Mots-clés : Pesticide
La gestion différenciée (parfois qualifiée de « gestion harmonique », « gestion raisonnée durable», « gestion évolutive durable », « gestion raisonnable » selon les villes) est une façon de gérer les espaces verts en milieu urbain qui consiste à ne pas appliquer à tous les espaces la même intensité ni la même nature de soins.
Selon cette approche qui s'inspire de techniques agricoles traditionnelles ou de gestions douces telles que Prosilva, il est inutile, voire écologiquement non pertinent de, par exemple, tondre systématiquement et souvent toutes les surfaces enherbées, ce qui conduit à n'obtenir qu'un même milieu (pelouse rase), presque monospécifique, c'est à dire banal et très appauvri en biodiversité, ne développant que peu de services écologiques, peu utile pour la faune, hormis pour quelques espèces invasives ou ubiquistes (l'étourneau par exemple).
La gestion différenciée, dans ce cas proposera que certains espaces moins fréquentés, aux sols plus fragiles, ou écologiquement précieux soient laissés à eux-mêmes, fauchés ou extensivement pâturés, éventuellement même une fois tous les deux ans sur certaines parties afin d'y conserver des « refuges » pour la biodiversité et une plus grande diversité de paysages, alors que d'autres seront intensivement tondus en raison de leurs fonctions ; l'exemple extrême étant celui du terrain de football destinés aux compétitions homologuées.
Cette logique s'accompagne souvent d'une augmentation du taux de végétalisation, de la surface boisée et d'une réduction (ou suppression) de l'usage des pesticides et désherbants et de l'exportation des produits de fauche et de taille (vers unité de compostage, horticulture, agriculture..) ou de leur utilisation locale (mulch, bois raméal fragmenté, compostage sur place, etc.)
Elle a trois objectifs principaux :
Selon cette approche qui s'inspire de techniques agricoles traditionnelles ou de gestions douces telles que Prosilva, il est inutile, voire écologiquement non pertinent de, par exemple, tondre systématiquement et souvent toutes les surfaces enherbées, ce qui conduit à n'obtenir qu'un même milieu (pelouse rase), presque monospécifique, c'est à dire banal et très appauvri en biodiversité, ne développant que peu de services écologiques, peu utile pour la faune, hormis pour quelques espèces invasives ou ubiquistes (l'étourneau par exemple).
La gestion différenciée, dans ce cas proposera que certains espaces moins fréquentés, aux sols plus fragiles, ou écologiquement précieux soient laissés à eux-mêmes, fauchés ou extensivement pâturés, éventuellement même une fois tous les deux ans sur certaines parties afin d'y conserver des « refuges » pour la biodiversité et une plus grande diversité de paysages, alors que d'autres seront intensivement tondus en raison de leurs fonctions ; l'exemple extrême étant celui du terrain de football destinés aux compétitions homologuées.
Cette logique s'accompagne souvent d'une augmentation du taux de végétalisation, de la surface boisée et d'une réduction (ou suppression) de l'usage des pesticides et désherbants et de l'exportation des produits de fauche et de taille (vers unité de compostage, horticulture, agriculture..) ou de leur utilisation locale (mulch, bois raméal fragmenté, compostage sur place, etc.)
Elle a trois objectifs principaux :
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Rationaliser la gestion des espaces verts et l'affectation des ressources nécessaires
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Améliorer la qualité de vie et d'usage en diversifiant les qualités paysagères et les offres d'aménités
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Restaurer, préserver et gérer l'environnement, en limitant l'artificialisation, les pollutions (engrais, pesticides, pollution induite par les engins) et le dérangement et en favorisant la diversification des milieux et des espèces, ainsi que l'expression des processus naturels d'entretien et de cicatrisation de la biodiversité, pour développer les services écologiques et les aménités offerts par les espaces verts ou milieux semi-naturels.
Cette gestion peut bénéficier d'une approche en réseau écologique, parfois dénommé trame verte ou la faune naturelle sera alors considérée comme un auxiliaire de gestion qu'on cherche à faire circuler sur les espaces. Dans un contexte souvent très artificiel le gestionnaire veille aussi à limiter l'expansion d'espèces invasives ou envahissantes.
Source Wikipedia
La gestion différenciée en Wallonie...
Présente depuis plusieurs années maintenant en France et Hollande, la gestion différenciée prend de l’ampleur et s’installe progressivement dans toute l’Europe occidentale. Mais de quoi s’agit-il donc ?
La gestion différenciée est une nouvelle approche de la gestion des espaces verts. Plus en phase avec les aspirations actuelles, elle fait le pari d’une gestion plus respectueuse de l'environnement sans perte de qualité.
Depuis quelques temps, diverses initiatives de gestion différenciée fleurissent ça et là en Wallonie. Précurseurs, ces quelques gestionnaires rencontrent quelques difficultés pour faire accepter ce nouveau monde de gestion, ainsi que pour trouver les ressources et formations nécessaires à son déploiement.
Le pôle de gestion différenciée est né de ce besoin. Soutenu par le Ministre wallon de l’environnement et la Région wallonne, le pôle se veut être un catalyseur à l’adoption des techniques de gestion différenciée par les gestionnaires d’espaces verts wallons.
A travers notre site, les gestionnaires d’espaces verts découvriront qui nous sommes, ce que nous pouvons leur apporter concrètement et diverses informations sur ce qui se cache derrière ce nouveau mode de gestion.
Source: www.gestiondifferenciee.be
La gestion différenciée en Wallonie...
Présente depuis plusieurs années maintenant en France et Hollande, la gestion différenciée prend de l’ampleur et s’installe progressivement dans toute l’Europe occidentale. Mais de quoi s’agit-il donc ?
La gestion différenciée est une nouvelle approche de la gestion des espaces verts. Plus en phase avec les aspirations actuelles, elle fait le pari d’une gestion plus respectueuse de l'environnement sans perte de qualité.
Depuis quelques temps, diverses initiatives de gestion différenciée fleurissent ça et là en Wallonie. Précurseurs, ces quelques gestionnaires rencontrent quelques difficultés pour faire accepter ce nouveau monde de gestion, ainsi que pour trouver les ressources et formations nécessaires à son déploiement.
Le pôle de gestion différenciée est né de ce besoin. Soutenu par le Ministre wallon de l’environnement et la Région wallonne, le pôle se veut être un catalyseur à l’adoption des techniques de gestion différenciée par les gestionnaires d’espaces verts wallons.
A travers notre site, les gestionnaires d’espaces verts découvriront qui nous sommes, ce que nous pouvons leur apporter concrètement et diverses informations sur ce qui se cache derrière ce nouveau mode de gestion.
Source: www.gestiondifferenciee.be
