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Nuisances aériennes
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Bruxelles-National: Mise en place d'une procédure d'atterrissage 'verte' à Zaventem

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Jeudi 23/07/2009 • 4 commentaires • Version imprimable

Mesdames, Messieurs,

Certes, la CDA (Continuous Descent Approach) n’est pas la panacée ! Mais cette technique d’approche en descente continue présente l’avantage de diminuer les rejets de des avions tout en réduisant quelque peu les nuisances sonores pour les riverains situés à plus de 15 km de l’. La CDA devrait donc se généraliser, dès que les règles de sécurité le permettent.  A se demander pourquoi cette procédure d’atterrissage n’a pas été envisagée plus tôt ?  

Parallèlement, je continue de plaider pour :

- Limiter le nombre total des vols, surtout pour un si proche d’un centre urbain et de zones densément peuplées. C’est pourquoi a contesté au Parlement fédéral le projet du terminal , dont on n’a pas étudié les conséquences environnementales, et qui est aujourd’hui bloqué ;
- Disposer d’avions moins bruyants et polluants ;
- Etablir une organisation des routes aériennes qui soit objectivement la plus sûre et la moins nuisible en matière de .

 

N’hésitez pas à me soumettre vos remarques éventuelles sur ce sujet.

Bien à vous,

 

Thérèse Snoy

Députée fédérale -!

 

Question de Mme Thérèse Snoy au secrétaire d'État à la Mobilité, adjoint au premier ministre, sur "la mise en place d'une procédure d'atterrissage 'verte' à " (n° 13520, Commission de l’Infrastructure du mercredi 15 juillet 2009)

 

01.01 Thérèse Snoy (-!): Monsieur le secrétaire d'État, j'ai appris avec beaucoup d'intérêt votre intention d'introduire une technique d'atterrissage plus respectueuse de l'environnement à l' de Bruxelles-National, après différents tests sur divers aéroports belges. La technique consisterait en une approche en descente continue suivant laquelle les avions descendent avec une puissance moteur minimale constante, au lieu d'atterrir par paliers. La CDA limiterait les coûts de kérosène pour les compagnies aériennes. Sur le plan environnemental, les émissions de C02 seraient réduites de 160 à 470 kg par atterrissage, et les nuisances sonores pour les riverains situés dans un rayon de 15 à 50 km de l' seraient, selon vos propos, également réduites. Interrogé dans la en tant que président de l'Union belge contre les Nuisances des Avions (), M. Didier Gosuin, avait cependant émis des doutes quant à cette technique en déclarant qu'elle n'engendrerait qu'un effet marginal.

 

Monsieur le secrétaire d'État, je vous demanderais dès lors de préciser aux membres de cette commission les modalités précises de cette technique, leurs impacts, ainsi que les délais devant mener à une application systématique éventuelle de cette technique. Depuis le 29 mai, date à laquelle j'avais déposé cette question, nous avons pu entendre de très nombreuses plaintes émanant, en particulier, de communes éloignées de l'. Des avions survolent très bas , par exemple, alors que cette commune est située à 30 kilomètres de . La généralisation de la technique d'atterrissage dont il est question ici pourrait entraîner la diminution du nombre de personnes touchées par les nuisances.

 

01.02 Etienne Schouppe, secrétaire d'État: Monsieur le président, chère collègue, l'amélioration de la gestion du trafic aérien et des procédures opérationnelles offre sans aucun doute des possibilités non négligeables de réduire l'impact du aérien sur l'environnement. L'instauration de la CDA (Continuous Descent Approach) sur les aéroports en constitue un excellent exemple. De quoi s'agit-il? La CDA est une technique de pilotage qui offre un bénéfice maximum lorsqu'un avion en approche suit un profil de descente continu, avec une puissance de moteur minimale et en configuration lisse, c'est-à-dire volets et d'atterrissage rentrés. Et cela le plus longtemps possible. Les avantages chiffrés dépendent d'une situation à l'autre, mais on observe dans tous les cas une réduction significative du et des émissions au moment de l'approche, avant l'établissement de l'avion sur l'ILS, qui constitue une sorte de toboggan électronique pour l'atterrissage.

