Mots-clés : CO² et gaz à effet de serre, Inter-Environnement Wallonie
Consultez le site d'EXIT CO²
Extrait de la présentation
Entre le 16 octobre 2010 et le 16 mars 2011, une soixantaine de citoyens accompagnés dans leur démarche par cinq personnalités francophones vont tenter de réduire significativement leur empreinte carbone. Pour rappel, le carbone - CO2 - est le principal gaz à effet de serre responsable des changements climatiques. L’objectif de ce défi est d’enclencher un processus permettant d’atteindre une réduction de l’ordre de 25% en un an.
Les personnalités ayant accepté de relever le gant sont l’explorateur Alain Hubert, l’éditeur Luc Pire, les journalistes Gilles Toussaint et Karin Rondia, l’illustratrice Cécile Bertrand.
L’évolution des performances de ces « chasseurs de carbone » sera suivie grâce un outil de mesure spécialement conçu par la société FACTOR X. La grande originalité de cet outil est qu’il intègre la diversité de la réalité wallonne (à la fois rurale, semi-rurale et urbaine) ainsi que des critères de durabilité des investissements. Car si le changement des comportements quotidiens s’impose comme un axe d’action majeur, investir de manière plus respectueuse constitue également un enjeu essentiel dans une société basée sur les flux financiers.
Lors d’une première rencontre, les participants ont découvert ce calculateur développé par FACTOR X.
Dans un deuxième temps, ils vont être invités à rencontrer l’asbl écoconso et Ecores, des spécialistes de l’éco-consommation qui, à partir des profils carbone de chacun, identifieront les différents postes de réduction de l’empreinte carbone des uns et des autres et fourniront des conseils personnalisés pour ce faire. Ces conseils porteront sur les habitudes de déplacement, de consommation électrique (petit et grand électro-ménager, cuisson, chauffage…), sur les achats alimentaires et/vestimentaires, etc.
Ces ateliers « conseils » sont programmés : le 18 octobre 2010, de 19h à 21h à Louvain-la-Neuve ; le 20 octobre 2010, de 19h à 21h à Namur ; le 22 octobre 2010 de 19h-21h au CRIE de Liège
Une troisième rendez-vous sera fixé en janvier pour traiter plus spécifiquement des placements financiers.
Ces ateliers dynamiques et participatifs seront aussi l’occasion pour les participants de partager leurs expériences et d’échanger des trucs et astuces.
Pourquoi agir ?
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Comme le constate le Tableau de bord de l’environnement wallon 2010 (TBE 2010), avec 13,3 t éq CO2 émises par habitant, la Région wallonne se situe au-dessus de la moyenne européenne (10,2 t éq CO2/hab).
C’est pourquoi Inter-Environnement Wallonie veut montrer avec le projet EXIT CO2 qu’il est possible pour tout un chacun de réduire ses émissions de CO2 de 25% et de faire un geste pour l’environnement.
Le réchauffement climatique est responsable de la fonte des glaces, de l’élévation du niveau moyen des océans et de la modification des régimes de précipitations qui peut entraîner inondations et sécheresses. Ou encore de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques extrêmes comme les ouragans ou les cyclones, de la modification de la circulation de courants marins comme le Gulf Stream et de la dérive nord-Atlantique qui pourrait conduire au refroidissement de certaines régions (Ouest de l’Europe,…).
Ces changements climatiques ont des conséquences dramatiques sur la faune et la flore. Certaines espèces animales migreront vers d’autres régions, d’autres espèces disparaîtront et la crise actuelle de la biodiversité ne fera que s’aggraver. Pour information, plus de 30% des espèces étudiées sont menacées en région Wallonne et près de 9% ont déjà disparu du territoire. Chez les chauves-souris, les poissons et les reptiles, les papillons de jour et les libellule et demoiselles, plus de la moitié des espèces sont en situation défavorable. C’est également le cas pour 40% des espèces des oiseaux nicheurs .
De plus, l’assèchement des terres agricoles et l’accumulation des catastrophes naturelles creuseront les injustices et les inégalités socio-économiques entre les pays développés et ceux qui le sont moins. De plus en plus de terrains ne seront plus exploitables pour l’agriculture, sans parler de l’eau qui se raréfiera. Ce seront les pays les plus développés qui auront l’infrastructure et les techniques pour endiguer ces conséquences et ce sont les pays déjà les plus défavorisés actuellement qui subiront de plein fouet les effets des réchauffement climatique, les rendant encore plus fragiles aux carences de nourriture et d’eau potable. Chez nous les conséquences socio-économiques, se mesureront aux inondations des vallées de la Semois et de l’Ourthe, ainsi que dans la modification de la qualité des terres agricoles.
Le rapport de 2007 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a mis en évidence le fait que le réchauffement climatique est probablement causé à plus de 90% par l’activité humaine. Accord que l’accord de Copenhague (2009) avait fixé pour objectif une hausse maximale de la température moyenne de la planète à 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels (1800), le secteur environnemental considère que les dégâts seraient déjà irréversibles sur la forêt amazonienne, la production de céréales, la fonte des glaces et souligne l’extinction de plus de 30% d’espèces animales et végétales . Les émissions de gaz à effet de serre doivent être diminuées pour réduire au plus le réchauffement climatique.
