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Quand les politiques restent sourds aux appels scientifiques

Par • Les autres nouvelles • Samedi 08/12/2007 • 0 commentaires • Version imprimable

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Vendredi 7 décembre

En ce cinquième jour de conférence, GermanWatch et le Climate Action Network Europe ont présenté à Bali le classement 2008 du Climate Change Performance Index. Celui évalue l'évolution de la climatique (quelles mesures ont été prises) et de divers indicateurs performance (émissions de , d', etc.) entre 1998 et 2005. Verdict : la Suède et l'Allemagne ont consenti le plus d'efforts en matière de climatique sur cette période, tandis que l'Australie, les USA, et l'Arabie Saoudite sont les plus mauvais élève de la classe composée des 56 principaux émetteurs de gaz à effet de serre au monde. Notre pays s'est assez bien comporté durant cette période puisqu'il se classe douzième.

Les bons points ? L'industrie et le développement des renouvelables d'une part, qui partaient d'une situation mauvaise (pour la première) voire catastrophique (pour le second). La marge de progression est donc importante. Le aérien également, dont l'évolution favorable s'explique par la baisse d'activités de l' de suite à la faillite de la Sabena. La étrangère, enfin, notre pays adoptant une attitude souvent volontariste sur la scène internationale. La Belgique est par contre épinglée en matière d'évolution des émissions de gaz à effet de serre et de d' (tant par habitant que par unité de PIB), soit les deux critères les plus importants. Ces résultats sont donc relativement positifs, même s'ils doivent être nuancés, et démontre que notre pays s'est depuis près de dix ans engagé dans la bonne direction en matière de climatique. Mais la route vers – et au-delà – est encore très longue. Car si la Belgique a progressé de la 15ème à la 12ème place par rapport à l'année passée, elle risque fort de redescendre au classement à l'avenir au vu de la timidité des politiques mises en œuvre ces dernières années.

Côté Conférence, il fut beaucoup question de sciences aujourd'hui. Rajendra Pachauri, président du et récemment lauréat au Prix Nobel de la Paix, est en effet venu présenter les conclusions du rapport adopté cette année par le groupe de scientifiques, dont le travail semble aujourd'hui – presque – unanimement reconnu, certains se bornant toutefois à le remettre en question en raison du caractère dérangeant de certaines observations. Mais le , en tant d'instance scientifique, se refuse à formuler des recommandations relevant de la décision . C'est la raison pour laquelle 200 scientifiques reconnus, dont beaucoup ont collaboré aux travaux du , ont pris l'initiative dans une déclaration commune (lire ci-contre) d'appeler les négociateurs présents à Bali à aboutir à un accord reposant sur des objectifs de réduction d'au moins 50% d'ici 2050. Ce qui impose Mais ces appels scientifiques et issus de la société civile laissent visiblement les pays réticents insensibles : ce sont à nouveau les Usa et le Canada qui se distingué aujourd'hui lors du « Fossil of the day », en refusant notamment tout objectif contraignant de réduction d‘émission sans un engagement similaire des pays en développement. Certains progrès engrangés aujourd'hui, notamment en matière de transfert de technologies, rassureront toutefois les plus pessimistes…


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