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L'issue du dossier de l'extension des activités de DHL constitue une victoire du bon sens et non celle des personnes survolées dont la situation actuelle est intenable. Mais le dossier n'est pas clos, affirme le collectif des personnes survolées.

Pour elles, la position du fédéral est cependant un pas incontestable en vue de garantir l'avenir de l'aéroport qui devra passer par le plafonnement des vols de nuit à leur nombre actuel de 21.000. Le dossier peut désormais évoluer dans la bonne direction: celles d'emplois propres et durables, qui restent compatibles avec l'habitabilité dans la région de l'aéroport, estime le collectif des personnes survolées. Pour lui, le gouvernement fédéral avait fini par poser les bonnes questions à la société DHL, mais les réponses apportées par la multinationale demeuraient à la fois très floues à propos des emplois créés, mais extrêmement précises à propos de l'augmentation des nuisances à faire subir par les citoyens. Pour les associations AWACSS (Wezembeek-Oppem), Bruxelles Air Libre Brussel, l'Union Belge contre les Nuisances des Avions (UBCNA) et Wake up Kraainem qui le constituent, pour la première fois, DHL évoquait le concept d'un centre intercontinental, alors que jusqu'au 19 octobre, elle annonçait un très grand centre de tri européen, et c'est ce caractère intercontinental qui aurait exigé l'emploi d'avions très bruyants, des gros porteurs longs courriers appelés "wide body". Plus précisément, cela explique pourquoi, ont-elles affirmé, les mouvements d'avions les plus bruyants devaient passer ainsi de 1 à 16 par nuit en 2011, ce qui aurait été intenable pour les victimes des nuisances. Aux yeux du collectif, il importe de noter que DHL restera toujours à Zaventem, parce que cette société de courrier express a de très nombreux clients dans un rayon de 500 Km autour de l'aéroport national desservi par un vaste noeud autoroutier et situé au centre du réseau TGV. Il reste par ailleurs toujours à démontrer au pays que l'extension de DHL aurait bénéficié du doublement des vols de nuit exigé, ne serait-ce qu'en regard des frais de santé et d'absentéisme, mis à charge de la collectivité et du coût énorme des travaux d'isolation que DHL préconise pour lui permettre de volet bruyamment la nuit. Pour elles, une meilleure utilisation de cet argent consisterait à développer de nouvelles activités économiques propres et diurnes sur le site très recherché qui entoure Zaventem, ce qui répondrait positivement aux attentes légitimes de certains travailleurs nocturnes de DHL, dont une mise au chômage d'ici 2008, ne laisserait personne indifférent. (D'après Belga)