devrait être multiplié par quatre dans les prochaines années. Le ministre Vande Lanotte a indiqué qu'aucune mesure semblable n'était inscrite dans le plan pluriannuel de l'entreprise publique. Pour lui, on ne peut comparer les nuisances d'une ligne de chemin de fer à celles d'un aéroport, dans la mesure où elles ne peuvent être cataloguées comme anormales et excessives. Elles sont liées à l'éloignement des maisons par rapport aux voies.