Extrait de la présentation
Entre le 16 octobre 2010 et le 16 mars 2011, une soixantaine de citoyens accompagnés dans leur démarche par cinq personnalités francophones vont tenter de réduire significativement leur empreinte carbone. Pour rappel, le carbone - CO2 - est le principal gaz à effet de serre responsable des changements climatiques. L’objectif de ce défi est d’enclencher un processus permettant d’atteindre une réduction de l’ordre de 25% en un an.
Les personnalités ayant accepté de relever le gant sont l’explorateur Alain Hubert, l’éditeur Luc Pire, les journalistes Gilles Toussaint et Karin Rondia, l’illustratrice Cécile Bertrand.
L’évolution des performances de ces « chasseurs de carbone » sera suivie grâce un outil de mesure spécialement conçu par la société FACTOR X. La grande originalité de cet outil est qu’il intègre la diversité de la réalité wallonne (à la fois rurale, semi-rurale et urbaine) ainsi que des critères de durabilité des investissements. Car si le changement des comportements quotidiens s’impose comme un axe d’action majeur, investir de manière plus respectueuse constitue également un enjeu essentiel dans une société basée sur les flux financiers.
Lors d’une première rencontre, les participants ont découvert ce calculateur développé par FACTOR X.
Dans un deuxième temps, ils vont être invités à rencontrer l’asbl écoconso et Ecores, des spécialistes de l’éco-consommation qui, à partir des profils carbone de chacun, identifieront les différents postes de réduction de l’empreinte carbone des uns et des autres et fourniront des conseils personnalisés pour ce faire. Ces conseils porteront sur les habitudes de déplacement, de consommation électrique (petit et grand électro-ménager, cuisson, chauffage…), sur les achats alimentaires et/vestimentaires, etc.
Ces ateliers « conseils » sont programmés : le 18 octobre 2010, de 19h à 21h à Louvain-la-Neuve ; le 20 octobre 2010, de 19h à 21h à Namur ; le 22 octobre 2010 de 19h-21h au CRIE de Liège
Une troisième rendez-vous sera fixé en janvier pour traiter plus spécifiquement des placements financiers.
Ces ateliers dynamiques et participatifs seront aussi l’occasion pour les participants de partager leurs expériences et d’échanger des trucs et astuces.
Pourquoi agir ?
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Comme le constate le Tableau de bord de l’environnement wallon 2010 (TBE 2010), avec 13,3 t éq CO2 émises par habitant, la Région wallonne se situe au-dessus de la moyenne européenne (10,2 t éq CO2/hab).
C’est pourquoi Inter-Environnement Wallonie veut montrer avec le projet EXIT CO2 qu’il est possible pour tout un chacun de réduire ses émissions de CO2 de 25% et de faire un geste pour l’environnement.
Le réchauffement climatique est responsable de la fonte des glaces, de l’élévation du niveau moyen des océans et de la modification des régimes de précipitations qui peut entraîner inondations et sécheresses. Ou encore de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques extrêmes comme les ouragans ou les cyclones, de la modification de la circulation de courants marins comme le Gulf Stream et de la dérive nord-Atlantique qui pourrait conduire au refroidissement de certaines régions (Ouest de l’Europe,…).
Ces changements climatiques ont des conséquences dramatiques sur la faune et la flore. Certaines espèces animales migreront vers d’autres régions, d’autres espèces disparaîtront et la crise actuelle de la biodiversité ne fera que s’aggraver. Pour information, plus de 30% des espèces étudiées sont menacées en région Wallonne et près de 9% ont déjà disparu du territoire. Chez les chauves-souris, les poissons et les reptiles, les papillons de jour et les libellule et demoiselles, plus de la moitié des espèces sont en situation défavorable. C’est également le cas pour 40% des espèces des oiseaux nicheurs .
De plus, l’assèchement des terres agricoles et l’accumulation des catastrophes naturelles creuseront les injustices et les inégalités socio-économiques entre les pays développés et ceux qui le sont moins. De plus en plus de terrains ne seront plus exploitables pour l’agriculture, sans parler de l’eau qui se raréfiera. Ce seront les pays les plus développés qui auront l’infrastructure et les techniques pour endiguer ces conséquences et ce sont les pays déjà les plus défavorisés actuellement qui subiront de plein fouet les effets des réchauffement climatique, les rendant encore plus fragiles aux carences de nourriture et d’eau potable. Chez nous les conséquences socio-économiques, se mesureront aux inondations des vallées de la Semois et de l’Ourthe, ainsi que dans la modification de la qualité des terres agricoles.
Le rapport de 2007 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a mis en évidence le fait que le réchauffement climatique est probablement causé à plus de 90% par l’activité humaine. Accord que l’accord de Copenhague (2009) avait fixé pour objectif une hausse maximale de la température moyenne de la planète à 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels (1800), le secteur environnemental considère que les dégâts seraient déjà irréversibles sur la forêt amazonienne, la production de céréales, la fonte des glaces et souligne l’extinction de plus de 30% d’espèces animales et végétales . Les émissions de gaz à effet de serre doivent être diminuées pour réduire au plus le réchauffement climatique.