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Nuisances aériennes
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Bruxelles-National: l’arrêt n’est pas si mauvais.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Jeudi 27/11/2008 • 2 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

Les de l'Oostrand tiennent à porter à votre connaissance leur analyse de l'arrêt duConseil d'Etat du 17 novembre 2008 relatif au .

1. Validation de l’arrêt de l'arrêt du Conseil d'Etat du 16 juin 2005

Le Conseil d’Etat a rejeté le recours en annulation du Noordrand à l’encontre de l’arrêt du Conseil d’Etat du 16 juin 2005. Cet arrêt est maintenant définitivement validé et entièrement applicable sans aucune contestation ou restriction. En conséquence de quoi, il apparaît que la piste 20 ne peut plus faire partie d'aucun schéma d’utilisation préférentielle le samedi après-midi.

2. Le choix de la dispersion ou de la concentration est purement

Le Conseil d’Etat a validé le principe du droit de l'Etat de choisir entre un ou un plan de concentration, il affirme qu'il s'agit là d'un choix purement dans lequel le Conseil d'Etat n'a pas à intervenir. (p.22 §4) et rappelle qu'il se borne à vérifier que les étapes de la prise de décision ont bien été conformes à la légalité.

3. Le respect du juste équilibre entre les intérêts en cause

3.1. Juste équilibre entre riverains

Le Conseil d'Etat rappelle également une condition importante à la validité d'un tel ; condition qui fait d'ailleurs partie de l'accord initial ; à savoir que le plan théorique, mathématique et provisoire doit être revu par une validation minutieuse du cadastre sonore (p.10 §3 et p.25 §3). Le Conseil d'Etat souligne que cette condition est un élément essentiel du plan et est une condition sine qua non de son application. En effet, le Conseil d'Etat indique que, dans le cadre d'un , l'Etat doit respecter un juste équilibre entre les intérêts en cause (p.39§2). Il en découle que, dans le cadre d'un , l'Etat doit organiser une répartition équilibrée et est maintenant obligé d'objectiver les nuisances subies par l'ensemble des riverains dans les différentes zones survolées par des prises de mesures sur le terrain en dessous des routes aériennes. La seule façon d'objectiver les nuisances est de confier cette tâche à un  organisme spécialisé.

3.2. Juste équilibre entre riverains et

La notion de juste équilibre entre les intérêts en cause inclut également le juste équilibre entre, d'une part, les intérêts de l'ensemble des riverains et, d'autre part, les intérêts de l' et de l'activité économique y associée. Les uns ne peuvent pas être les victimes de l'autre comme l'autrene peut pas l'être des premiers. C'est bien là tout le sens des dernières Directives européennes en la matière. Il est dès lors évident qu'un ne peut pas masquer un plan de croissance du trafic comme il l'est proposé dans le plan . En vue de respecter le juste équilibre entre les riverains et l', il convient que le monde indique clairement aujourd'hui quelle doit être la capacité maximale de l'.

4. Financement d’un réseau de mesure et de surveillance

Nous savons que la mise en place d’un réseau de surveillance est onéreuse. Dans ce contexte,nous tenons à vous rappeler que l'arrêté royal du 8 mars 2006 précise que le montant de la redevance due annuellement par le titulaire de la licence d’exploitation de l' de Bruxelles-National est de 175.000 euros, soit 0,01 € par passager. Ce montant de 0,01 € par passager est parfaitement ridicule eu égard aux avantages économiques octroyés et aux bénéfices de l’ (88.000.000 € en 2007). Il est dès lors parfaitementpossible et totalement légitime d'augmenter sensiblement le montant de cette redevance, en vue, par exemple, de financer le réseau de surveillance à mettre en place.

5. Un se conçoit sur plusieurs aéroports

Enfin, nous tenons à mettre en évidence qu'un ne doit pas nécessairement se cantonner à un seul , une partie du plan pourrait consister à déplacer du trafic de l' de Bruxelles vers un autre . C'est la solution choisie dans tous les pays avoisinants.

AWACSS

Commentaires

Pas si mauvais? par H le Jeudi 27/11/2008 à 22:07

C'est être naïf que de croire que les Flamands en général et Schouppe en particulier vont accepter l'organisme de contrôle et le cadastre de bruit après cet arrêt "pas si mauvais".

