Mots-clés : politique, région Bruxelloise
Guy Vanhengel, ministre VLD, a fait part, lui, de sa position vendredi. Pour s'opposer aux astreintes. Une position pragmatique, souligne-t-il : " Cela n'a rien à voir avec des positions communautaires. " Pas du tout ? Certes, " il était convenu entre les gouvernements fédéral, flamand et bruxellois de ne pas imposer d'astreintes tant que les négociations se poursuivent ". Or, reconnaît-il, " les négociations sont actuellement dans une impasse ". Flandre et Bruxelles ne s'entendent pas sur les modalités de l'institut indépendant à créer pour dresser un cadastre du bruit.
Alors ? La voie n'est-elle pas toute tracée pour des astreintes ? " Revendiquer de l'argent de l'Etat fédéral, qui par l'intermédiaire du programme Beliris apporte un financement supplémentaire à la Région bruxelloise, est à mon avis une chose qui ne se fait pas. " Point. Foi d'un ministre du Budget et d'un membre du parti du Premier ministre Guy Verhofstadt.
Cité dans un article du Soir du 6 janvier.
Ah bon !
Cela veut donc dire qu'il suffit de donner de l'argent fédéral à Bruxelles pour que celle-ci doivent se mettre à quatre pattes et accepter les diktats les plus humiliants, au point de ne pas faire respecter sa propre législation et après avoir obtenu à grand frais de démontrer sa légalité.
Quelle honte pour les bruxellois ! Les flamingants (Landuyt) et wallingants (Reynders) du gouvernement fédéral n'en finissent pas de les traiter plus bas que terre dans cette histoire. Ce que dit Vanhengel, c'est vraiment la démonstration que Bruxelles n'est qu'une sous-Région. Jamais le pouvoir fédéral n'aurait osé traite la Flandre ni même la Wallonie comme ça.
Et maintenant, on peut supposer que Charles Picqué va expliquer qu'il faut privilégier la négociation ... alors que Vanhengel dit lui-même qu'elle est bloquée.