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Réchauffement climatique : c'est au tour des Académies des sciences des pays du G8 de lancer un appel

Par Cherche l'info • Trop de nuisances dans nos vies • Samedi 18/06/2005 • 0 commentaires • Version imprimable



Les Académies des sciences lancent un appel pour contredire la position des pays qui refusent de ratifier et d'appliquer le protocole de Kyoto sous-couvert des incertitudes scientifiques entourant les divers scénarios concernant le réchauffement.

Dans la perspective de la réunion qui doit se tenir du 6 au 8 juillet prochain à Gleneagles, en Ecosse, les Académies des sciences des pays du G8 ont rendu publique, mercredi 8 juin, une déclaration commune intitulé Le changement climatique est une réalité concernant la réponse globale au changement climatique. Elle est signée par les Académies du G8 auxquelles se sont jointes celles du Brésil, de la Chine et de l’Inde.

Les Académies demandent aux responsables politiques d’entreprendre rapidement des actions pour réduire les causes du changement climatique [...] et de s'assurer que cette question est incluse dans toutes les stratégies pertinentes nationales et internationales. Ils appellent les leaders mondiaux, y compris ceux du sommet du G8 à : • Reconnaître que la menace du changement climatique est évidente et croissante ; • Lancer une étude internationale pour définir sur des bases scientifiques des cibles pour les concentrations de gaz à effet de serre et les scénarios d'émissions correspondants, pour permettre aux nations d'éviter les effets considérés comme inacceptables. • Identifier les mesures ayant un bon rendement coût-efficacité, qui peuvent être prises maintenant pour contribuer à une réduction substantielle et à long terme des émissions nettes globales de gaz à effet de serre. • Reconnaître que tout retard dans l’action accroîtra le risque d'effets environnementaux indésirables et exposera à des coûts plus importants. • Travailler avec les pays en développement à bâtir le potentiel scientifique et technologique le mieux adapté à leurs moyens, leur permettant de développer des solutions innovantes pour atténuer les effets indésirables du changement climatique et s'y adapter, tout en reconnaissant explicitement leurs droits légitimes au développement. • Montrer la voie pour développer et déployer les technologies d'énergie propre et les moyens d’améliorer l’efficacité énergétique et partager cette connaissance avec toutes les autres nations. • Mobiliser la communauté scientifique et technologique pour accroître les efforts de recherche et développement, qui sont susceptibles de mieux éclairer les décisions concernant le changement climatique.

Même si les émissions de gaz à effet de serre étaient stabilisées instantanément aux taux d'aujourd'hui, le climat continuerait quand même à changer, soulignent t'ils. Les changements futurs du climat sont donc inévitables. Les pays doivent s'y préparer.

La déclaration des Académies cite notamment le GIEC qui estime que les effets combinés de la fonte des glaces et de la dilatation de l'eau de mer due au réchauffement des océans devraient provoquer une augmentation du niveau de la mer d'une amplitude comprise entre 0.1 et 0.9 mètre entre 1990 et 2100. Au Bangladesh seul, une montée du niveau de la mer de 0,5 mètre soumettra environ 6 millions de personnes au risque d'inondation.

Il y aura probablement toujours des incertitudes dans la compréhension d'un système aussi complexe que le climat à l'échelle mondiale. Toutefois, il est pratiquement sûr qu'un réchauffement global s'installe actuellement.

On constate donc que les appels des scientifiques se multiplient et deviennent récurrents. Leur objectif est clair : contredire la position des pays qui refusent de ratifier et d'appliquer le protocole de Kyoto et qui minimisent le rôle des activités humaines dans le changement climatique sous-couvert des incertitudes scientifiques entourant les divers scénarios concernant le réchauffement.

L'augmentation des gaz à effet de serre provoque une élévation des températures ; la température de la surface de la Terre a augmenté d'environ 0.6 degré centigrade pendant le XXè siècle. Le groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a estimé que la moyenne globale des températures de surface continuera à augmenter, et qu'elle se situera en 2100 dans une fourchette comprise entre 1.4 et 5.8 degrés centigrades au-dessus des niveaux de 1990.