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D'ici à 2030, le monde dépend de l'énergie fossile

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Lundi 12/11/2007 • 0 commentaires • Version imprimable

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Source: extrait de WORLD ENERGY OUTLOOK 2OO7 (Résumé)  AGENCE INTERNATIONALE DE L'ÉNERGIE

Le scénario de référence prévoit que les besoins mondiaux en primaire augmenteront de 55 % entre 2005 et 2030, à un taux annuel moyen de 1.8 %.
La demande atteint 17,7 milliards de tonnes d'équivalent pétrole (tep), contre 11,4 milliards de tep en 2005. Les combustibles fossiles restent la source d' primaire prédominante, puisqu'ils représentent 84% de l'accroissement total de la demande entre 2005 et 2030. Le pétrole demeure le principal combustible utilisé, en dépit de la baisse de sa part dans la demande mondiale, part qui passe de 35 % à 32 %. La demande de pétrole atteint 116 millions de barils par jour en 2030 - 32 Mb/j, soit 37 % de plus qu'en 2006. Comme le laissait présager l'augmentation spectaculaire de ces dernières années, c'est la demande de charbon qui augmente le plus en termes absolus, faisant un bond de 73 % entre 2005 et 2030, ce qui porte de 25 % à 28 % sa part dans la demande totale d'. La majeure partie de l'augmentation de la de charbon provient de la Chine et de l'Inde. La part du gaz naturel s'accroît légèrement et passe de 21 % à 22 %. En revanche, les parts revenant aux autres sources d' reculent, à l'exception de celles des énergies renouvelables modernes. La d'électricité double et sa part dans la énergétique finale est portée de 17 % à 22 %. Un investissement de quelque 22 000 milliards de dollars dans les infrastructures de production et de distribution s'impose pour pouvoir répondre à la demande prévue dans le monde ; ce sera un défi majeur que de mobiliser un tel volume de capitaux.
Les pays en développement, qui ont la croissance économique et démographique la plus rapide, participent à hauteur de 74 % à l'accroissement de la mondiale d' primaire selon ce scénario, dont 45% imputables à la Chine et à l'Inde. Les pays de l'OCDE comptent pour un cinquième de l'accroissement et les économies en transition pour les 6 % restants. Au total, les pays en développement représentent 47 % du marché énergétique mondial en 2015 et plus de la moitié en 2030, contre 41 % seulement aujourd'hui. La part des pays en développement dans la demande mondiale de toutes les sources d' primaire augmente, sauf pour les renouvelables hors hydraulique. Environ la moitié de la hausse de la demande mondiale est imputable à la production d'électricité, et un cinquième à la satisfaction des besoins de
- qui sont couverts, pour l'essentiel, par des carburants pétroliers.
Les ressources pétrolières mondiales sont jugées suf?santes pour faire face à la croissance prévue de la demande d'ici à 2030, avec une production qui se concentre davantage dans les pays de l'OPEP - en supposant que les investissements nécessaires seront consentis. La production totale de pétrole brut, de liquides de gaz naturel et de pétrole non conventionnel (issu principalement de la transformation de gaz en liquides) des pays de l'OPEP devrait, selon les projections du scénario de référence, fortement progresser de 36 Mb/j en 2006 à 46 Mb/j en 2015 et à 61 Mb/j en 2030. Il s'ensuit que la part des pays de l'OPEP dans les approvisionnements pétroliers mondiaux s'accroît notoirement pour atteindre 52 % à la fin de la période de prévision, contre 42% à l'heure actuelle. Hors OPEP, la production ne croît que lentement d'ici à 2030, et l'accroissement concerne surtout des produits issus de sources non conventionnelles - principalement des sables bitumineux canadiens - car la production conventionnelle se stabilise à quelque 47 Mb/j vers le milieu des années 2010. Ces projections tablent sur un prix moyen d'importation du pétrole brut dans la zone de l'AIE qui, après les flambées récentes qui l'ont porté au-delà de 75 dollars le baril, retombe à un niveau voisin de 60 dollars (dollars de l'année 2006) en 2015, puis repart lentement à la hausse pour atteindre 62 dollars (ou 108 dollars en termes nominaux) en 2030. Bien que l'on prévoit dans les cinq prochaines années de nouveaux accroissements de la capacité de production d'hydrocarbures découlant de la mise en exploitation de projets entièrement nouveaux, on ne peut guère être sûr qu'ils seront suffisants pour compenser la baisse de production dans les gisements existants et pour répondre à la croissance prévue. L'éventualité, dans la période qui nous sépare de 2015, d'une crise du côté de l'offre qui s'accompagnerait d'une envolée des cours pétroliers n'est pas à exclure.
La résurgence du charbon, principalement induite par l'explosion de la demande dans le secteur de l'électricité en Chine et en Inde, représente un grand changement par rapport aux éditions antérieures du WEO. La hausse des prix du gaz et du pétrole fait du charbon un combustible désormais plus compétitif pour la production d'électricité en base. La Chine et l'Inde, qui représentent d'ores et déjà 45 % de la mondiale de charbon, sont à l'origine de plus des quatre cinquièmes de l'accroissement prévu à l'horizon 2030 dans le scénario de référence. Dans la zone OCDE, la progression de la de charbon, très lente, est en majeure partie imputable aux États-Unis. Dans toutes les régions, les perspectives de sont fortement influencées par les prix relatifs des combustibles et les politiques publiques en matière de diversification énergétique, de changement climatique et de pollution atmosphérique ; elles dépendent en outre beaucoup des progrès de la technologie du charbon propre utilisée dans la production d'électricité. Le déploiement généralisé de technologies plus performantes de production d'électricité devrait non seulement permettre d'utiliser moins de charbon pour produire un kWh, mais aussi rendre ce combustible plus intéressant que d'autres, ce qui stimulera la demande.
Dans le scénario de politiques alternatives, la demande mondiale d' primaire s'accroît de 1,3% par an sur la période 2005-2030 - soit 0,5 point de pourcentage de moins que dans le scénario de référence. La demande mondiale de pétrole est inférieure de 14 Mb/j en 2030 - ce qui correspond à la totalité de la production actuelle cumulée des États-Unis, du Canada et du Mexique. C'est la de charbon qui diminue le plus, en termes absolus et relatifs. Les émissions de liées à l' se stabilisent au cours des années 2020 et, en 2030,
elles sont inférieures de 19% à celles du scénario de référence. Dans le scénario de forte croissance, si les politiques demeurent inchangées, l'expansion économique plus vive en Chine et en Inde dope leur . L'impulsion donnée à la demande par une croissance économique plus vigoureuse fait plus que contrebalancer l'effet modérateur de la hausse des prix internationaux de l' qui accompagne la croissance de la demande. Au niveau mondial, l'accroissement de la demande d' primaire se chiffre à 6 % en 2030, par rapport à celle du scenario de référence, mais la demande est plus ou moins forte selon les régions.