Mots-clés : Plan de dispersion, Gouvernement fédéral belge
Le ministre voulait une trace de son plan avions dans la déclaration gouvernementale. Yves Leterme a dit niet
Le front francophone (MR-PS-CDH) a tout simplement recalé les propositions de l'élu CD&V.
En cause : "des propositions intenables et un refus de les remettre en cause", glisse-t-on du côté des cabinets francophones. "Il ne voulait, par exemple, pas discuter des normes de bruit et de vent. En clair, il voulait nous imposer sa volonté sans une once de négociation."
Dans la mesure ou le système actuel est loin d'être acceptable pour les francophones, le fait que l'on rejette son plan ne doit pas gêner outre-mesure Schouppe. Les problèmes pour lui sont de deux natures:
1) il s'est engagé à négocier et à présenter un plan, mais si on n'en veut pas....
2) Le plan de dispersion tel qu'appliqué est ressenti par les milieux aériens nationaux et internationaux comme accidentifère (accident-prone!): en cas de nouvel accident et de victimes, la responsabilité de l'immobilité de Schouppe serait engagée d'autant plus qu'il a reçu le rapport préliminaire de l'accident du Kalitta mais dont il tient le contenu confidentiel, ce qui laisse supposer qu'il est impliqué! Son plan est censé ramener la sécurité à son meilleur niveau mais si des inconscients le rejettent...