Mots-clés : Aviation, CO² et gaz à effet de serre
L’IATA s’inscrit comme partenaire du Solar Impulse, démonstrateur technologique à propulsion solaire.
Soudainement, il devient difficile de railler l’IATA, groupe de pression par excellence, héritier d’un cartel longtemps et férocement opposé à la déréglementation des transports aériens. Assagie, s’éloignant volontiers des sentiers battus, l’association vient en effet de prendre place parmi les «partenaires institutionnels» de l’avion solaire Solar Impulse.
C’est, en soi, un événement important. En effet, cette opération de mécénat ne se contente pas d’être sympathique. Elle confirme, si besoin est, que les compagnies aériennes entament enfin la révolution culturelle qui, à terme, sera indispensable à leur survie. Jusqu’à présent, les notions de pic pétrolier, d’énergies non renouvelables, de sauvegarde de l’environnement, les ont laissées de marbre, ou presque. Cela parce leurs dirigeants, comme de vulgaires hommes politiques, éprouvaient les plus grandes difficultés à se projeter dans un futur se situant bien au-delà de la fin de leur mandat.
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Il faut lire cet article faux-cul. Une bonne et une mauvaise nouvelle: la bonne, on apprend que l'industrie aérienne a enfin décidé de faire quelque chose pour l'environnement (dix ans après toutes les autres industries), la mauvaise c'est que cet avion ne volera pas avant 2050 (càd pas de réduction sensible avant 2080). En attendant, polluons, polluons, et tant pis pour les générations suivantes.
C'est une façon diplomatique de maintenir sa position de forteresse assiégée. Il est clair qu'en 2080, une grosse partie des aéroports sera sous eau et leur avion "propre" ne pourra pas circuler! Quelle importance puisque la planète aura régressé d'au moins un siècle et que les gens qui resteront auront des soucis plus au jour le jour que d'acheter des billets d'avion!
La seule solution c'est un moratoire de limitation des émissions au niveau actuel. Dans ce contexte, la croissance n'est possible qu'au fur et à mesure de l'entrée en fonction EFFECTIVE des mesures de réduction.