Nouvelle de RTL ce 15-6-2005 8:28 Un comité ministériel restreint va avoir lieu ce matin au 16 rue de la Loi. Les ministres vont y parler du plan Anciaux : il faut absolument trouver une solution au survol de Bruxelles par les avions. Le ministre fédéral de la Mobilité Renaat Landuyt a évoqué hier en fin de journée "une situation d'urgence" dans la problématique des avions en provenance et à destination de l'aéroport de Bruxelles-National situé à Zaventem, après l'annonce, plus tôt dans la journée, de deux décisions remettant en cause le plan Anciaux de dispersion des vols. Pour lui, toutes les parties concernées doivent se poser la question de la manière d'aborder l'avenir de l'aéroport. Le ministre a ouvertement laissé entendre que celui-ci était en jeu. Renaat Landuyt a également souligné qu'il voulait arriver rapidement à une solution via le parlement fédéral. "En prenant toutes les décisions de Justice les unes à la suite des autres, on ne pourra bientôt plus voler nulle part à proximité de l'aéroport. Les tribunaux se contredisent et chaque mesure d'adaptation du gouvernement dure aussi longtemps qu'une action en référé", a-t-il commenté. Pour Renaat Landuyt, les normes bruxelloises sont à ce point sévères que l'arrêt régional revient à une interdiction totale de survol de certaines zones de la capitale. "Soit nous décidons de payer 25.000 euros pour chaque vol en infraction, soit nous fermons l'aéroport, soit nous cherchons ensemble une solution", a ajouté le ministre qui estime que celle-ci n'est possible que si le parlement accélère la cadence pour adopter rapidement le projet de loi qu'il a mis sur la table il y a quelques jours. Le ministre a enfin jugé que le retour à la situation d'avant 1999 prônée par la ministre bruxelloise de l'Environnement Evelyne Huytebroeck (NDLR : et le ministre-président bruxellois Charles Picqué) était exclu par l'arrêt rendu hier par la Cour d'Appel.