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Avertissement

L'asbl EPURES continue son parcours comme association environnementale.
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Nous laissons ce site ouvert comme archives particulièrement sur le dossier des nuisances aériennes.

Nuisances aériennes
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Quelques liens importants

BAC: trafic en temps réel (fiabilité des trajectoires 2 km)
Bac: trafic (fiabilité inconnue, trajectoire courte)
BAC: pistes en service
BAC: travaux en cours
BAC: déposer plainte 


Trop de Bruit en Brabant wallon compte les points.

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mercredi 03/05/2006 • 2 commentaires • Version imprimable

Communiqué de presse

Préambule

Le championnat se joue maintenant entre deux équipes, CDH et MR. Le PS a depuis longtemps déclaré forfait et Ecolo ne peut disputer que les matchs amicaux. La dernière rencontre entre Charles Michel et André Antoine s’est soldée par un point partout ou plutôt un demi point partout parce qu’eux ou leur parti sont chacun la moitié de la solution.(1) Voilà comment les riverains analysent la situation actuelle quand on lit ou écoute leurs commentaires et doléances.

Le point de la situation en Brabant wallon

« Fêter » ses deux ans d’existence est l’occasion pour le groupement « Trop de Bruit en Brabant wallon » de faire le point de la situation. Depuis 2004 (2), l’ensemble de la province est touché par le trafic aérien de Zaventem. Des altitudes plus basses, de nouvelles routes ou des couloirs utilisés plus intensément ont conduit à une augmentation plus que significative des plaintes.

Les atterrissages en piste 02

Communes principalement concernées : Waterloo, Braine-l’Alleud, La Hulpe, Lasne, Rixensart même…

D’une utilisation épisodique due à des conditions météorologiques très spécifiques, nous sommes passés à une utilisation des plus intensives. Cette concentration d’atterrissages est difficilement acceptable pour les habitants des communes survolées. Si, ces derniers jours, le gouvernement a finalement entériné la suppression du principe de renversement, (ne faisant par-là, ce nous semble, qu’appliquer une décision de justice), nous n’atteindrons pas d’améliorations significatives tant que les normes de vent anciennes ne seront pas restaurées et que des instructions claires ne seront édictées.

Les décollages et la multi-concentration sur la balise d’Huldenberg.

Communes principalement concernées : Grez-Doiceau, Wavre, Chaumont-Gistoux, La Hulpe, Incourt, Perwez même…

Quelle que soit la piste de décollage utilisée, tous les décollages vers le sud-est, soit cinquante pour cent, se concentrent sur cette région à cause de la balise d’Huldenberg.(3) Cette balise, à dix-huit kilomètres seulement de l’aéroport, est un point de passage obligé alors que dans le nord, ce ne sont pas moins de quatre balises à plus de soixante kilomètres qui se partagent une quarantaine de pour cent. Quand les survols se font à plus basse altitude que par le passé, la fréquence et le bruit sont tels qu’ils ne peuvent plus être supportés. Le gouvernement fédéral, en prônant l’utilisation de la piste 020 le samedi après-midi alors qu’elle est déjà utilisée le dimanche n’a fait que pourrir un peu plus le week-end des Brabançons wallons, riverains malgré eux. De plus, l’usage des pistes 020 et 07 ne permet pas à tous les appareils d’atteindre l’altitude de 6.000 pieds qui doit être respectée au-dessus de la zone de Beauvechain, un risque pour la sécurité, surtout le week-end et une augmentation des nuisances sonores.

Les sonomètres

Les sonomètres placés obligeamment par Monsieur Antoine nous ont permis de démontrer que les niveaux moyens de bruit entre Meise (9 Km de l’aéroport) et Grez-Doiceau (18 Km) sont similaires avec une fréquence de survols de plus du double au-dessus de la seconde.(4) Le plan de dispersion n’a été mis en place que pour surprotéger ces communes historiquement riveraines de l’aéroport comme Meise en reportant la charge sur des communes plus lointaines. Cela, seul, suffirait déjà pour que l’on s’occupe activement du dossier.

