Mots-clés : Eau & environnement, Développement Durable, Environnement et énergie
Quelques pistes de réflexion sur le sujet à la suite de la Semaine de l'Eau qui vient de se terminer à Stockolm...
Chaque jour, 34.000 personnes meurent dans le monde de maladies liées au manque d'eau et de systèmes sanitaires.
Pour Sunita Narain, directrice du Centre pour la science et l’environnement, en Inde, les biocombustibles sont «une idée qui est bonne en théorie, mauvaise dans la pratique».
Selon cette experte influente, la priorité est d’aborder et de régler la question de la consommation de carburant. Car il est «extrêmement idiot d’imaginer qu’il sera possible à l’avenir de consommer autant de biocarburant que nous consommons actuellement de combustible fossile», a-t-elle estimé.
«Si nous voulons consacrer de l’eau (à la production de biocarburants), nous devons réduire la consommation des biocarburants. Par exemple, les destiner aux bus et non aux voitures», a-t-elle expliqué.
source www.leconomiste.com
Les biocarburants, largement préconisés pour remplacer les énergies fossiles et réduire les émissions de CO2, sont loin d'être la panacée selon des experts soulignant que leur production est très gourmande en eau, une ressource déjà limitée.
source www.cyberpresse.ca
«la guerre de la tortilla»: l'augmentation aux États-Unis de la production d'éthanol à partir du maïs a provoqué début 2007 une hausse du prix du maïs sur le marché international et une hausse de celui de la «tortilla», galette de maïs largement consommée par les Mexicains.
source www.cyberpresse.ca
De son côté, David Trouba, porte-parole l'Institut international de l'eau à Stockholm (SIWI), se demande «d'où viendra l'eau servant à cultiver des aliments pour nourrir une population mondiale croissante si elle est détournée par la production de céréales servant aux biocarburants».
source www.visiondurable.com