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Sarkozy pour des quotas d'émission de CO2 dans le transport aérien

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Mardi 26/06/2007 • 0 commentaires • Version imprimable

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DE ROISSY (AFP) - Nicolas Sarkozy s'est déclaré mardi "favorable à ce que des quotas d'émissions de s'appliquent désormais au transport aérien", dont la pollution ne cesse de croître, appuyant ainsi les propositions européennes.
"Je suis favorable à ce que des quotas d'émission de s'appliquent désormais au transport aérien", a annoncé le chef de l'Etat en inaugurant le nouveau satellite d'embarquement de l' de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Bien qu'elles ne représentent que 3% des émissions de (dioxyde de carbone, l'un des principaux gaz à effet de serre) de l'Union européenne, celles des transports aériens ont augmenté de 87% depuis 1990 et pourraient connaître une hausse de 150% en 2012. Leur impact réel est deux à trois fois supérieur, du fait de la circulation des avions en haute altitude.
"L'essor inégalé du transport aérien (...) contribue à sa manière à l'unité de l'Europe, au développement des échanges, au contact des cultures. Mais il est aussi le seul à utiliser sans taxation des carburants fossiles et nous ne pouvons plus ignorer son empreinte sur l'environnement", a affirmé M. Sarkozy.
"Il n'est bien évidemment pas question de n'appliquer cela qu'aux compagnies européennes: pour une destination donnée, toutes les compagnies doivent être concernées ou aucune", a-t-il ajouté.
La a proposé en décembre de plafonner les émissions de gaz à effet de serre des compagnies aériennes à partir de 2011, alors que, selon le commissaire à l'environnement Stavros Dimas, contrairement à d'autres secteurs industriels, le transport aérien est resté "exempté de toute contrainte de réduction".
Pour les vols hors UE, opérés par des compagnies européennes ou non européennes et responsables de la moitié des émissions, le commissaire aux transports Jacques Barrot a obtenu un délai supplémentaire d'un an.
Dans le cadre du Protocole de de de lutte contre le climatique, l'UE doit avoir réduit ses émissions de 8% d'ici 2012 par rapport à 1990.
Mais à ce jour, seuls 11.400 sites industriels "énergivores" - centrales électriques, cimenteries, papeteries...- sont soumis à des réductions d'émissions dans le cadre des plans nationaux de quotas. En cas de dépassement, elles doivent racheter des quotas d'émissions sur le marché européen du .
Pour M. Sarkozy attribuer des quotas à l' permettra "d'encourager les technologies propres et rétablira l'équité entre modes de transport".
Réagissant à ces propos, le PDG d'Air France Jean-Cyril Spinetta a jugé cette perspective "possible" grâce à la diminution du poids des nouveaux avions, "l'amélioration du contrôle aérien" pour "faire de 6 à 12% d'économies de kérosène" en évitant par exemple d'inutiles temps d'attente, et la mise au point d'une "nouvelle génération d'avion et des nouveaux moteurs dont la marge d'amélioration est de 15 %" sur leur .
A plus long terme, selon M. Spinetta, "un grand projet européen prévoit des avions qui consomment 50% de moins" qu'aujourd'hui.

Republication d'un commentaire fait par H.
Quand on sait que la durée de vie des avions est d'environ 30 ans, que les avions "à livrer" dans les prochaines dix années n'auront pas de réduction significative,  on peut estimer qu'une amélioration sensible ne se fera sentir qu'après 2050, en supposant que les vagues projets actuels se concrétisent.
A ce moment à cause de la croissance effrenée que nous connaitrons si on ne la limite pas, le taux d'émission sera depuis longtemps insupportable.
Cela les responsables genre Sarkozy le savent très bien mais ce genre de déclaration donne bonne conscience et aide à endormir l'opinion publique.
Seule une volontariste de limitation à des besoins essentiels pourra à terme avoir un effet bénéfique; combien de catastrophes faudra-t-il pour que cela devienne politiquement acceptable


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