C'est pourtant la seule façon de répondre au souci d'équilibre des victimes de ce désastre environnemental!

L'ennui, c'est qu'il ne fallait pas le Conseil d'Etat pour le décider; cela avait été décidé par le gouvernement Verhofstad il y a 6 ans mais saboté délibérément par les trois ministres nationalistes flamands qui se sont succédés dans cette fonction; fonction  le Conseil d'Etat arrête ne pas pouvoir interférer dans ses prérogatives.

Ici est pernicieux de dire (si j'ai bien compris):

1) il n'y a pas discrimination dans le chef du ministre de la mobilité
2) Il faut assurer l'équilibre par les moyens appropriés, qui prévient toute discrimination, ou en tous cas permet de démontrer qu'il n'ya pas discrimination.
3) Nous ne pouvons pas interférer dans les prérogatives du ministre de la mobilité
4) Ces prérogatives-qui servent entre autres à bloquer tout moyen approprié pour assurer l'équilibre- c'est hors de notre juridiction suivant le point 3,
 
Catch 22!

Le déséquilibre est tout à fait fondamental: l'Oostrand existait en tant que centre urbain AVANT la construction de la 02/20. Il est absolument certain que la décision de construire cette piste était motivée par des soucis de back-up et seulement de back-up, ce qui est arrivé pendant de nombreuses années ou l'intérêt collectif justifiait amplement le préjudice occasionnel subi par l'Oostrand (et jamais contesté).

Par contre, le Noordrand existait sous la forme de champs de pommes de terre APRÈS la construction de la 025. Ce n'est qu'au fil du temps que la construction de nouveaux lotissements a garni le paysage sous les avions. La quasi totalité des habitants savaient qu'ils s'installaient sous un couloir aérien fréquenté.
 
En France, dans de telles zones, le notaire fait signer au candidat acquéreur un avenant dans lequel il abandonne tout recours contre la nuisance dont il a été dûment averti, sans aucune limite dans le temps. De plus, les opérateurs de trafic aérien ne peuvent sortir des zones qui leur sont allouées sans des procédures complexes et soumises à des contrôles multiples.  Rien de tel, hélas, en Belgique, mais cela démontre à suffisance que d'autres, dans les mêmes circonstances, ont eu une approche plus conforme au bien public et ont veillé à empêcher la carrière de troublions à la Anciaux.

Faute d'avoir agi de manière responsable dans le passé, nous sommes contraints à vivre dans une situation indémêlable. Mais cela n'empêchera pas de penser qu'un organisme aussi prestigieux  que le Conseil d'Etat  de déclarer qu'il n'y a pas déséquilibre ne suffira pas pour qu'il n'y en aie pas!





Re: Pas si mauvais? par Identité non publiée. le Lundi 01/12/2008 à 08:55

Le Conseil d'Etat est coupable de politisation excessive dans cette affaire et dans beaucoup d'autres où il existe un rapport de force entre francophones et flamands.

Ici, les magistrats du Conseil d'Etat, qui sont tous nommés en fonction de leur étiquette politique, ont d'abord cherché à se protéger eux-même. SI les magistrats francophjamais eu aucun précédent de ce type. L'effet aurait été désastreux et aurait pu conduire à un constat d'inefficacité de l'institution.

Pour éviter un tel aveu d'échec, ces magistrats politisés ont préféré détruire un fondamental du droit, à savoir le concept de standstill. Ils ont donné autant de droit à "tous les riverains" en ne tenant plus aucun compte du fait que certains avaient choisi volontairement de vivre dans des quartiers survolés de longue date, et inversément.

Mais en Belgique, politisation veut dire flamandisation à cause du rapport de force qui agit de plus en plus en faveur de la Flandre. Les "gifles" aux francophones se succèdent. Les poste de ministres importants échappent aux francophones. Les accords de gouvernement qui finissent par déplaire aux partis flamands qui les ont signé sont foulé aux pieds. Les ministres flamands de la mobilité refusent d'appliquer les jugements pris par des magistrats francophones. Etc, etc, etc. Sans réaction véritable des partis francophones, ce qui conduit au fond à l'accélaration du processus de délitement de la Belgique.