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Bruxelles-National: Plan de dispersion, fausse sortie?

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Vendredi 19/12/2008 • 1 commentaire • Version imprimable

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à lire dans Bruit des avions : accord dans le dossier

Le dossier du des avions apparaît aujourd’hui comme une victime collatérale de la grave crise gouvernementale qui a éclaté ces dernières 48heures à cause du dossier Fortis (lire par ailleurs).

Commentaires

Avancées???? par H le Vendredi 19/12/2008 à 12:12

Ce plan est une avancée par rapport à quoi? On peut se le demander, car il est clair que non seulement la situation s'est dégradée en termes de nuisances, mais aussi dans la confiance des "riverains" et leur volonté de ne plus avaler n'importe quoi.

Résumons ce que l'on peut voir de "négatif" dans les informations actuelles:

  1.  Pas une seule mention de la Wallonie et encore moins du Brabant Wallon. Y aura-t-il un représentant BW en mesure de défendre le BW, dont la qualité de riverain victime de Zaventem est absolument identique à celle du Noordrand?
  2.  L'organisme indépendant de contrôle à la trappe. Quel sera le pouvoir de l'organisme du "compromis"? Si c'est une autre appellation d'un service de médiation, on a vu ce que ça a donné avec le médiateur. Seul un organisme doté d'un pouvoir d'injonction peut obtenir du ministre, de Belgocontrol et des compagnies aériennes la dédication  nécessaire au traitement tactique et stratégique du problème.
  3.  L'abandon du plan de dispersion est purement verbal, car toutes les zones à problèmes continueront à être survolées. On peut évidemment comprendre que les négociateurs n'ont pas voulu dire que les vols vont ré-augmenter sur le Noordrand, mais est-ce le cas? les zones riveraines qui avaient été bizarrement "oubliées" par le plan de dispersion "équitable" vont-elles contribuer ou non?
  4.  Pas un mot sur le fret et notamment les 747, responsable de 90% des accidents et incidents alors qu'il ne représente que 10% du trafic; le quota count ne fonctionne pas pour ce type de transport en effet des 747 avec un quota count assez bas, quand ils sont à leur limite de capacité (et selon certains, au dela) sont bien plus bruyants que n'importe quoi d'autre. Qui plus est, il semble que le fret à Zaventem dispose d'une immunité "diplomatique" qui permet à certaines compagnies de faire n'importe quoi. En ce qui me concerne, c'est aujourd'hui la pire menace. A part interdire l'usage de Zaventem, la seule mesure pratique pour ces brouettes dangereuses serait d'interdire tout survol de l'hinterland bruxellois en toutes circonstances.
  5. Pas un mot sur les routes et sur la répartition des balises. C'est pourtant au moins aussi pénible et injuste que le plan de dispersion
  6. Les vols de nuits , le principal problème, sont une nuisance binaire: ou il y en a ou il n'y en a pas. Cela a été compris dans tous les aéroports européens et, en conséquence pour beaucoup, les pistes sont purement et simplement fermées. La seule exception est Zaventem ou l'on propose qu'il est plus acceptable de réveiller des centaines de millers de gens quatre fois par nuit au lieu de cinq, "en moyenne". Je voyage plusieurs fois par an dans une large variété d'endroits en Europe: le seul endroit ou je suis réveillé réellement par les avions est mon domicile!
  7. Et le cadastre, le cadastre, le cadastre??? L'objectivation de tout ce pastis n'est manifestement pas en chemin.... Imaginez, on ne pourrait plus rien dire sans risquer d'être démenti par des ordinateurs qu'il serait compliqué de taxer d'arrogance francophone!

De plus, le problème n'est pas de faire des règles comme ceci ou cela, mais la façon de les appliquer  au fil des évènements et circonstances. Il est probable que si le plan de dispersion avait été appliqué de manière fair-play et transparente, la nuisance bruit n'aurait pas disparu mais, et sans énervement, des procédures équilibrées et comprises comme telles par les différents acteurs auraient permis d'arriver progressivement  à un compromis accepté, sinon totalement satisfaisant. Le service de médiation, seul organisme compétent et non suspect ,  a essayé d'ailleurs  cette approche  pendant six ans en ne générant que le mépris des ministres successifs. Personne n'aime le bruit mais personne n'aime les disputes et l'atterissage en douceur était possible, si on avait pu convaincre Anciaux, Cornilie,  Landuyt et Schouppe de se consacrer à d'autres tâches.

Tant que le ministre des transports n'est qu'un clone des trois ministres nationalistes  et myopes qui viennent de se succéder aux commandes , il  aura un objectif: détourner n'importe quelle règle en faveur de ses électeurs, et en utilisant tous les "trucs" qu'une organisation  inefficace et sans pouvoir réel  permettra!  Pire, en cas de régionalisation - à terme inévitable - plus aucune modération des nuisances pour les francophones ne sera possible, le mot loyauté étant inconnu des autorités flamandes, ainsi que l'application des facilités le montre.

Encore plus consternant, même si on touche enfin un ministre de qualité, la confiance est tellement érodée aujourd'hui que, quoi qu'il fasse, il sera la cible de l'un ou l'autre groupe de  pression qui l'empêchera de prendre les bonnes mesures. Le plan Leterme a été un exemple de cette impasse.