Mots-clés : Plan de dispersion, Grez-Doiceau, Brabant wallon
Je m’étonne de la facilité avec laquelle la justice bruxelloise a donné raison aux communes du nord de Louvain qui se sont élevées contre la route « 07 Tout Droit » également appelée « Leuven Rechtdoor ».
Cette route part vers l’est et bifurque ensuite vers le sud au-delà de Louvain, en cela, elle utilise le dernier couloir non-bâti qui entoure l’aéroport afin que les avions prennent rapidement de la hauteur et cessent aussi vite que possible de constituer une nuisance pour qui que ce soit.
Lorsqu’elle a été réinstaurée en 2014 (une route similaire avait été supprimée par le Plan Anciaux de 2004), elle avait été présentée par la plupart des acteurs comme l’une des solutions les plus satisfaisantes et les plus équitables de l’ensemble du Plan Schouppe-Wathelet. Pas pour tout le monde, manifestement, comme bien souvent.
Evidemment, ces arrêts rendus les 7 et 11 mai derniers ne sont pas sans conséquence pour le Brabant wallon, puisque si les avions ne peuvent poursuivre « tout droit », ils devront bien bifurquer vers le sud avant Louvain, les empêchant de prendre rapidement de la hauteur, et de survoler à relativement basse altitude les communes flamandes et wallonnes qui se trouvent à l’ouest, au sud et au sud-ouest de la ville universitaire (Huldenberg, Bertem, Oud-Herverlee, Leefdaal, Grez-Doiceau, Chaumont-Gistoux, Beauvechain, Wavre…).
Je m’inquiète aussi de ces décisions de justice à répétition qui réduisent encore et toujours les marges de manœuvre des gestionnaires de notre ciel et des autorités politiques. A coup d’arrêts contradictoires, intentés par les uns et les autres, le ciel finira par être totalement interdit au vol des avions, entrainant la ruine totale de l’aéroport et du bassin de prospérité et d’emplois qu’il représente, ou (et ce n’est guère préférable), à une politique incohérente et dispersée forgée principalement par ces ordonnances judiciaires isolées et non-coordonnées.
C’est la raison pour laquelle j’ai interpellé la Ministre Galant qui m’a dit être sensible aux problèmes de tous nos concitoyens souffrant des nuisances aériennes, alors qu’elle étudie sérieusement l’opportunité de faire opposition au jugement qui exige la fin de la route « Leuven Rechtdoor ».
Mais de toute évidence, le but est l’établissement d’une solution structurelle qui utilise des critères clairs, nets et objectifs afin de déterminer les trajectoires que devraient utiliser les avions en partance et en approche de Zaventem. Une telle politique permettra une certaine stabilité et la mise en place de politiques de compensations et de réduction au sol des nuisances.
Je conjure Jacqueline Galant d’avancer aussi vite que possible car, en attendant, notre ciel et la politique aérienne deviennent de moins en moins lisibles, logiques et prévisibles à force de décisions de justice diverses et souvent contradictoires… -
Cette route part vers l’est et bifurque ensuite vers le sud au-delà de Louvain, en cela, elle utilise le dernier couloir non-bâti qui entoure l’aéroport afin que les avions prennent rapidement de la hauteur et cessent aussi vite que possible de constituer une nuisance pour qui que ce soit.
Lorsqu’elle a été réinstaurée en 2014 (une route similaire avait été supprimée par le Plan Anciaux de 2004), elle avait été présentée par la plupart des acteurs comme l’une des solutions les plus satisfaisantes et les plus équitables de l’ensemble du Plan Schouppe-Wathelet. Pas pour tout le monde, manifestement, comme bien souvent.
Evidemment, ces arrêts rendus les 7 et 11 mai derniers ne sont pas sans conséquence pour le Brabant wallon, puisque si les avions ne peuvent poursuivre « tout droit », ils devront bien bifurquer vers le sud avant Louvain, les empêchant de prendre rapidement de la hauteur, et de survoler à relativement basse altitude les communes flamandes et wallonnes qui se trouvent à l’ouest, au sud et au sud-ouest de la ville universitaire (Huldenberg, Bertem, Oud-Herverlee, Leefdaal, Grez-Doiceau, Chaumont-Gistoux, Beauvechain, Wavre…).
Je m’inquiète aussi de ces décisions de justice à répétition qui réduisent encore et toujours les marges de manœuvre des gestionnaires de notre ciel et des autorités politiques. A coup d’arrêts contradictoires, intentés par les uns et les autres, le ciel finira par être totalement interdit au vol des avions, entrainant la ruine totale de l’aéroport et du bassin de prospérité et d’emplois qu’il représente, ou (et ce n’est guère préférable), à une politique incohérente et dispersée forgée principalement par ces ordonnances judiciaires isolées et non-coordonnées.
C’est la raison pour laquelle j’ai interpellé la Ministre Galant qui m’a dit être sensible aux problèmes de tous nos concitoyens souffrant des nuisances aériennes, alors qu’elle étudie sérieusement l’opportunité de faire opposition au jugement qui exige la fin de la route « Leuven Rechtdoor ».
Mais de toute évidence, le but est l’établissement d’une solution structurelle qui utilise des critères clairs, nets et objectifs afin de déterminer les trajectoires que devraient utiliser les avions en partance et en approche de Zaventem. Une telle politique permettra une certaine stabilité et la mise en place de politiques de compensations et de réduction au sol des nuisances.
Je conjure Jacqueline Galant d’avancer aussi vite que possible car, en attendant, notre ciel et la politique aérienne deviennent de moins en moins lisibles, logiques et prévisibles à force de décisions de justice diverses et souvent contradictoires… -
Positionnement de la députée fédérale Sybille Bauchau
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