Mots-clés : Plan de dispersion, Brabant wallon
Léon Walry s'inquiète d'une nouvelle approche du dossier Zaventem qui pourrait engendrer une augmentation du survol du Brabant wallon.
Le député-bourgmestre d'Incourt, Léon Walry, a interrogé, au parlement wallon, le ministre André Antoine, au sujet des nuisances aériennes en Brabant wallon. Motif de son inquiétude, l'annonce par le secrétaire d'État Étienne Schouppe d'une nouvelle approche du dossier Zaventem avec une révision des normes de vent. Pour Léon Walry, cela augmentera de manière significative les vols au-dessus du Brabant wallon.
Il a aussi été question d'ouvrir l'espace militaire de Beauvechain aux avions civils, d'où diminution de l'altitude de survol, augmentation du bruit, et insécurité.
Léon Walry demande donc des réunions de concertation avec les autorités militaires et les pouvoirs communaux.
Le ministre Antoine a répondu qu'il avait pris contact avec Étienne Schouppe. Il lui a demandé les critères et les objectifs de son nouveau plan ainsi que les mesures qui permettraient d'accompagner les riverains : rachat ou insonorisation des maisons, contrôles des émissions sonores... Il lui a rappelé l'obligation d'une concertation.
Étienne Schoupe lui a répondu en disant que son plan suivait la note de politique générale présentée à la Chambre et que les discussions sont toujours en cours au sein du gouvernement fédéral. Et d'ajouter qu'il contacterait le ministre wallon en temps opportun.
Le ministre Antoine a conclu en affirmant que si ce plan de dispersion était de nature à préjudicier gravement les intérêts de la Région wallonne, il proposera au gouvernement wallon de saisir l'instance habilitée à traiter ces questions, le comité de concertation, comme le prévoit la loi ordinaire de réformes institutionnelles du 9 août 1980.
Le député-bourgmestre d'Incourt, Léon Walry, a interrogé, au parlement wallon, le ministre André Antoine, au sujet des nuisances aériennes en Brabant wallon. Motif de son inquiétude, l'annonce par le secrétaire d'État Étienne Schouppe d'une nouvelle approche du dossier Zaventem avec une révision des normes de vent. Pour Léon Walry, cela augmentera de manière significative les vols au-dessus du Brabant wallon.
Il a aussi été question d'ouvrir l'espace militaire de Beauvechain aux avions civils, d'où diminution de l'altitude de survol, augmentation du bruit, et insécurité.
Léon Walry demande donc des réunions de concertation avec les autorités militaires et les pouvoirs communaux.
Le ministre Antoine a répondu qu'il avait pris contact avec Étienne Schouppe. Il lui a demandé les critères et les objectifs de son nouveau plan ainsi que les mesures qui permettraient d'accompagner les riverains : rachat ou insonorisation des maisons, contrôles des émissions sonores... Il lui a rappelé l'obligation d'une concertation.
Étienne Schoupe lui a répondu en disant que son plan suivait la note de politique générale présentée à la Chambre et que les discussions sont toujours en cours au sein du gouvernement fédéral. Et d'ajouter qu'il contacterait le ministre wallon en temps opportun.
Le ministre Antoine a conclu en affirmant que si ce plan de dispersion était de nature à préjudicier gravement les intérêts de la Région wallonne, il proposera au gouvernement wallon de saisir l'instance habilitée à traiter ces questions, le comité de concertation, comme le prévoit la loi ordinaire de réformes institutionnelles du 9 août 1980.
Antoine se souvient--il de la lettre énergique qu'il avait envoyé au prédécesseur de Schouppe? Aucune des questions qu'il avait soulevées n'a reçu de réponses et bien entendu Antoine n'a effectué aucun suivi sinon de s'assurer que ses électeurs sachent qu'il avait écrit cette lettre. Pourtant les termes étaient sans équivoque, de ministre compétent à ministre compétent, et il n'était pas admissible qu'il n' y aie pas au moins une réponse, à défaut d'une correction des dispositions.
Pourquoi Schouppe se tracasserait des remarques d'Antoine, pourtant la compétence de plus haut niveau en région wallonne en ce qui concerne les nuisances d'aéroport, puisqu'il sait que, une fois la gueulante poussée, plus rien ne bouge après....?