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Politique de l'industrie automobile européenne: pour des emplois sûrs et des véhicules écologiques et abordables

Par Cherche l'info • Avions: actualité, bruit et pollution • Samedi 01/11/2008 • 1 commentaire • Version imprimable

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Bruxelles, le 29 octobre 2008

de l'industrie automobile européenne: pour des emplois sûrs et des véhicules écologiques et abordables

Préoccupées par la situation de l' dans le secteur automobile européen, les parties prenantes du groupe «CARS 21» se sont réunies lors d'une conférence à haut niveau et ont adopté des conclusions sur les mesures à prendre pour encourager une industrie automobile européenne compétitive. Tous les participants ont reconnu qu'il était indispensable que l'industrie automobile européenne se positionne comme un leader mondial en matière de véhicules propres, sûrs et abordables, afin de préserver l' et de relever le défi posé par le changement climatique. La conférence a souligné que les constructeurs automobiles de l'UE devaient pouvoir affronter la concurrence présente sur les marchés internationaux dans des conditions équitables. Une task-force réunissant l'ensemble des parties intéressées et ayant pour objectif de promouvoir les véhicules «verts» sera créée: elle devrait examiner les obstacles techniques, réglementaires et économiques et suggérer des pistes à suivre pour ce type de véhicules.

Günter Verheugen, vice-président de la Commission et commissaire chargé des entreprises et de l'industrie, a déclaré: «Se préoccuper de l'industrie automobile européenne, c'est se soucier de millions d'emplois – existants et futurs – dans l'UE. C'est aussi s'intéresser à des véhicules propres et abordables pour répondre d'une manière respectueuse de l'environnement au droit à la mobilité. Réagir aujourd'hui aux préoccupations des parties concernées nous aidera à trouver la réponse la plus appropriée et à faire de la crise actuelle une chance.»

Le groupe de haut niveau «CARS 21» (Competitive Automotive Regulatory System for the 21st century – Cadre réglementaire concurrentiel pour l'industrie automobile du 21e siècle) a été créé en avril 2005 par la afin de définir la voie à suivre vers le développement durable d'une industrie automobile européenne compétitive. Le groupe, présidé par le vice-président Günter Verheugen, a été chargé de présenter des recommandations pour la des pouvoirs publics et le cadre réglementaire à court, moyen et long terme de l'industrie automobile européenne.

S'appuyant sur l'initiative «CARS 21», la conférence organisée aujourd'hui a arrêté un rapport et une série de recommandations:

  • cadre réglementaire favorable et meilleure réglementation: une attention particulière doit être accordée aux délais, à la cohérence légale, au coût cumulé, ainsi qu'aux effets sur l'accessibilité financière, l' et la compétitivité internationale. La de la Commission en matière d'harmonisation internationale est considérée comme une réussite (IP/08/1061) et celle-ci doit être poursuivie afin d'établir des conditions de concurrence équitables à l'échelon mondial et de promouvoir l'adoption des normes européennes au niveau international;

  • rendement des carburants, et environnement: la future de réduction des émissions de des transports routiers devrait se fonder sur une approche intégrée couvrant les véhicules automobiles, les carburants, les consommateurs/conducteurs et les infrastructures. Afin de soutenir le développement et la large utilisation de véhicules «écologiques» modernes plus économes en carburant et d'accélérer le renouvellement du parc existant, une task-force spéciale a été créée. La conférence a suggéré, en outre, de réviser le nouveau cycle de conduite européen (NEDC) en temps utile, avant la prochaine génération de normes en matière d'émissions de . Sur le long terme, tous les acteurs intervenant dans l'approche intégrée devraient prendre des mesures pour que le routier en Europe soit largement «décarbonisé» d'ici 2050. Les parties prenantes sont convenues de concentrer les efforts de R & D sur les technologies d'avenir les plus prometteuses: véhicules hybrides et électriques, ainsi que véhicules à hydrogène (et à pile à combustible);

  • commerce et marchés étrangers: l'engagement à accroître la libéralisation des échanges commerciaux est ferme, à condition que celle-ci se fasse sur la base d'un avantage mutuel pour les parties concernées. L'accent devrait donc continuer à être mis sur la création d'un cadre commercial multilatéral, ainsi que sur la d'accords commerciaux bilatéraux particuliers, notamment avec l'Inde, l'ANASE et le Mercosur. Des efforts supplémentaires sont également requis en ce qui concerne la Chine. La nécessité de protéger les droits de propriété intellectuelle doit continuer à être mise en avant;

  • développement futur d'une structure réglementaire cohérente pour le secteur automobile: étant donné que la combinaison des politiques énergétiques, environnementales, industrielles et des transports jouera un rôle de plus en plus important, il est recommandé que le groupe «CARS 21» devienne à l'avenir une instance plus large réunissant un plus vaste éventail de parties prenantes.

Le rapport intégral dresse une liste de 16 recommandations qui couvrent également la sécurité routière, l'amélioration du marché intérieur (nouvelles réceptions par type pour les véhicules électriques, par exemple), la restructuration du secteur, la fiscalité/les mesures d'incitation, l'information en matière de réparation des véhicules, etc.

