To: presseconsoloisirs@lists.consoloisirs.be
From: bernard.hennebert@consoloisirs.be
Date: Tue, 17 Jan 2012 23:04:25 +0100
Subject: [Presseconsoloisirs] 6 infos de Bernard Hennebert
Lettre «Consoloisirs» N°1 (2012) du 18 janvier 2012
envoyée à 9.769 destinataires.
Bonjour,
Pour rappel, «Consoloisirs» prend la défense des intérêts des usagers dans le domaine de la consommation des loisirs, dans les activités du «temps libre» (médias, culture, divertissements, etc.).
Vous pouvez bien entendu partager ces infos avec de tierces personnes. Vous pouvez également m'envoyer de nouvelles adresses que je pourrai intégrer à ma mailing liste.
À bientôt,
Bernard Hennebert
Pour toute correspondance avec l'auteur de cette newsletter,
n’utilisez PAS la fonction «répondre à» mais cliquez ici:
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SOMMAIRE
1: Ce vendredi
2: Avec Jean-Jacques Jespers
3: Pourquoi pas chez vous?
4: Un rééquilibrage des missions de la RTBF s'impose
5: «Vers la fin de la gratuité des musées?»
6: Deux plaintes pour l’expo Sabena
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1: Ce vendredi
Ce vendredi à 20H00: naissance de mon nouveau livre «RTBF, le désamour» (sous-titré: Constats et pistes d’évolution).
L’entrée est gratuite mais il faut réserver, il y a encore quelques places disponibles:
À 20H30, quatre parlementaires débattront. Ils ont reçu une copie du manuscrit. Il leur est demandé à chacun de soutenir (si possible...) deux des propositions détaillées dans le livre, et de se distancer de deux autres.
Seront présents: André Dubus (CDH), Jean-François Istasse (PS), Isabelle Meerhaeghe (ECOLO) et Richard Miller (MR).
Ce débat est animé par Alban Barthélemy, le nouveau président du Conseil de la Jeunesse, organe pluraliste qui a été le premier à adresser d'initiative, pour la préparation du contrat de gestion 2013 de la RTBF, un avis à la Ministre de l'audiovisuel Fadila Laanan. Voici cet avis: http://www.conseildelajeunesse.be/IMG/pdf/Avis_contrat_gestion_RTBF.pdf
L’adresse du jour: le café «La Mort Subite», 7 rue Montagne-aux-Herbes Potagères à 1000 Bruxelles (salle au 1er étage).
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2: Avec Jean-Jacques Jespers
Un second débat (un peu différent) est déjà prévu à Bruxelles.
Le jeudi 9 février 2012 à 19H15: «Vers une autre RTBF en 2013?» avec Jean-Jacques Jespers (ULB; ex-RTBF) et Bernard Hennebert (auteur de «RTBF, le désamour») à la librairie Tropisme, 4 Galerie du Roi à 1000 Bruxelles.
Entrée gratuite mais réservation souhaitée via internet:
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3: Pourquoi pas chez vous?
C’est durant ces prochains mois (jusqu’à la fin du printemps) que les parlementaires vont débattre de l’avenir de la RTBF et auditionner une série de personnalités à ce sujet, en séance publique. C’est le moment où jamais donc de tenter d’influer sur l’avenir du service public. C’est bien entendu pour cette raison que je publie, ces jour-ci, mon livre.
Organisez donc des débats publics à propos du prochain contrat de gestion de la RTBF, à la bibliothèque, dans les centres culturels et les maisons de jeunes, au «café» politique ou philosophique, dans la section locale du mouvement d’éducation permanente auquel vous adhérez...
Et pourquoi pas chez vous? Réunissez des proches ou des voisins, et passons une soirée instructive et mobilisante ensemble.
Si vous souhaitez que je participe à la rencontre que vous organisez, contactez-moi: bernard.hennebert@consoloisirs.be
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4: Un rééquilibrage des missions de la RTBF s'impose
Mais de quoi parle ce livre?
«RTBF, le désamour» analyse les récentes évolutions de la RTBF et dégage des pistes de retour aux fondements du service public.
L'omniprésence du sport-spectacle, du divertissement-paillettes et des séquences «bricolage» ou «cuisine» contraste avec les horaires confidentiels d'autres émissions sous-financées. Celles-ci concrétisent pourtant diverses obligations assignées au média dont le budget est aux trois-quarts supporté par une dotation publique.
Un rééquilibrage des missions de la RTBF s'impose absolument. Mais est-il envisageable aussi longtemps que la direction du service public vit sous la pression publicitaire qui ne cesse de se renforcer?
En 2013, la RTBF appliquera son nouveau «contrat de gestion» qui se négocie avec le gouvernement durant l'année 2012. Une période durant laquelle les téléspectateurs et la société civile auront l'occasion de s'impliquer. Ainsi, le Conseil de la Jeunesse a déjà revendiqué la suppression du placement de produits (marques apparaissant désormais dans la plupart des émissions) ou le retour d'un débat de société, comme au temps de l'«Écran Témoin».
