Mots-clés : Aviation

Malmenées par le prix élevé du pétrole et une conjoncture maussade, les compagnies aériennes américaines réduisent la voilure.

Les unes après les autres, les compagnies aériennes américaines, grandes et petites, annoncent des résultats financiers catastrophiques. De plus, les déclarations de leurs dirigeants donnent la curieuse impression qu’ils n’ont pas vu venir les problèmes, ou qu’ils les ont franchement sous-estimés. Plus étonnant, les mesures de redressement qui sont appliquées, souvent draconiennes, ne sont pas particulièrement originales ou sophistiquées.
Le choix, partout, est le même : réduire la capacité, fermer des lignes toutes affaires cessantes, licencier du personnel. S’il vivait aujourd’hui, le célèbre économiste britannique Thomas Robert Malthus ne renierait sans doute pas ces choix : mieux vaudrait encourager la pénurie pour bien se porter. Vues d’Europe, ces mesures étonnent, c’est le moins que l’on puisse dire, ne serait-ce qu’en raison de leur brutalité.
 

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