Mots-clés : Brussels Airport, Région bruxelloise
Ce mardi 26 février, Didier Gosuin a interpellé la Ministre de l’Environnement, Evelyne Huytebroeck, sur l’extension de Brussels Airport
Suite à sa décision unilatérale d’investir 45 millions d’euros pour créer un nouveau terminal low-cost à l’aéroport de Bruxelles-National. Une décision prise sans aucune concertation et sans aucune évaluation sérieuse des impacts environnementaux. Un ordre du jour motivé a été déposé en conclusion de cette interpellation. Ce dernier rappelle la résolution adoptée en 2003 par le Parlement bruxellois.
Demande d’interpellation de M. Didier Gosuin, Député, à Mme Evelyne Huytebroeck, Ministre de l’Environnement
Concerne : Extension de Bruxelles-National
Brussels Airport Company a donc pris la décision unilatérale d’investir 45 millions d’euros pour créer un nouveau terminal low-cost à l’aéroport de Bruxelles-Nationale.
Une décision prise sans aucune concertation et sans aucune évaluation sérieuse des impacts environnementaux.
Ce terminal low-cost va, en réalité, permettre d’augmenter le trafic dans un aéroport qui, avec plus de 256.000 vols par an, connaît déjà des problèmes environnementaux énormes dus à sa trop grande proximité avec le grand centre urbain qu’est Bruxelles.
De plus, ce nouveau terminal est un moyen de combler la « perte » de vols causée par le départ de DHL dans quelques semaines.
Dans ce contexte, je souhaite interpeller le Gouvernement pour savoir si, suite à cette annonce unilatérale, des mesures ont été prises au sein du Gouvernement bruxellois ? Quelle est la position des différents Ministres sur ce projet d’extension ? La Région dispose-t-elle de moyens pour contrer le développement anarchique de l’aéroport ? Est-il envisageable de modifier les normes de bruit pour empêcher le développement de vols low-cost qui, par définition, occupent les créneaux horaires les moins chers, donc les moins fréquentés, donc les plus incommodants pour les riverains ?
A l’occasion de cette interpellation, je souhaite également interroger le Gouvernement sur l’état des discussions au niveau fédéral sur l’éventuel refédéralisation des normes de bruit ? Les discussions se passent-elles dans un climat serein ? Faut-il craindre une perte d’autonomie de notre Région dans ce dossier ? Pour quand doit-on attendre des ?
Ordre du jour motivé :
« Le Parlement bruxellois,
Ayant entendu les interpellations de Mme Françoise Schepmans et M. Didier Gosuin concernant l’ « extension de Bruxelles-National », et les réponses de M. Charles Picqué et Mme Evelyne Huytebroeck ;
Vu la décision unilatérale la BAC (Brussels Airport Company) d’investir 45 millions € pour créer un nouveau terminal low-cost à l’aéroport de Bruxelles ;
Vu que cette décision a été prise sans aucune concertation ni évaluation sérieuse des impacts environnementaux ;
Vu que ce terminal low-cost va, en réalité, permettre d’augmenter le trafic dans un aéroport qui, avec plus de 256.000 vols par an, connaît déjà des problèmes environnementaux considérables ;
Vu que le développement des activités nocturnes de ce nouveau terminal est incompatible avec le droit au sommeil et à un environnement sain dont doivent pouvoir bénéficier les habitants de la Région bruxelloise et de sa périphérie ;
Vu les nuisances environnementales, les conséquences négatives sur la santé et l’insécurité physique supportée par les habitants de la région bruxelloise et de la périphérie du fait du survol de ces communes densément peuplées ;
Vu les recommandations de l’OMS visant à limiter drastiquement les nuisances sonores résultant du survol aérien ;
Vu la résolution adoptée le 4 juillet 2003 par le Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale demandant, à terme, l’interdiction programmée de tous les vols de nuit entre 23h et 6h du matin ;
Condamne la décision de créer un terminal low-cost à l’Aéroport de Bruxelles, sans aucune concertation ni consultation de la population touchée par les nuisances liées au survol ;
Demande au Gouvernement bruxellois de veiller à l’application de la résolution adoptée le 4 juillet 2003 demandant, à terme, l’interdiction programmée de tous les vols de nuit entre 23h et 6h du matin
Demande au Gouvernement fédéral et au Gouvernement bruxellois de veiller à ce que les mouvements nocturnes libérés par DHL ne soient pas attribués pour le développement de vols « low-cost » ;
Insiste pour que la capacité de l’aéroport de Bruxelles-National soit limitée à 250.000 mouvements par an et demande, à cette fin, la réalisation d’une analyse globale des coûts et bénéfices liés à la poursuite de l’exploitation ultérieure de l’aéroport de Bruxelles-National et au développement d’un aéroport belge international, plus éloigné d’un centre urbain ;
Demande au Gouvernement bruxellois d’agir pour garantir le respect plein et entier de l’arrêté du Gouvernement bruxellois du 27 mai 1999 relatif à la lutte contre le bruit généré par le trafic aérien, dit arrêté Gosuin ;
Demande l’association de la Région bruxelloise et des communes concernées à toute décision prise dans le cadre du survol de Bruxelles et des nuisances qui y sont liées. »
Suite à sa décision unilatérale d’investir 45 millions d’euros pour créer un nouveau terminal low-cost à l’aéroport de Bruxelles-National. Une décision prise sans aucune concertation et sans aucune évaluation sérieuse des impacts environnementaux. Un ordre du jour motivé a été déposé en conclusion de cette interpellation. Ce dernier rappelle la résolution adoptée en 2003 par le Parlement bruxellois.
