Et oui, le plan Schouppe, ce n'était que de la poudre aux yeux... Toujours autant de nuisances, toujours plus de personnes affectées en visant de préférence les poches de Bruxelles ou de Wallonie les plus prospères... Inquiétant, non?

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"Le problème, c'est qu'il n'y a aucun contrôle. Aujourd'hui encore, on découvre que certains avions utilisent des routes qui ne sont pas officielles., dixit l'excellent Denis Marion. 

Pourriez-vous préciser de quelles routes vous parlez? 

Qu'attendons-nous pour faire constater ce qui m'apparaît comme une illégalité, même au regard des consignes fixées par le fédéral? 

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Re: par Marie-Claire le Mercredi 22/07/2009 à 10:06

Pour nous, c'est par le médiateur de l'aéroport que nous avons appris qu'il n'y a pas de contrôle à l'aéroport de Zaventem et en tant qu'expert, il sait de quoi il parle.  En plus il y a les routes aériennes illégales condamnées par la justice car les normes de vent ne sont pas respectées.
Nous pouvons aussi le constater parce que nous en sommes victimes. 
Il faut continuer à lutter par les plaintes.  C'est notre arme.
Nous n'avons pas à laisser faire ces nuisances dangereuses pour notre santé, notre sécurité et notre qualité de vie.
Surtout, et c'est à rappeler chaque fois, qu'en pratiquant les routes et les normes de vent historiques, cela ne nuit aucunement à l'économie de l'aéroport flamand, entreprise commerciale privée. 
Il ne s'agit donc que d'une basse politique communautaire.
Ne jamais hésiter à écrire à nos gouvernants francophones.

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Re: par Identité non publiée. le Mercredi 22/07/2009 à 11:29

Vous avez tout à fait raison. Ce qu'il y avait - me semble-t-il - de nouveau dans l'extrait reproduit ci-dessus, c'est que certaines des routes aériennes empruntées ces derniers temps ne seraient même pas reprises dans le plan "Schouppe"... Elles seraient donc contraires, non seulement aux règles garantissant la santé et la qualité de l'environnement, mais aussi au plan Schouppe proprement dit. C'est ce qui pourrait expliquer que les négociateurs francophones aient estimé que ce plan était une bonne chose alors qu'en pratique il pourrit la vie d'un nombre encore plus important de citoyens...

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Hier soir fut encore un grand moment dans le survol de Grez-Doiceau. Jusque tard dans la nuit, un avion toutes les cinq minutes... ! Marre, marre, marre !!

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Ci-dessous, un mail de Charles Michel concernant le survol du BW toujours plus intense... On ne peut que noter le contraste avec la vacuité du message de D. Reynders posté il y a quelques jours sur ce même site.





Cher Monsieur,

Concerne : Survol du Brabant wallon

Votre récent courriel relatif à l’objet dont question sous rubrique m’est bien parvenu. Soyez assuré qu’il a retenu ma meilleure attention.

Le survol du Brabant wallon empoisonne la vie de milliers de famille depuis trop longtemps. Les plans Anciaux et Landuyt ont dégradé la situation. Le MR veille depuis lors à tenter d’en minimiser l’impact pour revenir à la quiétude que l’on doit connaître dans notre province.

Le plan Schouppe adopté en décembre 2008, bien qu’il comporte sur le papier des améliorations (réduction du nombre de vols de nuit, avions trop bruyants interdits, etc) continue à poser des problèmes dans sa mise en œuvre.

Certaines zones du Brabant wallon demeurent très pénibles à vivre. Ceci est inacceptable pour des quartiers qui se trouvent à plus de 30 km de l’aéroport, et qui étaient auparavant épargnés. Lors de leur installation, les habitants n’ont jamais pu imaginer qu’ils devraient subir de telles nuisances.

L’utilisation intensive de la 02/20 avec des survols à basse altitude de l’ensemble du Brabant wallon ne nous paraît conforme aux engagements pris.

Le MR a exigé des éclaircissements au Secrétaire d’Etat Schouppe. Une note a été remise en Kern. Un groupe de travail a été constitué. L’étude indépendante commandée par le Gouvernement sur les normes de vent doit permettre d’objectiver la discussion.

Le MR plaide pour que cette question soit définitivement tranchée, le plus rapidement possible, de manière scientifique et impartiale.  Nous voulons que l’objectivité soit le fil conducteur des décisions. Pour le MR, les normes de vent et la détermination des routes ne peuvent être établies que sur base du seul critère de la sécurité.

Je veux vous assurer de ma détermination dans ce dossier.

Je vous prie d’agréer, Cher  Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Charles Michel

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