Les bourgmestres et les conseils communaux du Brabant wallon

Des bourgmestres, beaucoup plus nombreux que ce que pense Mr Antoine, se sont rendu compte de l’abominable coup de Jarnac dont leur entité sont les victimes. Certaines communes ont voté des motions condamnant le plan de dispersion. Ainsi, dernièrement, un conseiller communal CDH de Braine-l’Alleud a proposé un texte réclamant l’intervention de la Région wallonne. Elle a été votée à l’unanimité.

Qui doit faire quoi ?

En préambule, nous attribuions à André Antoine et à Charles Michel, chacun un demi-point, étant eux ou leur parti la moitié de la solution.

Le non-respect des arrêts de justice et de mauvaises décisions au niveau fédéral, nous l’avons vu, ne font qu’aggraver la situation des riverains de Bruxelles et de l’est de l’aéroport. Il convient que les partenaires francophones (MR et PS) de ce gouvernement corrigent cette situation. Mr Michel peut certainement jouer là un rôle appréciable.

A la Région wallonne, Mr Antoine peut prétendre qu’il est contre le plan de dispersion, cela ne suffit pas. En ne participant pas aux négociations sur l’accord de coopération, la Région wallonne se prive d’une possibilité importante de contester ce plan et de protéger ses concitoyens. Plus grave, elle prive vraisemblablement les Wallons du recours auprès du futur organisme de contrôle.  La présence à la table démontrerait également l’existence de cette fameuse solidarité Wallonie-Bruxelles et rétablirait un certain équilibre arithmétique. C’est un peu le sens des propos tenu par un député bruxellois CDH lors de l’assemblée générale de Bruxelles Air Libre. Se retrancher, pour ne pas intervenir, derrière des normes qui ne s’appliquent qu’aux aéroports wallons avec leur spécificité propre, n’est pas dans le débat sur Zaventem un argument recevable. Quand l’aéroport aura atteint les quatre cent cinquante mille mouvements, comme le souhaitent les Flamands, il sera trop tard pour aider les communes sinistrées du Brabant wallon.

En guise de conclusion

Nous restons convaincus qu’un retour à la situation de 1999 est une étape préalable à toute discussion. Le développement de cet aéroport nécessite une approche plus équilibrée (couloirs "verts", réductions de bruit à la source) et doit respecter impérativement le principe de standstill. Nous trouvons également dommage que des solutions qui pourraient améliorer la situation et emporter l’adhésion de riverains flamands et wallons ne soient pas relayées tant au niveau fédéral et régional. Comme Ecolo ne peut jouer à ce jeu, étant absent des deux niveaux de pouvoir concernés, que le PS a oublié qu’il avait des électeurs en Brabant wallon (ceux-ci auront peut-être la mémoire moins courte), il ne reste qu’au CDH et au MR à se mettre d’accord pour prouver que l’on peut leur faire confiance. Sinon, nous nous retrouverons certainement dans huit ans, pour fêter notre dixième anniversaire et l’explosion du trafic aérien au-dessus de nos têtes sans pouvoir rien dire, ni faire.

Le de «  »

(1) 29/04/06 - Bruxelles-National: Michel et Antoine s'expliquent
28/04/06 - Bruxelles-National: « Bruit des avions : silence assourdissant des Ministres wallons!
(2)Dans une moindre mesure, depuis 1999, pour certaines parties de la province.
(3) En décollage 07, les départs vers le sud-ouest passent également par la balise d’Huldenberg.
(4) Voir ce document http://brainstarting.net/tropdebruit/Extrait_Synthese_RW_RB_version002.pdf

Commentaires

par Identité non publiée. le Mercredi 03/05/2006 à 17:36

Bravo !
Exigences claires et raisonnables, argumentation pondérée.
Merci à nos représentants de Trop de Bruit


Lien croisé par Identité non publiée. le Mercredi 03/05/2006 à 21:56

STOP AU SURVOL DE LA HULPE ET DU BRABANT WALLON (LES DERNIERES INFOS) : "tropdebruithttp://tropdebruit.joueb.com/news/1561.shtml"