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Les scientifiques utilisent des microbes pour prolonger la durée de vie des gisements de pétrole

Par Cherche l'info • Les autres nouvelles • Dimanche 25/05/2008 • 0 commentaires • Version imprimable

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[ - Date: 2008-05-22]

Une équipe de scientifiques britanniques et canadiens vient de commencer des essais sur le terrain afin de déterminer si les micro-organismes sont la clé à la libération de grandes quantités d' séquestrées dans les dépôts de pétrole lourd non récupérable du monde. Selon les estimations, six trillions de barils de pétrole sont encore enfouis sous terre et n'ont pas pu être utilisés en raison de leur solidification or de leur épaississement, rendant irréalisable leur extraction économique à l'aide de méthodes conventionnelles.

Les essais sur le terrain consistent à pomper un mélange de nutriments, dissout dans l', au fond d'un puits de pétrole situé au-dessus de dépôts de pétrole épuisés dans l'Ouest du Canada. Si les comptes des scientifiques sont justes, le gaz naturel refluera à l'extérieur, d'où une multiplication des microbes qui se nourriront des nutriments et digèreront le pétrole goudronneux à une vitesse impressionnante.

L'équipe de est dirigée par le professeur Ian Head et le Dr. Martin Jones de l'université de Newcastle ainsi que le professeur Steve Larter, qui travaille aux universités de Newcastle et de Calgary. Ils ont découvert ensemble la façon dont les micro-organismes décomposent le pétrole sous terre. L'équipe a présenté ses découvertes dans un communiqué révolutionnaire, publié récemment dans la revue de renommée internationale Nature.

Leurs travaux apportent une réponse à une question qui travaille les géologues depuis longtemps; ils montrent que deux types de micro-organismes naturels présents dans les environnements riches en pétrole sont responsables de la transformation de ces dépôts en méthane. Le premier microbe est une bactérie appelée Syntrophus, qui digère le pétrole pour produire de l'hydrogène et de l'acide acétique. Le second microbe s'appelle méthanogène; il produit du méthane en associant l'hydrogène au dioxyde de carbone.

Les chercheurs ont également découvert que la période géologique de ce processus pouvait être réduite de quelques dizaines de millions d'années à seulement quelques centaines de jours en laboratoire en fournissant aux micro-organismes des nutriments spécifiques. Des résultats similaires pourraient, d'après eux, être obtenus dans les gisements de pétrole sur une période allant d'une année à plusieurs décennies.

«La que nous avons publié est très importante du point de vue scientifique, étant donné qu'elle met fin à une question débattue depuis des décennies concernant la façon dont le pétrole se dégrade dans les gisements pétrolifères; apparemment, il se transforme en gaz naturel», déclare le professeur Head, biologiste environnemental à l'Institute for Research on Environment and Sustainability de l'université de Newcastle.

«Cette découverte concernant le fonctionnement de ce processus pourrait avoir d'importantes répercussions sur les industries pétrolière et du gaz; elle va nous permettre de prolonger de 20 à 30 ans la durée de vie d'un réservoir pétrolier classique», ajoute-t-il.

En réponse aux inquiétudes concernant l'environnement, les universités déclarent que les technologies mises au point seront moins dangereuses que d'autres utilisées par certaines compagnies pétrolières pour extraire les réserves de pétrole lourd; d'autre part, la combustion du méthane est préférable du point de vue environnemental que la combustion du pétrole. Par ailleurs, cette technologie pourrait également être utilisée en tant que source propre de production d'hydrogène.

Pour de plus amples informations, consulter :
http://www.ncl.ac.uk/
http://www.ucalgary.ca/