Mots-clés : Plan de dispersion, Décisions de justice, Gouvernement fédéral belge
Un article de Philippe Lawson
Extraits
"La hausse des plaintes est une conséquence de l'application du plan de dispersion de l'ancien ministre de la Mobilité Bert Anciaux. Par ailleurs, les plans de vol (NOTAM) du week-end qui renvoient tous les décollages sur la piste 20 les samedis et dimanches en sont aussi une cause" , nous a confié un spécialiste du dossier.
Au regard des chiffres liés aux plaintes, c'est dans une atmosphère emplie d'anxiété que les riverains attendent l'arrêt de la Cour de cassation qui doit tomber ce jeudi 3 janvier. Elle doit se prononcer sur une décision de la cour d'appel de Bruxelles, rendue le 21 mars 2006. Le juge avait décidé que les pistes devaient être utilisées de façon équitable afin d'assurer une répartition équivalente du bruit pour tous les riverains. Sa décision confirmait le plan de dispersion. A l'inverse des riverains du Noordrand, ceux de l'Oostrand (est de Bruxelles) espère que l'arrêt du 21 mars sera cassé. Car "il est impossible à exécuter, il va à l'encontre des règles aéronautiques. Ça voudrait dire qu'on ne tient plus compte des vents" , dénonce Peggy Cortois, porte-parole de l'Ubcna, une des associations de riverains.