Le secrétaire d'Etat Etienne Schouppe espère présenter un plan définitif "dans un mois et demi au plus tard". Il veut d'abord clore le débat avec les compagnies aériennes.
Quand on lit les commentaires de Schouppe, on constate une grande préoccupation pour les riverains dans l'axe des pistes, avec une notable exception: les riverains dans l'axe d'atterissage de la 02 qui comme par hasard sont les seuls francophones concernés.
Le fait que la plupart de ces riverains ont construit litéralement sous les avions dans ce qui était il y seulement vingt ans des champs de patate ne le gène absolument pas.
Il y a autre chose, il m'a été "donné" de vivre deux jours dans cette situation à Majorque, qui est un des plus grands aéroports espagnols. J'étais à moins de 1000m de la piste de décollage. En temps que survolé à 25km, j'ai pu faire une comparaison assez objective des nuisances. Chaque décollage éclate comme un coup de tonnerre assez stressant, c'est en effet difficile à supporter MAIS:
1) la durée du bruit est très courte et est toujours en décroissance, alors qu'à distance on "profite" à la fois de la croissance de l'approche et de la décroissance de l'éloignement. Pour les avions bruyants, des roulements d'écho se font entendre longtemps alors qu'à proximité des pistes, un tel phénomène ne semble pas exister. On parle ici de quelques secondes par rapport à quelques dizaines de seconde. En cas de trafic intense, il peut s'écouler un bruit ininterrompu à cause du chevauchement des avions se suivant alors que près des pistes, le calme revient toujours après chaque décollage pendant au moins deux ou trois minutes.
2) le bruit a un cheminement près de l'horizontal, ce qui fait qu'un simple mur réduit de manière drastique la nuisance; en fait dans une rue orientée dans le même sens que les décollages, le bruit était considérablement réduit. A distance, le bruit vient du haut et agit dans toutes les directions pendant toute la durée du phénomène.
Il est possible que Zaventem soit plus nocif mais Majorque n'est pas non plus un petit aéroport. Je ne souhaite certainement pas habiter près des pistes mais je il me semble que les nuisances que nous subissons dans le Brabant Wallon sont au moins de même ordre que celles des habitants dans l'axe des pistes.
Quand on lit les commentaires de Schouppe, on constate une grande préoccupation pour les riverains dans l'axe des pistes, avec une notable exception: les riverains dans l'axe d'atterissage de la 02 qui comme par hasard sont les seuls francophones concernés.
Le fait que la plupart de ces riverains ont construit litéralement sous les avions dans ce qui était il y seulement vingt ans des champs de patate ne le gène absolument pas.
Il y a autre chose, il m'a été "donné" de vivre deux jours dans cette situation à Majorque, qui est un des plus grands aéroports espagnols. J'étais à moins de 1000m de la piste de décollage. En temps que survolé à 25km, j'ai pu faire une comparaison assez objective des nuisances. Chaque décollage éclate comme un coup de tonnerre assez stressant, c'est en effet difficile à supporter MAIS:
1) la durée du bruit est très courte et est toujours en décroissance, alors qu'à distance on "profite" à la fois de la croissance de l'approche et de la décroissance de l'éloignement. Pour les avions bruyants, des roulements d'écho se font entendre longtemps alors qu'à proximité des pistes, un tel phénomène ne semble pas exister. On parle ici de quelques secondes par rapport à quelques dizaines de seconde. En cas de trafic intense, il peut s'écouler un bruit ininterrompu à cause du chevauchement des avions se suivant alors que près des pistes, le calme revient toujours après chaque décollage pendant au moins deux ou trois minutes.
2) le bruit a un cheminement près de l'horizontal, ce qui fait qu'un simple mur réduit de manière drastique la nuisance; en fait dans une rue orientée dans le même sens que les décollages, le bruit était considérablement réduit. A distance, le bruit vient du haut et agit dans toutes les directions pendant toute la durée du phénomène.
Il est possible que Zaventem soit plus nocif mais Majorque n'est pas non plus un petit aéroport. Je ne souhaite certainement pas habiter près des pistes mais je il me semble que les nuisances que nous subissons dans le Brabant Wallon sont au moins de même ordre que celles des habitants dans l'axe des pistes.