Demande d’interpellation de M. Didier Gosuin, Député, à Mme Evelyne Huytebroeck, Ministre de l’Environnement
Concerne : Extension de Bruxelles-National
Brussels Airport Company a donc pris la décision unilatérale d’investir 45 millions d’euros pour créer un nouveau terminal low-cost à l’aéroport de Bruxelles-Nationale.
Une décision prise sans aucune concertation et sans aucune évaluation sérieuse des impacts environnementaux.
Ce terminal low-cost va, en réalité, permettre d’augmenter le trafic dans un aéroport qui, avec plus de 256.000 vols par an, connaît déjà des problèmes environnementaux énormes dus à sa trop grande proximité avec le grand centre urbain qu’est Bruxelles.
De plus, ce nouveau terminal est un moyen de combler la « perte » de vols causée par le départ de DHL dans quelques semaines.
Dans ce contexte, je souhaite interpeller le Gouvernement pour savoir si, suite à cette annonce unilatérale, des mesures ont été prises au sein du Gouvernement bruxellois ? Quelle est la position des différents Ministres sur ce projet d’extension ? La Région dispose-t-elle de moyens pour contrer le développement anarchique de l’aéroport ? Est-il envisageable de modifier les normes de bruit pour empêcher le développement de vols low-cost qui, par définition, occupent les créneaux horaires les moins chers, donc les moins fréquentés, donc les plus incommodants pour les riverains ?
A l’occasion de cette interpellation, je souhaite également interroger le Gouvernement sur l’état des discussions au niveau fédéral sur l’éventuel refédéralisation des normes de bruit ? Les discussions se passent-elles dans un climat serein ? Faut-il craindre une perte d’autonomie de notre Région dans ce dossier ? Pour quand doit-on attendre des ?
Ordre du jour motivé :
« Le Parlement bruxellois,
Ayant entendu les interpellations de Mme Françoise Schepmans et M. Didier Gosuin concernant l’ « extension de Bruxelles-National », et les réponses de M. Charles Picqué et Mme Evelyne Huytebroeck ;
Vu la décision unilatérale la BAC (Brussels Airport Company) d’investir 45 millions € pour créer un nouveau terminal low-cost à l’aéroport de Bruxelles ;
Vu que cette décision a été prise sans aucune concertation ni évaluation sérieuse des impacts environnementaux ;
Vu que ce terminal low-cost va, en réalité, permettre d’augmenter le trafic dans un aéroport qui, avec plus de 256.000 vols par an, connaît déjà des problèmes environnementaux considérables ;
Vu que le développement des activités nocturnes de ce nouveau terminal est incompatible avec le droit au sommeil et à un environnement sain dont doivent pouvoir bénéficier les habitants de la Région bruxelloise et de sa périphérie ;
Vu les nuisances environnementales, les conséquences négatives sur la santé et l’insécurité physique supportée par les habitants de la région bruxelloise et de la périphérie du fait du survol de ces communes densément peuplées ;
Vu les recommandations de l’OMS visant à limiter drastiquement les nuisances sonores résultant du survol aérien ;
Vu la résolution adoptée le 4 juillet 2003 par le Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale demandant, à terme, l’interdiction programmée de tous les vols de nuit entre 23h et 6h du matin ;
Condamne la décision de créer un terminal low-cost à l’Aéroport de Bruxelles, sans aucune concertation ni consultation de la population touchée par les nuisances liées au survol ;
Demande au Gouvernement bruxellois de veiller à l’application de la résolution adoptée le 4 juillet 2003 demandant, à terme, l’interdiction programmée de tous les vols de nuit entre 23h et 6h du matin
Demande au Gouvernement fédéral et au Gouvernement bruxellois de veiller à ce que les mouvements nocturnes libérés par DHL ne soient pas attribués pour le développement de vols « low-cost » ;
Insiste pour que la capacité de l’aéroport de Bruxelles-National soit limitée à 250.000 mouvements par an et demande, à cette fin, la réalisation d’une analyse globale des coûts et bénéfices liés à la poursuite de l’exploitation ultérieure de l’aéroport de Bruxelles-National et au développement d’un aéroport belge international, plus éloigné d’un centre urbain ;
Demande au Gouvernement bruxellois d’agir pour garantir le respect plein et entier de l’arrêté du Gouvernement bruxellois du 27 mai 1999 relatif à la lutte contre le bruit généré par le trafic aérien, dit arrêté Gosuin ;
Demande l’association de la Région bruxelloise et des communes concernées à toute décision prise dans le cadre du survol de Bruxelles et des nuisances qui y sont liées. »