Pour découvrir la couverture (un dessin de Jean-Claude Salemi) ainsi que les façons de vous procurer ce livre:
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5: «Vers la fin de la gratuité des musées?»
Côté gratuité des musées, les événements se succèdent.
Le Musées de la photographie de Charleroi annonce qu’il transforme sa gratuité du «premier dimanche du mois» en une gratuité se déroulant désormais chaque premier mercredi du mois (ce qui pénalise la population active).
«La Libre» rapporte ce fait mais titre d’une façon bien trop alarmiste «Vers la fin de la gratuité des musées?»:
En effet, si la défection carolorégienne est bien réelle, il convient aussi de constater que, le 5 février prochain, cinq nouveaux musées adopteront la gratuité «du premier dimanche».
On passe donc à 49 musées: 45 musées (l’ancien décompte) - 1 + 5 = 49 musées.
Merci à «La Libre» d’avoir rapidement rectifié: http://www.lalibre.be/culture/divers/article/713144/breves.html
Après une brève pause (en décembre et janvier), chaque mois, dès février, un musée différent refait «la fête à sa gratuité».
Je vous conseille ce qui va se passer, ce dimanche 5 février.
Les «bénévoles» sont des partenaires importants dans la vie muséale.
Nous avons décidé de les mettre à l’honneur pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Plus d’info: http://www.consoloisirs.be/dimanches/index.html
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6: Deux plaintes pour l’expo Sabena
Le 7 janvier 2012, j’ai envoyé les deux plaintes suivantes aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire (MRAH), suite à ma visite de son exposition temporaire sur la Sabena http://www.kmkg-mrah.be/fr/node/1240
Dix jours plus tard, je n’ai reçu aucune réponse, et même pas un simple accusé de réception (à suivre...).
1 / Monsieur le Directeur, je m’étonne du manque de solidarité de votre musée à l’égard du Musée royal de l’Armée, proche géographiquement de votre institution.
Dans votre exposition «Sabena», il n’est nullement indiqué, qu’à un jet de pierre, il existe un musée dont l’entrée est gratuite tous les jours et qui expose de très nombreux avions et d’autres traces de la Sabena http://www.klm-mra.be/klm-new/frans/main01.php?id=menu_links/luchtvaart
Par contre, au Musée royal de l’Armée, dans sa section Sabena, il est clairement annoncé l’existence de votre exposition payante (8 euros).
Il nous semble que l’attitude des MRAH n’est pas solidaire vis-à-vis de cet autre musée fédéral, mais surtout qu’elle constitue un manque d’information utile à proposer à ses propres visiteurs (d’autant plus que votre exposition, à mon humble avis subjectif, est loin d’être exhaustive, et que le complément de découvertes possibles au Musée royal de l’Armée pourrait rassasier utilement le visiteur).
L’exposition Sabena se déroulant jusqu’au 26 février prochain, pourriez-vous m’indiquer à quelle date votre oubli sera réparé?
2 / Monsieur le Directeur, je pense que le visiteur, grâce à son regard extérieur, peut, par une plainte, contribuer à améliorer l’activité d’une musée. Ainsi, c’est grâce à mes interventions personnelles précédentes que les MRAH ont, après plusieurs années d’existence (près de 5 ans!), enfin décidé d’indiquer au public dans leur tarification affichée à la caisse l’existence de la gratuité du premier mercredi du mois.
Suite à ma visite de votre institution muséale, ce 6 janvier 2012, je me permets de vous demander d’améliorer la présentation de vos activités.
Les MRAH sont pris en défaut. Ils n’indiquent, ni dans leur dépliant de leur exposition temporaraire Sabena, ni dans leur tarification affichée à la caisse d’entrée, une information utile à l’usager.
Et il s’agit pourtant d’une information qui rend la visite pour le même prix plus attractive pour le public, ce qui permettrait peut-être de vendre davantage de tickets.
L’absence de la mention de cette information constitue donc en plus, selon moi, une erreur commerciale, de la part des MRAH.
Il n’est donc pas indiqué (à l’exception du site internet: http://www.kmkg-mrah.be/fr/expositions-1) que l’achat du ticket de l’exposition temporaire Sabena (à 8 euros) donne droit à visiter également le fond permanent du Musée du Cinquantenaire (dont l’entrée coûte 5 euros).
Cette information est utile notamment pour la planification du temps de visite du public: sachant qu’il y a tant à découvrir, il pourrait décider de consacrer non pas une demie journée mais une journée entière à sa visite des MRAH, et ceci pourrait, de plus, lui donner envie de prendre son repas de midi dans votre restaurant!