 

Les recherches effectuées par Eurocontrol montrent que les bénéfices se font principalement sentir à une distance comprise entre environ 15 à 50 km de l' et peuvent aller jusqu'à une réduction de 5 dB par rapport à une approche conventionnelle. Une économie de 40% de kérosène pendant la phase d'approche est également possible, soit de l'ordre de 50 à 150 kg de kérosène en fonction du niveau auquel démarre la procédure et du type d'appareil. Ce ne sont donc pas des améliorations négligeables, même si elles ne profitent pas directement aux habitants situés à proximité immédiate de l'. Actuellement, où en sommes-nous? Un groupe de travail composé de et de compagnies aériennes a été constitué pour mettre en place et généraliser cette technique à l' de Bruxelles-National. Les travaux de ces experts sont à présent suffisamment avancés pour passer à une phase de tests opérationnels au cours des prochains mois.

 

Le nombre de vols effectuant ces tests augmentera progressivement lorsque les contrôleurs et les pilotes y seront familiarisés et auront acquis une certaine expérience ou plutôt une expérience certaine. Après cette phase de , cette technique sera généralisée pour tous les vols en arrivée. Elle ne sera cependant pas appliquée pour l'ensemble des atterrissages. Le fait d'accepter ou de refuser une approche continue restera en effet la prérogative du pilote. Le contrôle aérien pourra également toujours approuver ou refuser ce type d'approche, en fonction de la situation globale du trafic et de la nécessité de respecter des règles de sécurité, notamment en matière de séparation du trafic. En d'autres termes, il faut que les avions soient suffisamment distancés pour atterrir en toute sécurité.

 

01.03 Thérèse Snoy (-!): Monsieur le secrétaire d'État, je vous remercie pour cette réponse intéressante. Si cette solution présente autant d'avantages, pourquoi n'y a-t-on pas pensé plus tôt? N'y a-t-il pas aussi certains désavantages en termes de sécurité ou de confort des passagers? Je m'étonne qu'on n'ait pas mis en oeuvre plus rapidement ce qui semble être aussi évident. Je me réjouis du fait que cela va se généraliser. Les nuisances sur toute la couronne autour de Bruxelles pourraient ainsi largement diminuer.

 

01.04 Etienne Schouppe, secrétaire d'État: Madame Snoy, il arrive qu'on ne pense pas aux choses les plus évidentes!

 

 

Thérèse Snoy

Députée fédérale -!

www.tsnoy.be - (+32)02/549.86.19

Parlement fédéral - Bureau 2212

Rue de Louvain, 21 - Bruxelles 1008


Commentaires

par Identité non publiée. le Vendredi 24/07/2009 à 10:54

Prudence extrême dans ce petit jeu de dupes... Continuons dans l'illégalité et améliorons un peu le sort de (certains) des survolés illégalement... Un bon compromis? Non ! 

- L'illégalité persiste
- Bon nombre de personnes survolées par les avions en phase d'atterrissage ne verront aucune amélioration
- Quid des personnes survolées par des avions décollant de la 07 (car utilisation de la 02 pour les atterrissages) et qui, eux, ne bénéficieront pas du tout de cette prétendue amélioration.


Ma réponse à Thérèse Snoy par Marie-Claire le Vendredi 24/07/2009 à 23:13

Madame,

 

En supposant que, ce que vous écrivez sur le CDA (Continuous Descent Approach), est l'avis d’experts, il est juste que nous vous demandions de quels experts il s'agit, puisque à l’évidence, la nuisance sonore n'est pas moindre.  Que du contraire !  Le sifflement de la technique d’approche de descente en continu est encore plus stressant et les avions passant encore à plus basse altitude sont donc plus bruyants.  Vous avez été mal renseignée. 

