Mots-clés : politique, Zaventem, Plan de dispersion, astreinte
Suite à l'interview accordée à la Libre Belgique par le député bruxellois cdH Denis Grimberghs et sa mise au point rectificative de ce jour, le cdH tient à rappeler et à confirmer la position qu'il a toujours tenue clairement, notamment :
Retour à la situation de 1999, soit à un schéma de concentration des survols au-dessus de zones moins densément peuplées, ce qui permet de garantir une diminution des nuisances aériennes et la réalisation à prix raisonnable de mesures d'isolation ;
Diminution continuelle du nombre de vols de nuit et non remplacement des vols supprimés, en particulier ceux qui sont opérés par DHL;
Plafonnement du nombre total de vols par an à 250.000, en synergie avec les aéroports régionaux ;
Pas de soutien à la construction d'un nouvel aéroport situé à Chièvres.
Cette position était déjà celle défendue tout aussi fermement par le cdH lors des discussions relatives au dossier DHL, qui ont eu lieu en septembre 2004.
L'ennui, c'est que Grimberghs, qui n'est quand même le dernier conseiller communal, n'a pas tiré tout ça de son pouce et que ce qu'il a dit correspond aux bribes d'information recueillies chez d'autres. On comprend la consternation devant le mauvais effet des information dévoilées par cet imprudent bavard.
Mais ce n'est pas le cdh qui doit démentir, c'est trop facile, c'est le gouvernement Bruxellois qui doit maintenant expliquer ou on en est et ce qu'il va faire si le blocage et l'incompétence fédérale persistent.
Ni les Bruxellois ni les habitants du Brabant Wallon ne peuvent accepter que l'on continue le plan Anciaux sans les aménagements nécessaires, une année de plus et avec la croissance de Zaventem à absorber, qui est maintenant acceptée par nos "élites".