Pour de plus amples informations


Commentaires

keksekça? par H le Samedi 01/11/2008 à 12:33

Quelqu'un peut m'expliquer ce que contient ce rapport et notamment la substance de ces "recommandations"?

Cela me semble, mais peut-être ai-je tort, à la fuite en avant sur des grands principes sur lesquels tout le monde se met d'accord d'autant plus facilement que l'horizon de leur applicabilité est lointain.

Si, hélas, j'ai raison, on n'est pas sorti de l'auberge mais, et c'est un pléonasme, la planète ne peut plus attendre. Et, espoir déçu, la baisse du prix du pétrole a déjà  fait diminuer la pression sur l'urgence qu'il y avait de réduire les émissions automobiles, sans parler de la crise financière qui a complètement modifié les priorités des politiques, et, je le crains, dans le mauvais sens pour la planète.

Il faut être réaliste: la seule façon d'arriver à un résultat significatif est d'agir massivement dès aujourd'hui sur tous les usagers  et avec les technologies existantes et prouvées. Nous avons besoin d'un changement de paradigme qui est de mettre en oeuvre non pas des mesurettes mais une façon globalement différente de faire, et dans tous ses aspects.

Reporter ses espoirs sur l'hydrogène est attrayant sur papier mais ne peut donner de résultat, sans doute limité, avant des dizaines d'années. Les développements des énergies alternatives ne couvrent même pas l'accroissement "naturel" de l'usage des véhicules privés. Les véhicules hybrides, de par leur augmentation de poids, n'apportent en fait que peu de choses et en fait vont servir à évacuer les remords éventuels des utilisateurs des "4x4". Les véhicules électriques ou à air comprimé réduisent la pollution mais augmente le CO2 global à cause de leur mauvais rendement. Clairement, la technologie seule n'apporte pas de possibilité d'enclencher ce changement de paradigme.

Quels sont ces moyens, DISPONIBLES AUJOURD'HUI (càd sans aucun obstacle technologique)? Par exemple, quelques idées:

  1. Développer les transports communs à la demande: La généralisation du GSM, GPS et SMS permet la mise en oeuvre d'un système de transports en commun enfin compétitif avec la voiture particulière. On y arrivera avec  la construction d'un centre unique (un serveur informatique) qui assurera l'adaptation d'impédance entre les demandes des usagers et les disponibilités des transporteurs de toute nature. C'est uniquement une question de sous (beaucoup) et de volonté politique (énormément) mais des expériences locales en montrent la faisabilité. Un tel centre à grande échelle n'existera jamais à l'initiative des impétrants; il doit être mis en oeuvre par une autorité de tutelle comme un projet spatial  de grande envergure.
  2. Facturer le coût réel de l'empreinte écologique des voitures. Le coût d'usage des gros véhicules doit augmenter considérablement notamment par la facturation urbaine de ces gros véhicules. Cela existe et fonctionne. Il faut juste briser la résistance des "victimes" de ces mesures.
  3. Augmenter la durée de vie des véhicules particuliers; un camion est prévu de rouler 1 million kms; les voitures pourraient sans coût excessif être prévues pour 300 à 500.000 kms. Un tel programme serait possible en imposant une garantie constructeur de dix ans (comme une maison) et des prêts de durée équivalente qui permettraient l'achat de véhicules plus chers, mais mieux construits, à des petits budgets. Techniquement, il suffit d'augmenter le MTBF de chaque pièce, tout en faisant attention au poids de l'ensemble.
  4. Développer la voiture de location; il devrait être facile partout,  et sans coût excessif de trouver une voiture de location. Si on arrive à rassurer les gens sur ce point, des millions de trajets en voiture particulières seront évités, quand le seul but est de transporter sa voiture pour un usage limité à distance.
  5. Augmenter  le confort des transports en commun, notamment l'information et la chaleur . Tant qu'il fera trop chaud dans les transports en commun et que le temps d'attente est non fiable, on en écartera toute une série d'utilisateurs qui n'acceptent pas d'être traités comme du bétail. Il n'y aucune excuse à ne pas équiper les transports en commun d'air conditionné  et de systèmes d'information fiables et complets.
En mettant sur les rails des projets réalistes, à investissement majoritairement de service, et donc peu sujets à délocalisation, qui exploitent dans le sens recherché des technologies prouvées, on peut très rapidement en obtenir les bénéfices environnementaux. Les résultats visibles rapides des projets  soutiendront le support politique et citoyen aux mises-en-oeuvre à grande échelle  tout en obtenant le changement de mentalité qui permettra (ou sera imposé par) le changement de paradigme.

Au plus tôt nous serons passés "de l'autre côté" de la montagne que nous gravissons à un coût toujours plus élevé, le bénéfice écologique sera disponible et les conséquences, positives ou négatives, pourront être identifiées , prises en compte et rassurer nos enfants sur leur avenir.

Le principal obstacle à ce genre de projets est qu'il demande une coopération sans faille entre industriels, administrations, législations, etc... amalgame exotique  peu susceptible de démarrer rapidement des projets ambitieux, visant en plus un changement de paradigme. Seule une organisation de plus haut niveau, comme l'ESA pour le spatial, ayant autorité pour imposant les nouvelles règles, sera en mesure d'assumer le rôle de protection de la planète que l'Europe ne peut plus éluder par des mesures dilatoires.