 

Si le CO2 serait légèrement moindre, la nuisance sonore, elle, est plus forte et ceci n’a pas été pris en compte.  Jusqu’à 40 kilomètres, sous les survols pour la piste 02, de cet aéroport flamand (entreprise commerciale privée) les survolés, loin d’être riverains, sont en première loge pour vous signifier la véracité de ce fait.  La nuisance sonore en pratiquant la CDA est plus grave.

 

Très grave !  D’après les pilotes, la descente en continu est surtout dangereuse à l’aéroport de Zaventem qui souffre continuellement de vents tournants.  L’aéroport étant mal situé cette procédure est donc très dangereuse et en faisant passer les avions au-dessus des zones très peuplées c’est une folle imprudence.

 

Vous développez qu'il s'agissait d’abord de diminuer le rejet de CO2.

Il n'en a pas été question lors de la mise en application de la procédure du CDA.  Il s'agissait plus prosaïquement d'économiser le kérosène pour question de finance.  Point.

Que Ecolo y voit un bénéfice sur le CO2 est encore à analyser.

La raison est tout à fait différente.  Nous, les victimes des plans de dispersion de E. Schouppe, savons que notre santé, notre sécurité et notre qualité de vie sont les moindres de ses soucis. Nous savons, qu’en plus de préserver certaines communes en Flandre des nuisances sonores, il s'agit de nous rendre la vie encore plus impossible pour obtenir un ILS sur la piste 07.  En ce sens, nous servons d’otages.  Mettre notre santé, notre sécurité et notre qualité de vie en danger en faisant pratiquer « préférentiellement » la piste 02 à outrance, alors que cette piste de dépannage est plus courte, bosselée et en pente pour une sorte de chantage, pourrait être considéré comme un acte de guerre. 

 

Votre intervention, une fois de plus était bonne mais les questions n’étaient pas exactes ni même les raisons.

 

Vous dites aussi vouloir « Etablir une organisation des routes aériennes qui soit objectivement la plus sûre et la moins nuisible en matière de bruit. ».  Nous espérons que ce ne soit pas un acquiescement au plan de dispersion de E. Schouppe.  Il faut en revenir à la pratique des routes aériennes et aux normes de vent historiques.  Celles qui ont été d'application sans problème pendant des décennies et cela avec un nombre total des vols plus élevé qu’aujourd’hui. quant à la piste 02 dont vous ne parlez pas, elle doit rester ce pour quoi elle est faite : une piste de dépannage.

 

Tout cela dit, nous vous remercions de continuer à prendre à cœur la souffrance des survolés illégalement.  Cependant, ce qui est particulièrement choquant est que vous, comme tous les autres politiciens francophones, continuez à parlementer avec E. Schouppe.  Cet homme est à boycotter tant qu’il ne respecte pas les décisions de justice.  Ceci pour la bonne gouvernance et une réelle éthique.

 

Bien à vous


Re: Ma réponse à Thérèse Snoy par Identité non publiée. le Mercredi 29/07/2009 à 02:14

Thérèse Snoy
Groupe Ecolo-Groen! Fractie

Maison des Parlementaires - Bureau 2212
21, rue de Louvain 1008 Bruxelles

Tél: 02/549.86.19
Fax: 02/549.87.98

 


Re: Ma réponse à Thérèse Snoy par Marie-Claire le Mercredi 29/07/2009 à 15:16

C'est bien d'avoir rappelé l'adresse de Madame Snoy.  C'est celle où j'avais envoyé le message ci-dessus et voici la réponse qu'elle a fait envoyer.

Madame B

Merci pour votre réaction, dont nous tiendrons compte lors de nos prochaines interventions.

Bien à vous,

Reza OpdeBeeck

Collaborateur Ecolo-Groen!