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Sortie du nucléaire : le devoir de dire « stop ! »

Par L'informateur • Trop de nuisances dans nos vies • Mercredi 04/07/2012 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

 
 

Namur, le 3 juillet 2012

 

 

Communiqué de presse

 

 

Sortie du  nucléaire : le devoir de dire « stop ! »

 

A la veille d’un Conseil ministériel restreint qui se penchera sur l’arrêt des réacteurs,

les associations environnementales demandent le respect intégral de la loi de 2003

 

Selon la presse de ce jour, le Secrétaire d’Etat à l’Energie, Melchior Wathelet, soumettra au Comité ministériel restreint de demain, mercredi, son plan relatif à la sortie progressive du nucléaire. Il y proposerait la mise à l’arrêt début 2016 des réacteurs Doel 1 et 2 mais une prolongation de dix ans de Tihange 1.

Pour Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace, le WWF et le Bond Beter Leefmilieu, initiateurs de la plate-forme Stop and Go, le gouvernement doit rejeter cette piste et s’en tenir au calendrier prévoyant la fermeture des trois unités en 2005.

 

En dépit d’hypothèses conservatrices récemment pointées du doigt par la CREG (Commission de régulation de l’électricité et du gaz), le plan actuel d'équipement d’unités de production électrique ne permet pas de conclure que la sécurité d'approvisionnement du pays serait mise à mal en cas de fermeture des trois plus anciens réacteurs en 2015, conformémement au calendrier de la loi de sortie progressive du nucléaire votée en 2003.

 

Le mouvement environnemental appelle dès lors le gouvernement à respecter intégralement ce calendrier et à utiliser les différents leviers à sa disposition, particulièrement en matière de maîtrise de la demande, pour optimaliser encore les conditions de ces mises à l’arrêt des réacteurs.

 

La Belgique se trouve à la veille d’un moment historique. Il importe que nos gouvernants mesurent pleinement tous les enjeux de leur décision et saisissent à bras le corps cette opportunité de renoncer à l'atome pour développer une vision à long terme basée sur les économies d'énergie et les énergies renouvelables.


Pour rappel, cette demande a été soutenue par plus de 100 organisations signataires de la plate-forme Stop and Go (www.stop-and-go.be) et par quelque 100.000 citoyens s’étant associés à une pétition remise en octobre dernier à Elio Di Rupo.

 

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