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Le besoin de changement dans l'agriculture.

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Mercredi 16/04/2008 • 0 commentaires • Version imprimable

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Je le jure, je l’affirme, haut et fort. Quand j’ai écrit cette chronique Une agriculture utopique?, je n’avais rien lu du rapport de l’IAASTD. Et pourtant, ma chronique ne s’en éloigne guère. Je vous livre ici quelques éléments de ce rapport, présenté ce 15 avril 2008, à l’UNESCO.

Denis MARION.


Le rapport de l’IAASTD prône un changement dans l’. Il est temps disent ses conclusions que nos façons culturales se modifient radicalement pour mieux servir les pauvres et les affamés, alors que le monde doit faire face à une augmentation de population et à des changements climatiques, en évitant rupture sociale et effondrement écologique.

La science n’est que faiblement incitée à répondre aux questions qui importent aux plus pauvres. Lesquels sont les perdants de la plupart des scénarii de libéralisation. L’ moderne a assurément apporté une augmentation de la production, mais qui n’a malheureusement pas profité aux pays les plus faibles.

La volonté de combiner la production et des objectifs sociaux et environnementaux est contrecarrée par des positions politiques et économiques fortes. L'un des coprésidents de l’IAASTD, Dr Hans Herren, explique: «Cela rapporte plus précisément aux nombreux pays membres de l'OCDE qui sont profondément opposés à tout changement dans les régimes commerciaux ou les systèmes de subvention. Sans réformes,  beaucoup de pays plus pauvres connaîtront des temps difficiles ... "

Relever les défis nécessitera de mettre en place des institutions, des cadres économiques et juridiques qui combineront la productivité par la protection et la conservation des ressources naturelles telles que les sols, l', les forêts et la biodiversité et la satisfaction des besoins.

Dans de nombreux pays, la nourriture est considérée comme « acquise » et les agriculteurs sont souvent mal récompensés dans leur rôle de gardiens de près d'un tiers des terres de la planète.  Il est malheureux que les investissements, en matière de science, d'éducation et de formation et de vulgarisation aux agriculteurs (orienté vers l'intérêt public)  aient baissé au moment où ils étaient  les plus nécessaires.

Les auteurs du rapport concluent que nous avons peu de temps à perdre si nous voulons changer de cap. Si les tendances actuelles se poursuivent, nous épuiserions nos ressources et nous mettrions  l'avenir de nos enfants en danger.

Le Professeur Bob Watson, directeur de l’IAASTD rappelle que se concentrer sur la seule production agricole va entamer notre capital [environnemental] et nous laisser avec une planète dégradée et divisée. « Ce message n'a pas toujours eu une résonance dans certaines parties du monde, mais si ceux qui sont au pouvoir sont maintenant disposés à l'entendre, alors nous pouvons espérer des politiques plus équitables qui prennent les intérêts des pauvres en compte ». Dans le même sens, le Professeur Judi Wakhungu, a déclaré: « Nous devons coopérer maintenant, car aucune institution, aucune nation, aucune région, ne peuvent s'attaquer à ce problème seul. Le moment est venu ».