S'identifier - S'inscrire - Contact

Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
Vous pouvez la retrouver sur son site et sur sa page Facebook.
Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
Porter plainte

Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


Le tourisme spatial bientôt réalité.

Par L'informateur • Avions: actualité, bruit et pollution • Dimanche 17/10/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés : ,

Le turbulent Richard Branson sera le premier à emmener des touristes dans l’espace. Sa compagnie spatio-aérienne Virgin Galactic vient de franchir une étape importante en faisant voler pour la première fois l’avion spatial SpaceShipTwo détaché de son porteur à 14.000 mètres d’altitude. Un vol plané de 13 minutes, de signification symbolique, prélude aux premiers essais propulsés et à l’entrée en service, si l’on ose dire, dans moins d’un an et demi. Le rêve fou est donc bel et bien en train de devenir réalité.
Virgin Galactic annonce avoir engrangé 370 réservations à 200.000 dollars, toutes accompagnées d’un acompte, prélude à un vrai succès commercial (1). Les clients ont de 22 à 88 ans et sont d’ores et déjà en train de passer l’indispensable examen médical requis pour effectuer un vol suborbital. Quatre-vingt d’entre eux ont subi l’épreuve physique et mentale et presque tous l’ont fait avec succès. Cela sans préciser si le candidat spationaute de 88 ans a, lui aussi, été déclaré bon pour le service. Le moment venu, chacun des passagers recevra une formation d’une durée de trois jours. Dans le même temps, la construction du «spaceport» est sur le point d’être terminée au Nouveau Mexique.
Scaled Composites, que dirige le charismatique Burt Rutan, a conçu son avion spatial comme un concentré de technologies en misant sur les matériaux composites et les commandes de vol électriques, un moteur-fusée de sa propre conception et une volonté de simplicité. Le programme est moins fou qu’il n’y paraît, compte tenu des talents réunis au sein du bureau d’études de Rutan. De plus, l’objectif visé se limite (si l’on ose dire) à une brève incursion dans l’espace, sans qu’il soit question de mise sur orbite.
Les experts spatiaux suivent avec intérêt –et un soupçon de perplexité- la mise en place de Virgin Atlantic. Ils ne peuvent s’empêcher d’imaginer les enseignements qui pourraient être tirés de cette initiative, voire l’inspiration que pourraient y trouver la NASA et d’autres agences spatiales. La même méthode, les mêmes principes, pourraient-ils mener, au-delà du simple avion spatial, à un véhicule capable d’être mis en orbite basse et d’y déposer de petits satellites ? Peut-on ainsi entrevoir des programmes low-cost aux applications multiples ? Rien n’est impossible, en principe tout au moins.
Lire la suite