Mots-clés : Gouvernement fédéral belge, Réchauffement climatique
Au moment où les ménages, les travailleurs et les entreprises sont confrontés à ce qu’il faut bien appeler le troisième choc pétrolier (le mazout de chauffage, par exemple, atteint ce jour le chiffre record de 0,9778 euro/l pour une livraison de moins de 2.000 litres !), le Ministre Magnette, au nom de l’ensemble du gouvernement fédéral, a présenté les résultats maigrichons du « Printemps de l’environnement ».
Ainsi, aucune mesure de court terme à vocation sociale n’a été mise sur la table pour faire face à l’explosion des coûts de l’énergie. En ce qui concerne les mesures structurelles de plus long terme, les propositions retenues sont largement dépourvues des moyens qui permettraient de les faire aboutir, et aucun engagement chiffré n’a pu être engrangé. (Vous trouverez notre analyse détaillée de l’ensemble des mesures en fichier attaché.)
Mais qui était dupe ? Chacun savait que sans moyens, le processus risquait fort de n’aboutir qu’à un catalogue de bonnes intentions. « Pour Ecolo, il est primordial que cette démarche débouche sur autre chose qu’un festival de promesses sans lendemain, et bénéficie d’emblée des moyens lui permettant de survivre à l’ "Hiver budgétaire" annoncé », écrivions-nous en date du 11 avril dernier, lors du lancement du processus. On avait donc beau ne pas s’attendre à grand-chose, la maigreur des résultats laisse tout de même pantois, face à l’ampleur des enjeux et aux urgences reconnues par la plupart des protagonistes.
En ne soumettant à l’arbitrage politique en son sein que les mesures minimales ayant fait l’objet d’un consensus entre les divers partenaires invités dans le cadre du « Printemps de l’environnement », le gouvernement fédéral a choisi de neutraliser le débat sur les questions les plus difficiles, certes, mais également les plus essentielles à la transition écologique : voitures de société, agro-carburants, publicité, ambition en matière de transport en commun, objectifs forts en matière d’énergie renouvelable, etc. Si quelques mesures minimales d’ajustement sont adoptées, une évidence apparaît : le gouvernement fédéral a renoncé à toute réelle ambition en matière de transition écologique.
Pour Ecolo, ce n’est pas la mise au frigo des décisions et des thèmes environnementaux qui nous préservera du réchauffement climatique.
En révélant spectaculairement son manque de responsabilité et d’ambition pour notre avenir à tous, le gouvernement fédéral a pris l’énorme risque de décourager les plus actifs et de transformer les sceptiques en indifférents. À ceux-là, il faut dire aujourd’hui « Pas de découragement : le Printemps de l’environnement n’a pas vraiment commencé ! ».
Un communiqué d'ECOLO.
Isabelle DURANT, Muriel GERKENS, Philippe HENRY, Thérèse SNOY, Co-Présidente et Sénatrice, Député-e-s
Ainsi, aucune mesure de court terme à vocation sociale n’a été mise sur la table pour faire face à l’explosion des coûts de l’énergie. En ce qui concerne les mesures structurelles de plus long terme, les propositions retenues sont largement dépourvues des moyens qui permettraient de les faire aboutir, et aucun engagement chiffré n’a pu être engrangé. (Vous trouverez notre analyse détaillée de l’ensemble des mesures en fichier attaché.)
Mais qui était dupe ? Chacun savait que sans moyens, le processus risquait fort de n’aboutir qu’à un catalogue de bonnes intentions. « Pour Ecolo, il est primordial que cette démarche débouche sur autre chose qu’un festival de promesses sans lendemain, et bénéficie d’emblée des moyens lui permettant de survivre à l’ "Hiver budgétaire" annoncé », écrivions-nous en date du 11 avril dernier, lors du lancement du processus. On avait donc beau ne pas s’attendre à grand-chose, la maigreur des résultats laisse tout de même pantois, face à l’ampleur des enjeux et aux urgences reconnues par la plupart des protagonistes.
En ne soumettant à l’arbitrage politique en son sein que les mesures minimales ayant fait l’objet d’un consensus entre les divers partenaires invités dans le cadre du « Printemps de l’environnement », le gouvernement fédéral a choisi de neutraliser le débat sur les questions les plus difficiles, certes, mais également les plus essentielles à la transition écologique : voitures de société, agro-carburants, publicité, ambition en matière de transport en commun, objectifs forts en matière d’énergie renouvelable, etc. Si quelques mesures minimales d’ajustement sont adoptées, une évidence apparaît : le gouvernement fédéral a renoncé à toute réelle ambition en matière de transition écologique.
Pour Ecolo, ce n’est pas la mise au frigo des décisions et des thèmes environnementaux qui nous préservera du réchauffement climatique.
En révélant spectaculairement son manque de responsabilité et d’ambition pour notre avenir à tous, le gouvernement fédéral a pris l’énorme risque de décourager les plus actifs et de transformer les sceptiques en indifférents. À ceux-là, il faut dire aujourd’hui « Pas de découragement : le Printemps de l’environnement n’a pas vraiment commencé ! ».
Un communiqué d'ECOLO.
Isabelle DURANT, Muriel GERKENS, Philippe HENRY, Thérèse SNOY, Co-Présidente et Sénatrice, Député-e-s